The Tree of Life.

[hanz landa]

[castortroy11]

[Guinness60]

Pour revenir un peu au film, JAMAIS dans celui ci, Dieu est décrit comme une "personne". C'est plus une sorte de force qui ne leur répond d'ailleurs qu'avec le silence, puisque chaque réponses que les acteurs ont, ce sont eux qui vont les chercher au fond d'eux. Donc Dieu dans le film est plus décrit comme une sorte de guide mais pas comme ce qui est souvent décrit par la plupart.

Et d'ailleurs c'est rigolo qu'on critique Mallick, mais c'est un des rares croyant à décrire aussi bien l'arrivée de la vie sur terre, l'approche est tout bonnement scientifique.

[max zorin]

Bien vu Guiness. Nan il y a pas à dire, ce film est fascinant, aussi sur le fond que sur la forme d'ailleurs.
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And did we tell you the name of the game, boy?

[max zorin]

[hanz landa]

[castortroy11]

Bah, en même temps pas besoin de prier, puis-qu’aucune entité les entends tes prières !
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"-Everyone needs a hobby
-So what's yours ?
-Resurrection"

"Pourquoi tombons nous ? Pour mieux nous relever !"

[Guinness60]

Dans le film parce qu'on parle bien du film, les prières (qui n'en sont d'ailleurs pas vraiment) leurs servent à obtenir leurs réponses par le biais d'un questionnement intérieur. C'est ça qui est très intelligent dans le film. On peut très bien avoir foi en quelque chose sans embrasser les stéréotypes du Christianisme.

[castortroy11]

[Guinness60]

Alors ne regarde pas le film, la BA est beaucoup plus facile d'accès

je voulais juste recentrer le débat sur le film, une discussion métaphysique ici me parait difficile

[max zorin]

[castortroy11]

[SHREK83]

[Zardoz]

[castortroy11]

[Spooky]

Mais c'est que la discussion deviendrait presque intéressante

Dommage qu'il soit à la base consacré à une purge masturbatoire qu'est ce film de Malick

(hihi)
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[celicatmann]

...

[Guinness60]

"Deux voies dans la vie"... C'est par ce poème, lu sur un magnifique air de cantique que débute The Tree of Life. Oeuvre la plus personnel de Malick, elle divisera à coup sûr. Malick le mystique nous conte l'histoire de Jack, interprété par Sean Penn qui se remémore son enfance, entre un père autoritaire, une mère protectrice et deux frères. Beaucoup de questions ici sont posées. La question du rapport à Dieu, la question du rapport à la vie et aux différentes voies choisis. Comment vivre quand on a pas pu tout dire, que l'amour et la haine se mélange. Il est ici nécessaire de montrer la beauté de la création, qu'elle soit de l'univers ou de celle d'un enfant. La beauté qui se cache derrière chaque étoiles qu'on oublie de regarder un peu plus chaque jours. La beauté d'un rire d'enfant, d' un regard d'une mère ou d'une caresse d'un père. Père et mère magnifiquement interprétés par Brad Pitt et Jessica Chastain. Tout deux enfermés dans leur idéal d'éducation, la tendresse d'un coté et la fermeté de l'autre. Qu'on ne s'y trompe pas, le personnage joué par Brad Pitt aime ses enfants. Il ne sait juste pas comment faire, capable aussi bien de cruauté que de tendresse et plus tard, d'être détruit d'avoir laisser un fils partir trop tôt. Tout comme son fils, Jack, qui devenu adulte ne sait plus comment vivre. Vivre avec l'idée de ne pas avoir tout dit, avec le sentiment que rien n'ira mieux et supporter la culpabilité de la perte d'un frère.

C'est ici toute la tragédie du film. Comment être capable de faire confiance en Dieu, capable des plus belles créations mais capable aussi de les arracher le plus durement possible. Le film repose essentiellement sur le questionnement à Dieu. Mais c'est à travers eux mêmes que les protagonistes trouveront leurs réponses. Le jeune Jack trouve les réponses à travers son père et le Jack adulte les trouve en fouillant en lui. Dieu n'apporte pas de réponses directes, même si le simple vole d'un papillon ou un regard entre un père et son fils montre, que des réponses, il n'y en a pas besoin. Tout est imprégné de mélancolie, de joie, de beauté, de tristesse. Les plus belles paroles sont ici exprimées à travers les regards. La performance éblouissante de Sean Penn, présent à l'écran seulement quelques minutes montre aussi qu'il n'y a pas toujours besoin de parler. Les réponses sont en nous, autour de nous, dans les choses qui ont été créées et reprises. La tendresse d'une mère et d'un père même parfois tyrannique, exprime le mieux l'idée directrice du film : sans amour, la vie ne vaudrait d'être vécue. Le plus important est de n'être jamais seul, de la création du monde à sa fin.

Car quelque soit la voie choisie, le plus important est d'aimer, qu'on croit en quelque chose ou pas. Et c'est bien la plus belle forme d'amour que de laisser aux gens le soin de croire en Dieu ou non.


"Il y a deux voies dans l'existence : la voie de la nature et la voie de la grâce. Il vous faut choisir celle que vous suivrez. La nature est avare et aime mieux recevoir que donner, elle cherche son bien particulier et personnel. La Grace est généreuse et universelle, elle ignore son intérêt propre, se contente de peu et croit qu'il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir. La voix de la nature trouve des raisons d'être malheureux quand bien même l'amour rayonne alentour."

[max zorin]

Apparemment, tu as revisionné ce magnifique film il y a peu, Guiness.
Très beau et profond commentaire qui d'un côté me donne envie de revoir ce film initiatique, d'un autre m'en dissuade, me rappelant que, depuis plus d'un an que j'ai vu ce film, je n'ai pas souvent réussi à trouver le chemin de la Grâce ni même à le chercher, je dois bien l'admettre. Ce qui ferait du revisionnage de cette oeuvre une expérience encore plus douleureuse.

Quel meilleur moment que le 1er janvier pour prendre une bonne résolution?
J'espère que je pourrai revisionner ce film en fin d'année avec plus de sérennité.

Merci pour la piqûre de rappel, Guiness. Et bonne année.
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And did we tell you the name of the game, boy?

[hakim]

Merci Guinness60 de nous permettre de lire, de temps à autre sur un forum, un beau et riche texte qui tranche avec les sempiternels échanges à base de "+1" et autres " ".
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