The Queen [2006]

[max zorin]

Dimanche 31 août 1997. La princesse Diana meurt des suites d'un accident de voiture. Cette disparition provoque en Grande-Bretagne un désarroi sans précédent. Au château de Balmoral en Ecosse, Elizabeth II reste silencieuse, apparemment indifférente. Désemparée par la réaction des Britanniques, elle ne comprend pas l'onde de choc qui ébranle le pays. Pour Tony Blair, il appartient aux dirigeants de réconforter la nation meurtrie et il lui faut absolument trouver le moyen de rapprocher la reine de ses sujets éplorés...


Pour être honnête, lors de cette fin d'été 1997, je n'ai pas tellement suivi les actualités sur la mort de la princesse Diana et ses conséquences pour le peuple britannique. Pour tout dire, j'ai fuit toute information se rapportant à cet évènement, dont les retombées médiatiques m'ont instantanément ennuyées.
Je n'avais donc pas ou peu d'idée sur la crise politique dans laquelle le décès de la princesse et la réaction de la famille royale ont plongé la Grande-Bretagne.

C'est donc avec un oeil plutôt critique et un enthousiasme réservé que je suis allé voir hier ce nouveau film de Stephen Frears (les liaisons dangereuses, Mary Reilly, High Fidelity...).

Je ne vais pas m'attarder sur les qualités artistiques du film qui ont été entre temps largement reconnues (cf Oscar de la meilleure actrice pour Helen Mirren).

Ce que je retiens avant tout de ce film, c'est le mélange des genres qu'il effectue: à la fois documentaire et mélo-drame. Si on est stupéfait par la chronologie, l'écho et le traitement médiatiques de cette affaire, on est déchiré par les différents avis partisans en présence. Franchement, je n'aurais jamais pensé que cette histoire ne m'inspirerait autre chose que de la pitié pour un peuple qui se jette avec avidité sur chaque article, histoire ou révélation sur la famille royale publié dans la presse à scandale.

Mais il y a plus derrière ca. C'est ce que tente d'illustrer ce film. Ce n'est pas un film sur la reine Elisabeth 2 et sa morale conservatrice à deux balles, c'est un film sur les rapports ambigus entre la monarchie britannique et son peuple. Son approche humaniste permet au spectateur d'appréhender le sujet différemment. Et c'est ce que j'ai aimé dans ce film.

Quel degré d'authenticité peut-on lui accorder? D'après les critiques lues un peu partout, il raconte la chronologie des évènements avec beaucoup de réalisme et sans trop d'exagération. Est-ce que ca s'est réellement passé comme ca? Faut-il voir dans la mort de Diana un simple accident?
Il ne faut pas chercher dans ce film de réponse ou de théorie sur la question. Je crois que ca n'était pas du tout l'ambition de Stephen Frears ici.
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And did we tell you the name of the game, boy?

[Hélène]

Excellent film et comme tu le dis si bien, ce film n'est pas un énième "article" dans Gala...
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Californication... série jouissive et ultra drôle ! ^^

[anakin®]

[Hélène]

[max zorin]

Hélène:

[Pat 17]

Je suis vraiment curieux de voir ce film... surtout pour le jeu d'Helen Mirren : après avoir joué "la mère" dans Elizabeth I, reine proche de son peuple, il doit être intéressant de la voir jouer "la fille" dans un rôle inverse, d'après ce que tu en dis...

[Zardoz]

Elisabeth 1 la mère, Elisabeth 2 la fille ???

vous confondez pas avec highlander des fois ?


parce que bon il y a quand même quelques siècles qui se sont écoulés entre les 2...
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C'est ça ! Et la marmotte emballe elle-même le chocolat dans le papier-alu ???

[anakin®]

Tu veux dire qu' Henri III n'est pas le père de Henri IV?
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[max zorin]

Zardoz: