Contre-Enquête

[Lorenzo007]

Malinowski, Capitaine à la Crim', a l'habitude d'être confronté aux faits-divers les plus durs. Mais lorsque sa propre fille est assassinée, tout bascule. Bouleversés par sa détresse, ses collègues mènent l'enquête au pas de charge et un suspect est bientôt arrêté, puis condamné.
Du fond de sa cellule, celui que tout semble accuser clame son innocence et décide d'écrire à Malinowski. Et s'il était innocent ? Face à la douleur du père qui a obtenu justice, le doute du flic s'installe peu à peu. Pour Malinowski, une contre-enquête solitaire commence...


Voilà un film qui a de quoi mettre le moral à zéro. Je ne suis pas père de famille, mais habitant dans le pays de Dutroux, il est difficile de rester insensible face à ce genre d'histoires sordides et crapuleuses. Frank Mancuso, ex-flic et scénariste de "36" se lance dans la réalisation cinématographique avec un polar au sujet qui fache : la pédophilie. Ici, c'est un flic qui est confronté au viol et à l'assassinat de sa fille de dix ans mais lorsque le suspect numéro un lui écrit pour clamer son innocence, Malinowski décide d'enquêter lui-même après avoir été mis sur une piste d'un ??. habitant tout près du lieu du meurtre. L'occasion d'offrir à Jean Dujardin son premier rôle dramatique était bonne à saisir et le comédien se révèle juste, sobre (tout comme la mise en scène de Mancuso), émotif et époustouflant. Le réalisateur n'hésite pas à pointer du doigt la justice Française, remettant en cause son fonctionnement, ses valeurs et dénonçant ses erreurs pour mieux arriver à une certaine apologie de l'auto-justice vers la fin de l'histoire même si notre héros regrettera son geste. En gros, Contre-Enquête, malgré sa durée ultra courte (1 H 20 sans générique de fin), est un polar bien foutu, sans la moindre scène d'action afin de mieux se concentrer sur l'enquête et sur la vengeance de son héros.

8/10
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Les critiques presses ne savent pas de quoi elles parlent, elles méritent que je leur donne des leçons de cinéma !

[max zorin]

J'attends ce film avec impatience, j'avais beaucoup aimé le côté réaliste de 36 et son style polar sans concession.
Par contre, la présence de Jean Dujardin dans le rôle principal ne dérange-t-elle pas un peu dans ce genre de film "sérieux"? Est-il capable de jouer des rôles dramatiques?

Remarque, il m'avait étonné dans "Convoyeur", il était impeccable.
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And did we tell you the name of the game, boy?

[Lorenzo007]

Ce film confirme en effet que Dujardin est un acteur complet et que les rôles à contre-emploi lui vont à merveille. Il ne faut pas oublier que pour la préparation de son rôle, il est allé consulté des policier au 36, passé du temps avec des membres de la brigade criminelle afin que le film soit réaliste.
Mais notre ami Jean est également papa, ce qui renforce encore plus le côté émotionnel de son personnage qu'il joue à merveille. Il sobre et juste, c'est un acteur que je commence à apprécier de plus en plus.
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Les critiques presses ne savent pas de quoi elles parlent, elles méritent que je leur donne des leçons de cinéma !

[max zorin]

Il était déjà bon dans le registre comique, maintenant, il semble se pencher avec bonheur sur les rôles dramatiques. Il a raison de ne pas s'enfermer dans un seul personnage.
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And did we tell you the name of the game, boy?

[al]

surtout qu'il peut se le permettre, il est bon acteur et comédien

la pièce de théâtre dans laquelle il jouait (sur la balençoire ou un titre comme ça) a été courronnée de succés!