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montazeaud60
Inscrit le: 13 Avr 2008 Messages: 63
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Posté le: Mer 16 Avr 2008 17:09 Sujet du message: there will be blood |
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bonjour a tous je voulais savoir si vous aviez vu ce film . C'est tout simplement un chef d'oeuvre l'interpretation de daniel day lewis et tout simplement epoustouflante |
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max zorin Nombre de messages :

Inscrit le: 18 Oct 2001 Messages: 28592
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Posté le: Mer 16 Avr 2008 19:46 Sujet du message: |
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Bah j'ai dû le zapper, il y avait trop de sorties intéressantes en même temps. Mais je me le réserve en dvd. Les critiques étaient très bonnes et la BA alléchante.  _________________ And did we tell you the name of the game, boy?
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Dark Vador Nombre de messages :


Inscrit le: 28 Aoû 2005 Messages: 13243 Localisation: Haute-Saône (70)
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Posté le: Mer 16 Avr 2008 21:49 Sujet du message: |
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C'est pour ce film qu'il a eu l'oscar, je crois.
Entendu que des éloges pour ce film.  _________________ |
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Stanley Ipkiss Nombre de messages :


Inscrit le: 27 Sep 2002 Messages: 1768 Localisation: st brieuc
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Posté le: Mer 16 Avr 2008 22:23 Sujet du message: |
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pour moi c'est un film largement surestimé où j'ai bien failli m'endormir au ciné. et l'interpretation tutoie toujours le cabotinage histérique  _________________ "moi les voitures je suis contre.A cause de la...........pollution"
Bill clinton a le droit d'embrasser les employés de son parti mais pas les parties de ses employées
-4th MEMBER OF CDN- |
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numéro six Nombre de messages :


Inscrit le: 30 Aoû 2002 Messages: 403 Localisation: Caen
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Posté le: Jeu 17 Avr 2008 06:21 Sujet du message: |
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je passe en coup de vent...
Contrairement à Stanley Ipkiss, je ne me suis pas ennuyer une seconde. Day Lewis campe à un magnifique personnage ambigu dont on ne sait si on doit l'aimer ou le détester (presque à la manière d'un Barry Lindon)... finalement un beau portrait d'une société gangrénée par le pétrodollar et l'extrémisme réligieux... très beau film. |
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pak Nombre de messages :

Inscrit le: 08 Mar 2008 Messages: 109
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Posté le: Mer 30 Avr 2008 23:29 Sujet du message: |
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Bon, je vais essayer de rester mesuré, mais quand même, c'est du grand cinéma qui arbore une facture "à l'ancienne" mais avec des idées d'aujourd'hui : personnages complexes, réalisme des situations, réflexion parfois peu démonstrative (au spectateur de se faire son opinion). Et les paysages sauvages des Etats-Unis n'avaient plus été aussi bien filmés depuis longtemps, à part peut-être par les frères Coen. Peut-être pourrait-on voir, au détour de certains plans un peu poseurs, une propension de l'auteur, avec ses magnifiques images et plans-séquences, à vouloir allumer une petite loupiote avertissant : "attention, vous regardez un chef-d'oeuvre". Mais c'est bien peu de chose devant l'interprétation de Daniel Day Lewis, magistral en homme habité par sa fièvre de forage, dur, sans concession, qui en veut toujours plus et ne doit rien à personne : une attitude de maître que personne ne peut ni ne doit contredire, pas même son propre fils, sinon gare aux conséquences. Une mégalomanie qui peut rappeler un certain Howard Hugues. Une manière aussi de rappeler que les hommes qui ont fait ce pays étaient des durs faisant face à un univers hostile avec peu de moyens mais une volonté de fer. Et enfin, enfin, un film américain qui ne courbe pas l'échine devant la religion, il la défie, l'utilise, la piétine, la nargue... D'ailleurs, on peut remaquer le parallèle malin entre l'évolution du foreur, homme seul ayant sa vision de la future industrie pétrolière et prêt à tout pour réussir, et celle du jeune prophète, plouc paumé dans son coin de cailloux, illumné auto-proclamé homme d'église construisant la sienne par son ascendant sur les âmes simples : tous deux grandissent dans leur propre logique et ambition, sans aucune barrière ni garde-fou. Ces deux puissances mènent de nos jours leur pays : une industrie peu regardante sur les dégâts écologiques et économiques du moment que ça rapporte, un lobbying religieux où n'importe qui peut se déclarer prophète et complètement indépendant de Rome. Du grand cinéma, je me répête, mais l'ambition du réalisateur est à souligner, dans un contexte où le cinéma américain cherche plus généralement l'efficacité rentable. Car cette œuvre n'est pas toujours facile d'accès et certains partis pris peu évidents. Mais c'est du grand cinéma, je me répête encore, décidément... |
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