30 Days Of Night [2007]

[Stanley Ipkiss]

[Lobo]

Bah tu vois qu'on arrive toujours à se comprendre.....
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"La branlette c'est mortel!" D. CARRADINE (08/12/1936-03/06/2009)

[Stanley Ipkiss]

[Lobo]

[the shape]

z'êtes des lopettes
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"Anyone who thinks sunshine is happiness has never danced in the rain." - Unknown

[Stanley Ipkiss]

[the shape]

[Stanley Ipkiss]

[stefan]

30 jours de nuit (7) : Basé sur une idée de départ absolument géniale pour tout fan de films de vampires qui se respecte (merci à l’auteur de la BD dont j’ai oublié le nom), 30 jours de nuit est à quelques détails près une belle réussite.
Le réalisateur exploite à merveille le cadre de l’histoire nous proposant des images magnifiques du début à la fin, depuis ces images du navire échoué annonçant le massacre qui va s’abattre sur cette petite ville d’Alaska vidée de la quasi-totalité de ses habitants jusqu’aux dernières images touchantes qui renvoient au final de Blade II… Entre les deux, du noir et blanc maculé de rouge. Quoi de plus photogénique que du sang sur de la neige immaculée !!
Tout ce sang c’est aussi une des preuves que le film se veut violent, sombre, refusant de céder à une certaine mode du film d’horreur pour adolescents à la recherche de sensations fortes. Le film évite les stéréotypes (personnages caricaturaux), les jeux de mots ou blaguent qui cassent l’atmosphère mais également la surenchère dans le gore. Filmer plutôt sobrement, 30 jours de nuit est glauque retranscrivant ainsi le désespoir dont sont victimes la poignée de survivants.
Pourtant, le film souffre de deux principaux défauts. Premier défaut, le rythme. Non pas que me film en manque (on ne s’ennuie jamais) mais le contexte et le titre du film imposent une contrainte que celui-ci a bien du mal à nous faire ressentir à l’écran. À la fin du film, on a pas du tout le sentiment que 30 jours se sont déroulées, une semaine (et encore…) tout au plus. Par conséquent, on a bien du mal à croire que les personnages aient réussies à survivre 30 jours dans un si petit village alors qu’il était aisé pour les vampires de fouiller toutes les maisons. On passe ainsi de semaine en semaine en essayant d’imaginer comment les personnages ont vécu ces longues nuits et journées.
Autre défaut qui découle peut-être du premier, l’incohérence dans l’enchaînement de certaines séquences. Par exemple, on retrouve le jeune frère du shérif avec les survivants sans que l’on sache comment il bien pu échapper au massacre qui eu lieu au commissariat. Le film est ainsi parsemé de petites séquences « incomplètes » comme si il avait été victime de coupes malheureuses.
Enfin, on regrettera de ne pas en savoir davantage sur les vampires qui sont malgré tout très impressionnants. Leur tenue vestimentaire contraste admirablement avec la bestialité et la cruauté qui se lit dans leur visage… Regard fixe, yeux noirs et dents acérées !
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"S'il peut saigner...
...on peut le tuer"

[Lobo]

[the shape]

[pak]

Ce film a ses fans, et c'est tant mieux. Pourtant... On cherche encore la personnalité du réalisateur (David Slade semblait plus ambitieux avec son déjanté Hard Candy) dans ce film formaté au rythme paresseux et sans suspense. La confrontation humains / vampires ne se produit pas vraiment, car après l'attaque du bled paumé (peut-être le seul moment réussi du film, qui fait penser à un western moderne avec des vampires remplaçant les sanguinaires peaux-rouges), le film se résume à un faux jeu de cache-cache où les survivants s'enferment dans leur cachette et les vampires trainent sur les toits genre chats de gouttières : à partir de ce moment là, il ne se passe plus rien. Le scénariste, qui semble s'en être rendu compte une fois le scripte terminé, a cru bon au dernier moment réécrire des scènes dans lesquelles un humain sort ou est sorti de son abri pour être bouffé : c'est du moins l'impression qu'on en a. Quant aux vampires, aucun trait de caractère ni histoire ni rien, ils repartiront comme ils sont arrivés, sans qu'on ne sache rien d'eux : même les auteurs de films mineurs comme les Blade ont compris que la force d'un film de vampires dépend de la caractérisation de ses créatures. Enfin, quelqu'un pourrait-il montrer à Josh Hartnett d'autres expressions de jeu que la moue boudeuse de l'ado à qui on a refusé une sortie en boite ?

[Arioch]