[CR] Vos Séances Ciné 2007

[Lorenzo007]

HANNIBAL RISING


Les producteurs nous ont servi Hannibal a toutes les sauces : suite (Hannibal), préquel (Dragon Rouge), suite du préquel (Le Silence des Agneaux) et maintenant, le préquel du préquel (ouuhh que c'est compliqué) ! Après Batman et James Bond, c'est au tour des débuts du fascinant Hannibal Lecter qu'on peut voir sur grand écran. Pendant deux heures, on comprendra pourquoi et comment Dr.Lecter est devenu le cannibale le plus célèbre de l'histoire du cinéma et ce nouvel opus est assez chargé en émotion. On y montre Hannibal traumatisé par les horreurs de la guerre et par la disparition de sa petite soeur, mangée par des soldats Russes en 1944. Huit ans plus tard, le jeune étudiant en médecine décide de se venger, et ce ne sera pas propre du tout ! Le film de Peter Webber, dont la beauté plastique est hallucinante, présente un personnage torturé, intelligent mais tellement attachant que ses actes sont absolument pardonnables. Gaspard Ulliel campe un Hannibal fort charismatique, sûr de lui et sa gueule d'ange le rend encore plus inquiétant. La vengeance est dûre, délicieusement crapuleuse mais assez jouissive dans le sens où l'on souhaite que les ennemis de Lecter crèvent une bonne fois pour toute. Cong Li est magnifique, comme d'habitude. Malgré une intrigue prévisible et un manque de gore (c'est sanglant, mais trop raisonnable à mon goût), le suspense est assez bien maîtrisé pour que l'on ne s'ennuie pas. Une jolie réussite !

7.5/10

Je limite un peu le ciné à partir de maintenant, reprise vers le 7 mars.

MAJ de mon classement ciné 2007 :

1. INLAND EMPIRE (10/10)
2. Letters From Iwo Jima (10/10)
3. Das Leben der Anderen (9/10)
4. La Môme (9/10)
5. Fur : Un Portrait Imaginaire de Diane Arbus (9/10)
6. The Last King of Scotland (8.5/10)
7. Bobby (8.5/10)
8. Cashback (8/10)
9. Rocky Balboa (8/10)
10. Blood Diamond (8/10)
11. Hannibal Rising (7.5/10)
12. Pars Vite et Reviens Tard (7.5/10)
13. Truands (7.5/10)
14. Odette Toulemonde (6/10)
15. Night at the Museum (6/10)
16. Nue Propriété (5/10)
17. The Illusionist (4/10)
18. A Good Year (3/10)
19. The Pursuit of Happyness (2/10)
20. Taxi 4 (0/10)
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Les critiques presses ne savent pas de quoi elles parlent, elles méritent que je leur donne des leçons de cinéma !

[Vance]

Inland Empire, gros choc visuel (et sonore : une bande son inouïe !) de près de 3h, impossible à résumer et difficile à appréhender, mais totalement indispensable pour les fans de Lynch. Très grand moment de cinéma, même si c'est parfois limite n'importe quoiesque. 9/10
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Marge: This is the worst thing you've ever done.
Homer: You say that so often that it lost its meaning.

[Hélène]

Cet après-midi:

Pars vite et reviens tard: on me l'avait conseillé en me disant que c'était dans le même genre que "Ne le dis à personne" et comme j'avais adoré ce dernier, j'y suis allée. Après l'avoir vu, je ne vois pas trop en quoi c'est ressemblant, si ce n'est le genre (film policier).
Scénario assez original pour un policier, même si j'ai trouvé quelques scènes plutôt surréalistes. En revanche, j'ai trouvé que l'histoire "d'amour" était très plate, complètement inutile et pas très crédible.
Bref, dans l'ensemble, ça m'a plu et je ne me suis pas ennuyée (j'ai quand même largement préféré "Ne le dis à personne"...)

MAJ Classement 2007:

1. Pars vite et reviens tard 8/10
2. Blanche-Neige, la suite 7/10
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Californication... série jouissive et ultra drôle ! ^^

[xanderross]

Une nuit au musée

Beh que dire si ce n'est que c'est du grand Ben Stiller, j'adore, l'histoire est fun, pas de sentimentalisme à 2 balles, en fait c'est un peu un Jumanji à la sauce ben Stiller.

Tout les acteurs sont excellent, surtout Robin Williams en Roosevelt.


Ghost Rider

Bon c'est mieux que Spawn, Dardevil (mais pas la DC) et X-men 3, mais c'est pas encore ça. Si Cage et Mendes sont bien dans leur rôle, les mechants meurts bien trop vite car le réal. met peut etre un peu trop de temps à développer le personnage de Blaze, mais développe pas assez les personnages secondaires (Eva Mendes) et le cavalier est expedier un peu trop vite.

Les mechants sont eclipser, expedier trop vite, et c'est vraiment dommage, car il y avait du potentiel.

Côté SFX, idem, ca alterne entre le très bon (la sortie de l'eau ou la chevauchée avec le cavalier) et le pas top (les gros plan sur le crane).

Donc résultat, un film bancal, qui hésite entre le traitement à la X-Men et la vitesse de traitement d'un Spawn.



Classement 2007

1: Une nuit au musée: 17/20
2: Ghost Rider: 15/20
3: Rocky Balboa: 10/20
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Panasonic 50G20S / Yamaha RXV465 / Focal Sib & Cub² / PS3 slim 250Gb / X360S 250Gb

[Dark Vador]

Classement des films vus en 2007:

1 Rocky Balboa 8,5/10

2 Ghost Rider 8/10

3 blanche-Neige, la suite 7/10

4 Eragon 4,5/10


Ghost Rider:

Adapter un super héro des années 70-80 et qui n'a plus trop la côte était un pari ôser. Le réalisateur Mark Steven Johnson s'en sort pas trop mal même s'il n'évite pas certains clichés sur la transformation de Johnny Blaze en Ghost Rider.
J'ai apprécié les effets spéciaux (lorsque Nicolas Cage se transforme pour la première et sa moto qui est terrible) et le fait qu'il obtienne ses pouvoirs en pactisant avec le Diable (contrairement à certains super héros qui sont trop propre sur eux). Par contre, le "bad guy" de service (Blackheart) et ses sous-fifres sont peu charismatiques et se font renvoyer en Enfer de manière un peu trop expéditive.
Bref, on passe un bon moment et j'aimerais bien une suite mais avec un Ghost Rider plus fouillé et des méchants qui en jettent.
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[Lorenzo007]

DREAMGIRLS

L'idée de départ était très bonne : retracer l'ascension des Supremes jusqu'à leur séparation. Pour de sombres raisons de droits, cette idée a été abandonée et les scénaristes ont du tout changer mais l'histoire s'inspire grandement de l'ancien groupe de Diana Ross et le résultat final est assez convaincant. Il n'y a pas une scène sans chansons ou chorégraphie permettant de donner au film un rythme qui ne faiblit jamais.
D'un point de vue purement vocal, c'est lourd mais très bon : Beyoncé a enfin appris à chanter, Jennifer Hudson a une voix superbe et Eddie Murphy est étonnant sur plusieurs points, notamment sur le chant, la danse et dans son jeu qui révèle d'autres talents de l'acteur jusqu'ici inconnus et force est de constater qu'il obtient ici son meilleur rôle.
Malheureusement, Dreamgirls n'évite pas les clichés inévitables d'un film musical tout public avec un côté tire-larmes parfois dérangeant : la meilleure chanteuse se fait jeter du groupe pour mieux glorifier une pin-up mais décide de revenir à la fin, le producteur qui finit par avoir de gros problèmes judiciaires ou le frère qui veut redonner une chance à soeur, mais quand il faut plaire à l'Académie, tout cela est inévitable.
Malgré ces petits défauts, Dreamgirls est une très bonne comédie musicale qui met de bonne humeur et qui confirme le génie musical de cette grande époque qui était celle de la Motown.

7.5/10

Prochaines séances : The Fountain (demain), Smokin'Aces (jeudi), Contre-Enquête (vendredi) et Apocalypto (lundi).
MAJ de mon classement lundi soir.
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Les critiques presses ne savent pas de quoi elles parlent, elles méritent que je leur donne des leçons de cinéma !

[max zorin]

Lorenzo, à ce que je vois, c'est reparti pour un tour, les séances de cinoche quasi-quotidiennes!?
Tu es critique de cinéma ou quoi?
Moi, c'est le Pérou quand j'arrive à me faire 2 séances par mois...

La prochaine sera j'espère Das Leben der Anderen, ce WE. Il y a aussi Pan's Labyrinth qui vient de sortir... Arggh!!! Si seulement j'avais un peu plus de temps...
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And did we tell you the name of the game, boy?

[Lorenzo007]

[max zorin]

C'est clair, à ce prix-là! Cela dit, il faut avoir le cinoche au coin de sa rue. Dans mon cas, le ciné le plus proche est dans l'arrondissement voisin, c'est difficile d'y aller en semaine...
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And did we tell you the name of the game, boy?

[Lorenzo007]

SMOKIN' ACES

C'est la première fois que je vois un film de Joe Carnahan et le bougre a beaucoup de talent ! Mise en scène speedée, montage survitaminé, photographie lumineuse font partie de ce qu'on retiendra le plus du point de vue technique.
Artistiquement, Smokin' Aces est un film policier réussi, très fun, parfois décalé avec des personnages hauts en couleurs, complètement cinglés et leur folie est admirablement retranscrite en images : ça flingue, ça tronçonne et ça fait gicler le sang à tout va lors d'incroyables scènes d'action pétaradantes et explosives.
Malgré une fin qui traîne un peu en longueur (le twist final est bien amené), Carnahan signe un polar jouissif et sans concessions.
Un film très fun !

7.5/10


THE FOUNTAIN

Bon, voici mon avis un peu plus argumenté suite à une seconde vision. Fable métaphysique à la portée immense mais sobre et intimiste dans sa mise en scène, The Fountain n'est rien d'autre qu'une expérience cinématographique unique en son genre, grâce à un festival d'émotions à faire pleurer les spectateurs les plus sensibles et aussi grâce à un esthétisme à couper le souffle (jamais une telle photographie ne m'a parue aussi magnifique depuis longtemps) et des acteurs habités par leur personnage : Hugh Jackman confirme son immense talent et montre qu'il est fait pour jouer des rôles dramatiques, Rachel Weisz en plus d'être divinement belle est tout simplement fabuleuse, apportant au film l'émotion et la grandeur qu'Arronofsky voulait donner. Même si The Fountain mérite plusieurs visions afin de mieux le comprendre, il n'est rien de plus que la plus belle histoire d'amour filmée depuis bien longtemps. Une oeuvre unique, à voir impérativement pour découvrir un cinéma nouveau, un cinéma qui bouleversera les générations futures.

10/10

Prochaines séances : Contre-Enquête (vendredi), Apocalypto (lundi), The Good German (14/03) et Angel (15/03).

MAJ de mon classement lundi soir.
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Les critiques presses ne savent pas de quoi elles parlent, elles méritent que je leur donne des leçons de cinéma !

[Lorenzo007]

CONTRE-ENQUETE

Voilà un film qui a de quoi mettre le moral à zéro. Je ne suis pas père de famille, mais habitant dans le pays de Dutroux, il est difficile de rester insensible face à ce genre d'histoires sordides et crapuleuses.
Frank Mancuso, ex-flic et scénariste de "36" se lance dans la réalisation cinématographique avec un polar au sujet qui fache : la pédophilie. Ici, c'est un flic qui est confronté au viol et à l'assassinat de sa fille de dix ans mais lorsque le suspect numéro un lui écrit pour clamer son innocence, Malinowski décide d'enquêter lui-même après avoir été mis sur une piste d'un ??. habitant tout près du lieu du meurtre.
L'occasion d'offrir à Jean Dujardin son premier rôle dramatique était bonne à saisir et le comédien se révèle juste, sobre (tout comme la mise en scène de Mancuso), émotif et époustouflant.
Le réalisateur n'hésite pas à pointer du doigt la justice Française, remettant en cause son fonctionnement, ses valeurs et dénonçant ses erreurs pour mieux arriver à une certaine apologie de l'auto-justice vers la fin de l'histoire même si notre héros regrettera son geste.
En gros, Contre-Enquête, malgré sa durée ultra courte (1 H 20 sans générique de fin), est un polar bien foutu, sans la moindre scène d'action afin de mieux se concentrer sur l'enquête et sur la vengeance de son héros.

8/10
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Les critiques presses ne savent pas de quoi elles parlent, elles méritent que je leur donne des leçons de cinéma !

[gantz]

Salut ! 2 petites critiques au passage sur 2 bons films

Little Children

Derrière ce titre assez mystérieux se cache une comédie dramatique réalisé par Todd Field, auteur du remarqué In the bedroom.

A la manière d?un Allan Ball (American beauty) ou d?un Marc Cherry (Desperate housewives) Todd Field dépeint le quotidien d?habitant d?un même quartier et qui se trouvent confrontés à des choix qui marqueront durablement le reste de leur vie.

Loin du cynisme ou de la comédie de boulevard, Todd Field pose un regard humaniste lucide sur ces personnages et un peu comme un entomologiste étudie leur comportement face à leur interrogations sans jamais ne porter de jugement (le cas de l?exhibitionniste est exemplaire)

Bénéficiant d?un casting solide (Winslet, Connely, Wilson) le film tire avant toute chose sa force de son scénario adapté d?une nouvelle Tom Perrota, les extraits repris en voix off et les dialogues brillent d?ailleurs par leur finesse et leur intelligence.

La lenteur de l?intrigue, l?apparente banalité des thèmes abordés ainsi que l?enchaînement un peu convenu des situations pourrait en rebuter certains, ce serait pourtant passé à coté d?un beau film psychologique qui plus est fort bien réalisé et qui a en plus le bon goût d?éviter la facilité en s?achevant sur une note plutôt positive.

ma note : 6/10



A la recherche du bonheur
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A la recherche du bonheur est le quatrième film de Gabriele Muccino mais c?est le premier tourné en anglais et sur le territoire américain. Pour l?occasion il s?est offert les services du très bankable Will Smith.

Chris Gardner est représentant à son compte en matériel médical, les affaires sont plutôt mauvaises et son couple se désagrège. Sa femme ne supportant plus cette vie difficile décide de le quitter, Ayant pour ambition de travailler dans le monde de la finance, Chris Gardner se lance à corps perdu dans cette entreprise entraînant avec lui par la même occasion son fils dont il a obtenu la garde (officieuse) dans des situations de plus en plus délicates.

Bon choix que celui de Gabriele Muccino (auteur du sublime mélo souviens-toi de moi) pour mettre en scène cette relation pas toujours évidente entre ce père et son fils, la réalisation alerte, tendance «pris sur le vif» assure un rythme entraînant pour ne pas dire effréné à cette quête du bonheur, les pauses tendresses ponctuant le métrage offrent de beaux moments d?intimité partagés

C?est peu dire que Will Smith excelle dans ce rôle taillé sur mesure qui lui permet de passer par toutes les gammes d?émotion, la transformation pour entrer dans la peau de ce personnage réel est discrète mais se révèle saisissante d?authenticité. Du reste sa nomination à l?oscar du meilleur acteur est des plus mérité.

A la recherche du bonheur sans être un chef d??uvre est un joli film qui pèche un peu par l'abondance de bons sentiments mais séduit par son traitement réaliste et empathique sans pour autant sombrer dans la complaisance (le personnage que joue Will Smith n?étant pas vraiment ménagé).

Ma note : 5/10


a+

[Lorenzo007]

APOCALYPTO

Mel Gibson signe avec Apocalypto le film d'aventures le plus barbant qu'il m'ait été donné de voir. Je m'attendais à un film historique sur la fin de la civilisation Maya, je me suis trompé, ce n'est qu'une énorme chasse à l'homme de plus de deux heures pendant laquelle Gibson fait une déclaration d'amour à la violence, au morbide, au sanguinolent à croire que c'est un détraqué mental qui doit être enfermé. Sa mise en scène ne ressemble à rien : ça bouge dans tous les sens, ça gigote à fond, ça ne pose jamais la caméra pour laisser un peu de répit au spectateur, tout est illisible ! Seuls les maquillages sauvent l'ensemble du naufrage total, mais Gibson baisse dans mon estime.

2/10

Prochaines séances : The Good German et Angel.

MAJ de mon classement ciné 2007 :

1. INLAND EMPIRE (10/10)
2. The Fountain (10/10)
3. Letters From Iwo Jima (10/10)
4. Das Leben der Anderen (9/10)
5. La Môme (9/10)
6. Fur : Un Portrait Imaginaire de Diane Arbus (9/10)
7. The Last King of Scotland (8.5/10)
8. Bobby (8.5/10)
9. Cashback (8/10)
10. Contre-Enquête (8/10)
11. Rocky Balboa (8/10)
12. Blood Diamond (8/10)
13. Dreamgirls (7.5/10)
14. Smokin?Aces (7.5/10)
15. Hannibal Rising (7.5/10)
16. Pars Vite et Reviens Tard (7.5/10)
17. Truands (7.5/10)
18. Odette Toulemonde (6/10)
19. Night at the Museum (6/10)
20. Nue Propriété (5/10)
21. The Illusionist (4/10)
22. A Good Year (3/10)
23. The Pursuit of Happyness (2/10)
24. Apocalypto (2/10)
25. Taxi 4 (0/10)
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Les critiques presses ne savent pas de quoi elles parlent, elles méritent que je leur donne des leçons de cinéma !

[stefan]

La nuit au musée (5/10) : Pas grand-chose à dire sur ce film : un bon divertissement soutenu par de bons effets spéciaux et des comédiens convaincants. Ben Stiller est parfait en gardien de nuit gaffeur. Quelques séquences assez drôles et un ensemble bien rythmé que le coté moralisateur ne vient pas gâcher. A noter l?amusante prestation de Mickey Rooney en vieux gardien agressif.

Dreamgrils (6/10) : Agréable comédie musicale qui pourrait d?une certaine manière retracer l?histoire de la Motown. L?ensemble ne parait pas d?une grande originalité mais les acteurs et le rythme du film (et surtout de la musique) rendent le tout particulièrement recommandable. Le film offre de très bons morceaux musicaux dans des styles assez variés qui piochent parmi les plus grands succès de la musique noire des 60?s ou des 70?s. À ce titre, Eddie Murphy offre une remarquable imitation de James Brown. Outre la voix de Jennifer Hudson, Eddie Murphy est l?autre révélation de ce film. Il est particulièrement convaincant dans la peau d?un chanteur qui va passer du statut de star à celui de has-been. Incontestablement son meilleur rôle depuis de (très ?) nombreuses années?
Dreamgirls est une nouvelle fois l?occasion de dénoncer le racisme et les inégalités sociales qui gangrènent l?histoire de l?Amérique à travers l?évocation des émeutes de la fin des 60?s liées notamment à la guerre du Vietnam.

Michou d?Auber (6/10) : Malgré une certaine naïveté et une certaine simplicité dans le propos, difficile de ne pas s?attacher à un tel film tant celui-ci est sincère. A l?échelle d?un village, le film montre assez efficacement les conséquences des « événements » d?Algérie sur la société française d?autant plus que le film se déroule au cours des deux dernières années du conflit. Si le film choisit clairement son camp, celui-ci ne sombre pas pour autant dans le manichéisme et le personnage de Gérard Depardieu, Georges, est à l?image de la tolérance que le film véhicule. Il dénonce de nombreux préjugés et un racisme de tradition plutôt qu?un racisme de conviction. Un film attachant à l?image de Michou (Messaoud) et de Georges, interprété avec émotion par un Gérard Depardieu nettement plus sobre qu?à l?accoutumé.

Hannibal Lecter : Les origines du mal (7/10) : Excellente surprise que cette préquelle dont je n?attendais pourtant pas grand-chose. Non seulement l?intrigue dévoile très efficacement les raisons qui ont fait d?Hannibal Lecter le « monstre » que l?on connaît mais surtout, l?ensemble est particulièrement bien emballé. La première partie du film qui débute au cours de la seconde guerre mondiale en Lituanie est sidérante dévoilant ce que la guerre a de plus ignoble : la lâcheté et la collaboration. La seconde partie, plus « calme » réserve tout de même son lot de séquences morbides et assez gores qui vont crescendo avec la montée en puissance (et en violence) d?Hannibal. Et si Hannibal est si convaincant, c?est grâce à la bonne performance de Gaspard Ulliel dont l?apparente naïveté du bonhomme contraste violemment avec ses actes. Lors de certaines séquences, on reconnaît dans les attitudes d?Hannibal jeune, celles d?Hannibal « vieux » interprété par Anthony Hopkins. On retrouve ce coté animal, l?attitude sadique du prédateur qui prend un certain plaisir à jouer avec sa proie avant de l?achever. Les mises à mort sont de plus en plus cruelles et malgré tout, on a bien du mal à lui en vouloir. Au contraire, jamais au court du métrage on ne ressent le moindre sentiment négatif face à la croisade menée par Hannibal, à l?exception de la peur inspirée par le personnage. Et au milieu de ce monde de brutes, il y a? Gong Li qui affiche une fragilité et une sensualité dont elle seule a le secret? Quelle beauté. J?en profite d?ailleurs pour faire une parenthèse concernant la Cité Interdite qui doit sortir sur nos écrans prochainement. J?ai vu la BA et ça va être difficile de se concentrer sur le film vu le décolleté affiché par l?actrice?
Esthétiquement le film est une belle réussite : images sublimes, musique envoûtante? Grâce à son casting international et grâce au fait que le film se déroule essentiellement en France (très bonne reconstitution), on a très clairement le sentiment d?assister à une production européenne à mille lieues du blockbuster américain. Le film est baigné d?une sensibilité européenne très influencée par le cinéma italien des 60?s ou 70?s.


01/ Apocalypto 8
02/ Rocky Balboa (7)
03/ Bobby (7)
04/ Le serpent (7)
05/ Hannibal Lecter: Les origines du mal (7/10)
06/ Little children (6)
07/ Michou d'Auber (6/10)
08/ Dreamgirls (6/10)
09/ La nuit au musée (5/10)
10/ A la recherche du bonheur (5)
11/ Pars vite et reviens tard (4)
12/ Bad times (4)
13/ Jacquou le Croquant (4)
14/ Truands (4)
15/ Hollywoodland (4)
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"S'il peut saigner...
...on peut le tuer"

[al]

je n'ai pas trouvé de post pour ce film!

alors La Cité Interdite

hier, séance de 16h30
blindée de monde!! (ciné à 3.5 ? durant jours donc forcément)
on se retrouve au deuxième rang (aïe), rien que la couleur de la toile me pique les yeux, enfin pas grave
la séance commence et là une explosion de couleurs
magnifique
l'histoire bateau ou plutôt redondante dans ce genre de film (amour impossible, trahison, fierté, vertu, liens du sang, recherche du pouvoir) reste en retrait, car bien évidemment, la beauté des images, les couleurs, l'esthétique des combats font que c'est un réel bonheur de regarder avec des yeux tous brillants des gens se faire masacrer
hééé oui ce film est beau à voir, pas à suivre mais à voir pour le feu d'artifice et le talent des acteurs
Gong Li est (oui belle) droite, elle est fière et déborde d'amour et de haine

bref j'ai bien aimé mais pas pour l'histoire, comme vous l'aurez deviné

[stefan]

Je n'ai jamais accumlé un tel reard concernant les CR des mes séances ciné... Je vais essayer dans les jours suivants, mais il y a du boulot...

300 (7/10): Inutile de chercher l'authenticité historique dans ce film. 300 est un film volontairement démesuré voire exacerbé aussi bien dans la représentation de l'affrontement que dans celles des personnages parfois très caricaturaux. Néanmoins, cette démesure est entièrement au service de l'exploit (de la légende serait on tenté de dire...) réalisé par ces spartiates face à un ennemi largement supérieur en nombre.
Visuellement le rendu est (malgré mes craintes après avoir vu la BA) exceptionnel et contribue pleinement à rendre le spectacle épique. Même les rares moments calmes ne ralentissent pas le rythme du film. Je laisserai de coté la polémique concernant la vision "nazie" des spartiates qui est selon moi hors propos...

Le prix à payer (4/10) : Plus pathétique que comique, le film propose une réflexion sur l?usure de la passion amoureuse et la routine du couple. Certes, ce n?est pas un thème nouveau, mais ce qui est nouveau, c?est de comparer deux couples : l?un vivant dans le luxe, l?autre dans une situation plus proche du couple moyen. Si le film propose quelques séquences assez drôles, il s?essouffle rapidement à cause de ce choix de ne pas s?orienter vers la comédie « pure ».
Rien à dire côté casting même en ce qui concerne Clavier nettement plus sobre qu?à l?accoutumer. La relation Clavier-Lanvin donne lieu à de très bonnes scènes (rappelant par moment celle du couple Depardieu-Elmaleh dans Olé), qu?elles soient drôles ou non.

Les vacances de Mr. Bean (4/10) : Après la catastrophe du premier film (qui portait si bien son titre), difficile de faire pire mais également difficile de faire beaucoup mieux. Ce film montre une nouvelle fois que Mr. Bean est avant tout destiné à faire rire par le biais de sketchs dont la durée ne doit pas excéder les 15 ou 20 minutes. Comme pour le premier film, il faut reconnaître que certaines séquences sont très drôles car le talent de Rowan Atkinson est indéniable dès qu?il s?agit d?incarner ce personnage devenu culte. Mais en dehors de quelques séquences, on s?ennuie ferme et on a du mal à suivre ces péripéties maladroitement amenées par une intrigue aussi creuse que prévisible. Le film est ponctuellement drôle et prouve que le cinéma n?est pas le format favori des aventures de Mr Bean.

Lettres d?Iwo Jima (7/10) : Etant donné la réussite constituée par Mémoires de nos pères et étant donné le talent de Clint Eastwood, difficile d?imaginer que ce second film serait moins bien. Il ne pouvait être qu?aussi bien voire même un peu mieux selon moi. Comme pour Mémoires de nos pères, Clint Eastwood dénonce une nouvelle fois l?absurdité de la guerre mais cette fois-ci à travers le témoignage de soldats japonais tiraillés entre leur devoir et leur volonté de survivre. Le film offre une vision parfaitement réaliste de l?enfer qu?ont vécu ces soldats japonais enfouis dans des grottes constamment bombardés et on comprend que la volonté de certains en prenne un coup.
La représentation des soldats japonais dans le cinéma américain est généralement assez simpliste (tout comme le représentation des soldats nazis) et on insiste trop souvent sur la discipline, l?endoctrinement de ces soldats occultant ainsi l?aspect humain. L?objectif des films, aussi élémentaire soit-il, est avant tout de montrer que soldats américains et soldats japonais ne sont finalement pas si opposés que ça? Tous ont les mêmes préoccupations : remplir leur devoir, protéger leurs proches pour espérer les retrouver un jour.
Encore du grand Clint Eastwood? en attendant la suite.

Le nombre 23 (6/10) : L?exemple type du film dans lequel il faut se laisser entraîner sans trop se poser de questions pour apprécier pleinement le « spectacle ». De ce coté là, le film emploie les grands moyens pour nous balader à loisir entre imaginaire et réalité proposant par moment d?étranges séquences dignes de figurer dans un film de David Lynch (toutes proportions gardées bien sûr...).
Le film joue également sur la théorie du « complot » à travers cette symbolique tournant autour du nombre 23. Certes le spectateur n?est pas dupe et s?attend à un rebondissement ce qui du coup amortit beaucoup l?impact du dénouement. Néanmoins, le film est suffisamment passionnant pour se laisser prendre au jeu. Quant à Jim Carrey, s?il n?est pas ridicule dans son rôle de paranoïaque, il n?est pas non plus totalement convaincant.


01/ Apocalypto 8
02/ 300 (7)
03/ Rocky Balboa (7)
04/ Bobby (7)
05/ Lettres d'Iwo Jima (7)
06/ Le serpent (7)
07/ Hannibal Lecter: Les origines du mal (7)
08/ Little children (6)
09/ Michou d'Auber (6)
10/ Massacre à la tronçonneuse: Le commencement (6)
11/ Dreamgirls (6)
12/ Le nombre 23 (6)
13/ La nuit au musée (5)
14/ Scorpion (5)
15/ A la recherche du bonheur (5)
16/ Le prix à payer (4)
17/ Pars vite et reviens tard (4)
18/ Bad times (4)
19/ Jacquou le Croquant (4)
20/ Truands (4)
21/ Hollywoodland (4)
22/ Les vacances de Mr Bean (4)
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"S'il peut saigner...
...on peut le tuer"

[Lorenzo007]

300

Snyder était attendu au tournant avec cette adaptation de BD très attendue et déjà qualifiée de "culte" avant sa sortie (ce qui a le don de m'énerver). Alors que je m'attendais à un peplum pur et dur, je me suis retrouvé face à un mélange de peplum et d'heroic fantasy, ce qui m'a empêché d'apprécier complètement le film. Quel est l'intérêt de sortir des monstres pour un film de ce genre ? Ca a de quoi perturber le spectateur qui se demande face à quel truc il est. 300 n'est pas exempt de défauts : abus de ralentis, du sang en images de synthèse assez mal foutu (le pire, c'est que les guerriers n'en ont pas sur eux après les combats, n'importe quoi !) et Gerard Butler gueule, surjoue malgré un charisme assez incroyable. Heureusement que Snyder fait une fois de plus démonstration de son grand talent de metteur en scène : photographie somptueuse, plans magnifiques, combats nerveux mais bien filmés, etc... En gros, un divertissement honorable (je n'en attendais rien d'exceptionnel de toute façon) et agréable à regarder mais son côté irréaliste est parfois insupportable.

6/10

Prochaines séances : Golden Door et Hell Phone.

MAJ de mon classement dans la première semaine d'avril.
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Les critiques presses ne savent pas de quoi elles parlent, elles méritent que je leur donne des leçons de cinéma !

[xanderross]

Smokin' Aces

Bon Carnahan est un peu comme Snyder, c'est son second film, comme lui il sort des clip et de la pub et comme Snyder il à réaliser 2 excellent film.
Smokin' Aces est un très bon film policier, un peu décalé par ses personnages, on dirait du Guy Ritchie puissance 1000, le film est completement bourreé au emphet, il est speed, presque pas de temps mort à part un leger renlentissement vers la fin (d'un côté, ça nous permet de souffler).
Carnahan n'y vas pas molo, ça dézingue à tout va, à coup de tronçonneuse, de machette, de carte à jouer et même avec un fusil de sniper.
Les acteurs sont tous à fond, même Alicia Keys est joue bien.


300

Bon que dire, il ne pas le voir comme un recit historique mais comme une transposition de la BD de Miller (ce qu'il est en fait). A partir de là, on prend grave sont pied, les combats sont excellent, pour ma part je n'ai pas trouvé d'abus de ralentit mais bon...
L'image est superbe, les couleurs, les décors.
Gerard Butler est méconaissable comparé à "Prisonnier du temps".
Les scènes d'action sont impressionnante, certes répétitives mais elles calmes.
Côté musique je suis resté sur le cul car il fallait oser mettre du "hard rock" pendant les combats.

Pour les journalistes comme libé qui ont vu des truc extremistes, il faut vite qu'ils changent de boulot car j'ai jamais vu une critique aussi conne que la leur.



Prochain film: SUNSHINE de Danny Boyle

Classement 2007

1: Smokin' Aces: 19/20
2: 300: 18.5/20
3: Une nuit au musée: 17/20
4: Ghost Rider: 15/20
5: Rocky Balboa: 10/20
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Panasonic 50G20S / Yamaha RXV465 / Focal Sib & Cub² / PS3 slim 250Gb / X360S 250Gb

[Hélène]

Dernièrement:

- Ecrire pour exister: avec Hilary Swank que j'aime de plus en plus, ce film à la "Esprits Rebelles" m'a bien plu. Au départ, ne sachant pas que c'était une histoire vraie, je trouvais que c'était un peu gros la jeune prof qui veut tellement que ses élèves s'en sortent qu'elle fait des p'tits boulots à côté pour leur payer des bouquins neufs, des sorties au resto et au musée. Mais quand on sait que ça a existé, on ne peut que lui tirer notre chapeau! On voit aussi pas mal la vie des gangs aux USA, ce qui est effrayant... Bref, un bon film. Une seule chose... pourrie: le titre!

- Contre Enquête: eh bien, on est loin des grimaces à la Brice de Nice! L'histoire n'est pas extraordinaire, mais elle nous décrit ce qu'on lit tous les jours dans le journal avec beaucoup de justesse, personne n'en fait trop. La fin est plutôt inattendue... Enfin Jean Dujardin montre qu'il peut jouer dans autre chose que dans des conneries! Je l'adorais dans "Un gars, une fille", mais là, il nous montre enfin qu'il a un réel talent pour des rôles différents.


MAJ Classement 2007:

1. Ecrire pour exister 8,5/10

2. Pars vite et reviens tard 8/10

3. Blanche-Neige, la suite 7/10
Contre enquête 7/10
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Californication... série jouissive et ultra drôle ! ^^

[Lorenzo007]

BREAKING AND ENTERING (Par Effraction)


Pour ma première découverte du cinéma d'Anthony Minghella, j'en attendait beaucoup plus, peut-être trop, et j'ai été déçu.
Et pourtant, le sujet ne manque pas d'originalité : un jeune bourgeois patron d'entrerprise sans cesse stressé par les multiples cambriolages de ses locaux marié à une Suédoise mal dans sa peau qui finira par rencontrer une jolie réfugiée Bosniaque dont le fils est un apprenti cambrioleur. Et comme par hasard, les destins vont se croiser et Monsieur tombera amoureux de la belle Juliette. Et c'est ce côté romantique qui m'a gêné, je pensais que j'allais voir un thriller sentimental bien ficelé alors que tout est prévisible. A cause d'un rythme lent et jamais soutenu (les scènes avec la prostituée sont saoûlantes), j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce film qui avait pourtant un joli potentiel.
Il reste cependant la superbe mise en scène et le jeu parfait des acteurs pour sauver le film d'un ennui certain.
Une belle déception.

5.5/10

Prochaines séances : Golden Door (Nuovomondo), Music & Lyrics, Hell Phone et Running With Scissors.
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Les critiques presses ne savent pas de quoi elles parlent, elles méritent que je leur donne des leçons de cinéma !