[CR] Vos Séances Ciné 2007

[Lorenzo007]

ODETTE TOULEMONDE

Je ne me suis jamais intéressé aux bouquins et aux pièces de théâtre d'Eric-Emmanuel Schmitt, c'est donc par simple curiosité que je suis allé voir son premier film qui rappelle sans nul doute Amélie Poulain. Au final, la surprise est assez bonne.
Schmitt y décrit avec justesse le clivage "intellos-Français moyens" en insistant sur l'émotion et sur la sagesse qu'il a réussi à insuffler à ses personnages, tous différents et hauts en couleurs.
Même si certains clichés sont inévitables (les habitants de Charleroi sont des gros jacky, l'héroïne qui change d'avis concernant l'amour qu'elle porte à son idole) et que quelques scènes sont très guimauve, Schmitt signe un film attachant, frais, drôle et parfois triste, faisant passer au spectateur un moment agréable dont on aurait de plus en plus besoin.

6/10


THE LAST KING OF SCOTLAND

Alors que l'excellent Blood Diamond est à peine sorti dans les salles obscures, Hollywood montre une fois de plus s'intéresser de très près aux pays Africains sous un joug dictatorial.
Ici, on remonte dans le temps, en 1970 exactement, année dans laquelle le Général Idi Amin Dada prend le pouvoir en Ouganda, promettant à ses habitants de changer le pays rapidement. Il nomme un jeune médecin Ecossais en tant que docteur et conseiller personnel, avant que ce dernier ait envie de rentrer chez lui après avoir découvert la folie meurtrière d'Amin.
N'y allons pas par quatre chemins, The Last King of Scotland est un excellent film, porté par une bande son formidable rendant certaines scènes encore plus stressantes et magnifié par un Forest Whitaker habité dans son rôle de dictateur qui mérite amplemeent l'Oscar.
Même si la fin est prévisible (le quart d'heure qui la précède est un modèle de suspense), le long-métrage de Kevin MacDonald nous fait prendre conscience de ce qu'est réellement la dictature par des images chocs et violentes (une violence qui n'est jamais gratuite).
Un film dur, mais très utile.

8.5/10

Prochaines séances : Inland Empire, La Môme et Night at the Museum.

MAJ de mon classement ciné 2007 :

1. Das Leben der Anderen (9/10)
2. Fur : Un Portrait Imaginaire de Diane Arbus (9/10)
3. The Last King of Scotland (8.5/10)
4. Bobby (8.5/10)
5. Cashback (8/10)
6. Rocky Balboa (8/10)
7. Blood Diamond (8/10)
8. Pars Vite et Reviens Tard (7.5/10)
9. Truands (7.5/10)
10. Odette Toulemonde (6/10)
11. Nue Propriété (5/10)
12. The Illusionist (4/10)
13. A Good Year (3/10)
14. The Pursuit of Happyness (2/10)
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Les critiques presses ne savent pas de quoi elles parlent, elles méritent que je leur donne des leçons de cinéma !

[stefan]

A la recherche du bonheur (5/10): Certes c'est parfois très niais et totalement prévisible mais on peut néanmoins se laisser facilement entraîner par les péripéties d'un Will Smith très convaincant et par la complicité du père et du fils lors de certaines scènes assez émouvantes. Malgré ses bonnes intentions, on peut regretter que le film n'aille pas un peu plus loin dans la description des années Reagan qui furent fatales à de nombreux américains, les populations noires en premier. Mais surtout, le dénouement du flm qui voit la réussite du personnage interpreté par Will Smith contredit le propos du film puisqu'il va percer dans le milieu financier qui a tant creusé l'écart entre riches et pauvres au cours des années 80.

Rocky Balboa (7/10): Alors oui, le film n'est absolument pas orginal dans son déroulement et totalement improbable dans son dénouement... et pourtant ça fonctionne. Ca fonctionne car c'est bien connu, c'est avec les vieilles recettes qu'on fait les meilleurs plats et ça, Stallone l'a bien compris. Son personnage il le connait par coeur, au même titre qu'il connait ses fans par coeur. Quelques notes de musique, quelque images d'entraînement et ça repart. On est immédiatement submergés par un flot d'images issues des 5 précédents films. Le film joue à fond sur la fibre nostalgique en faisant de multiples références à certaines séquences du premier film.
Au-delà de ça, Stallone porte un regard extrêmement lucide sur sa carrière. Stallone c'est Rocky et Rocky c'est Stallone. A travers ce film, il dit adieu au personnage le plus emblématique de sa carrière, celui qu'il a créé, celui qui lui a tout apporté. Rocky Balboa est donc un juste retour aux sources pour un acteur sur le déclin depuis pas mal d'années. La carrière de Rocky, c'est la carrière de Stallone.
Tout cela confère à cet ultime volet un charge émotionelle palpable tout au long du film à laquelle n'importe quel fan de Rocky ne peut résister. Bref, ce n'est pas un grand film cinématographiquement parlant, mais un film néanmoins essentiel.
Maintenant, je vais aller sécher mes larmes.

1/ Apocalypto 8
2/ Rocky Balboa (7)
3/ Le serpent (7)
4/ A la recherche du bonheur (5)
5/ Pars vite et reviens tard (4)
6/ Bad times (4)
7/ Jacquou le Croquant (4)
8/ Hollywoodland (4)
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"S'il peut saigner...
...on peut le tuer"

[Dark Vador]

Classement des films vus en 2007:

1 Rocky Balboa 8,5/10

2 blanche-Neige, la suite 7/10

3 Eragon 4,5/10

CR: Encore un film d'annimation qui détourne un classique Disney mais cette fois, c'est clairement aux adultes que l'on s'adresse. Je me suis bien marré même si le graphisme est très moyen et l'humour ne dépasse jamais le niveau de la "ceinture".
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[Vance]

Des CR intéressants.
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Marge: This is the worst thing you've ever done.
Homer: You say that so often that it lost its meaning.

[Lorenzo007]

Voilà, j'ai enfin vu le film que j'attendais le plus de ce début d'année, et j'ai pris une claque gigantesque :

INLAND EMPIRE

Le nouveau (et ultime ???) trip cauchemardesque de David Lynch est enfin arrivé, six ans après le sublime Mulholland Drive et il ne fera pas que des heureux tant Inland Empire est un film extrêmement déroutant et parfois inhabituel quand on connaît bien l'auteur, mais il est intéressant et surtout fascinant. Alors que la première heure nous conduit sur le tournage d'un film et se révèle être assez compréhensible, Lynch nous emmène ensuite dans un monde ou un labyrinthe dont il est presque impossible d'en sortir. On retrouve les thèmes ainsi que certains plans qui ont fait la marque de fabrique de précédents opus du papa d'Elephant Man (rideaux rouges, couloirs sombres, sexe et schizophrénie) mais en ajoutant de très longs tunnels de dialogues (très étranges pour la plupart, surtout lorsque la nouvelle voisine de Nikki vient rendre visite à cette dernière). Contrairement à ce que la majorité des critiques a pu dire, le rendu DV n'est pas si dégueulasse que ça, on s'y habitue très vite même si certains en seront déçus tant Lynch a toujours soigné la photographie de ses films. La beauté plastique est au rendez-vous et on se laisse emporter dans ce cauchemar éveillé incompréhensible mais contemplatif, porté par la maestria de son auteur qui est ici au sommet de son art. Le seul défaut qu'on peut porter à IE est sa durée (presque 3 H) car on sent le temps passer, mais l'ensemble est tellement magnifique qu'il serait inadmissible de faire le difficile.
Du grand art !

10/10

Prochaines séances : La Môme, Night at the Museum et Taxi 4 (j'adore le trio de Belges qui jouent les méchants, même si ça s'annonce être une sombre bouse).
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Les critiques presses ne savent pas de quoi elles parlent, elles méritent que je leur donne des leçons de cinéma !

[Hélène]

Mon premier film de l'année (eh oui, j'ai pas eu le temps d'aller au ciné avec mon déménagement! ): Blanche Neige, la suite.

Dans la même lignée que "La véritable histoire du petit chaperon rouge" sorti l'an dernier, ce film est très marrant même si j'ai moins aimé le style de dessin et l'histoire que ceux du Chaperon.
Les princesses ne sont pas aussi guindées que d'habitude (c'est le moins que l'on puisse dire!!!), la bonne fée est répugnante et les sept nains les nains les plus pervers de toute l'histoire des contes! Bref, une bonne séance de ciné si vous avez envie de rigoler.
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Californication... série jouissive et ultra drôle ! ^^

[Lorenzo007]

LA MOME

Réaliser un biopic sur la plus grande chanteuse de tous les temps (et ce, quelle que soit la langue) est un casse-gueule absolu, surtout qu'Olivier Dahan n'a pas fait de bons films avant celui-ci (Les Rivières Pourpres 2 pour ne citer que ça) et que cela n'augurait rien de bon.
Finalement, la surprise est plus que très bonne, elle est immense et Dahan livre ici son premier grand film, une oeuvre audacieuse et réussie de bout en bout. La vie d'Edith Piaf est racontée sous forme de structure éclatée via des flashback (on passe par exemple de 1960 à 1918 sans que cela ne choque ou ne déconcentre le spectateur) avec les grands succès de la chanteuse en fond musical.
Il est évidemment impossible de parler de La Môme sans évoquer la prestation de la magnifique Marion Cotillard : elle ne fait pas que réçussiter la chanteuse, elle EST Piaf, tout simplement. L'incroyable transformation physique ne lui étant pas suffisante, elle va faire sortir des émotions, de la joie et de la haine tout au long du film. Les seconds rôles sont aussi parfaits : Jean-Paul Rouve est excellent en papa contortionniste, Jean-Pierre Martins campe un Marcel Cerdan physiquement très proche du vrai et Pascal Greggory confirme une fois de plus qu'il est un immense acteur.
Seul point négatif : l'apparition de Sainte Thérèse de Lisieux, un élément fantastique qui n'a pas sa place dans un film de ce genre.
La Môme est à l'image du répertoire et de la vie d'Edith Piaf : grandiose, tragique et sombre.

9/10

Prochaines séances : Night at the Museum, Taxi 4 et Letters From Imo Jiwa.
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Les critiques presses ne savent pas de quoi elles parlent, elles méritent que je leur donne des leçons de cinéma !

[TWIN]

UNE NUIT AU MUSEE : soporifique, creux et mal fichu. A éviter. 0/10
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ECRAN ► Plasma Panasonic Viera TX-P50VT20 | BD/DVD/CD/HDCD/SACD/DVD-A ► Oppo BDP-93 |
CD/HDCD/SACD ► Yamaha CD-S2000 | AMPLI HI-FI STEREO ► Yamaha A-S2000 |
ENCEINTES STEREO ► Triangle Genèse Quartet |

[stefan]

[Rano]

[Lorenzo007]

NIGHT AT THE MUSEUM

Lorsque que l'on met les pieds dans un musée, on pense souvent à voir les oeuvres exposées prendre vie, même si cela est absurde et irréaliste. Le film de Shawn Levy revient justement là-dessus et décide de faire vivre les animaux ou personnalités que l'on peut admirer au musée des sciences naturelles de New York.
Alors que les premières images laissaient présager une comédie inutile de plus, Night at the Museum se rèvèle assez amusant, mais loin d'être inoubliable, la faute à une morale typique des grands films familiaux Américains pour faire plaisir aux parents qui emmènent leurs moutards dans les salles obscures.
Mais n'oublions pas les points positifs : un humour pas si débile que ça et des scènes vraiment marrantes (le singe qui prend un malin plaisir à subir à notre pauvre héros une séance de happy slapping d'anthologie et un squelette de T-Rex qui veut qu'on lui lance un "nonosse") et des situations complètement farfelues.
Ben Stiller s'est déjà montré bien plus inspiré dans le registre comique, mais le film vaut surtout pour le retour de Dyke Van Dyke ainsi que pour Robin Williams, toujours aussi cabotin mais doué dans ce genre de rôles.

6/10

Prochaines séances : Taxi 4, Letters From Imo Jiwa et Notes on a Scandal.

MAJ de mon classement la semaine prochaine.
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Les critiques presses ne savent pas de quoi elles parlent, elles méritent que je leur donne des leçons de cinéma !

[Mikes]

Premier classement après un mois et demi de ciné

1. Jacquou le Croquant (10/10)
2. Blood Diamond (9,5/10)
3. Une Grande Année (9/10)
4. Hollywoodland (8/10)
5. A la Recherche du Bonheur (8/10)
6. Une Nuit au Musée (IMAX) (7,5/10)
7. Hannibal, les Origines du Mal (7,5/10)
8. The Holiday (7/10)
9. L?Illusioniste (7/10)
10. Rocky Balboa (7/10)
11. Bobby (6/10)
12. L?Incroyable Destin de Harold Crick (6/10)
13. Taxi 4 (5/10)
14. L?Ile aux Trésors (5/10)

Donc, pas encore de daube ou de films ennuyeux à mourir vus cette année
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TV Sony 40W4000 / Blu-ray Sony S550 / PS4 / PS3 / XBox360S / Wii / Ampli Onkyo TX-NR515 / Numericable | Chambre: TV Sony 26V4500 et PS3 Slim

[stefan]

Truands (4/10): Après Jacquou le Croquant et Pars vite et reviens tard, nouvelle déception du cinéma français de ce début d'année. Pourtant sur le papier, tout semblait réunit pour faire un excellent film. Mais ce qu'il manque le plus à Truands, c'est une véritable cohérence: on a ainsi le sentiment que le film n'est qu'une succession de scénettes sur la vie des truands sans qu'un réel fil conducteur ne soit là pour les relier entre elles d'autant plus que la plupart tourne trop souvent autour du sexe et de la violence comme si c'est tout ce qui préoccupait ces truands. Un point de vue extérieur manque cruellement à ce film. On taxait Apocalypto de violence gratuite alors que dire de Truands dont certaines séquences sont réellement bien corsées. De ce fait, le film se révèle le plupart d temps caricatural.
Caricaturale, l'interprétation l'est aussi et elle finie par retirer le peu de crédibilité qu'il restait au film. Et malheureusement, ce sont les deux interprètes principaux qui sont les plus mauvais. Benoit Magimel joue tellement dans la sobriété et l'indifférence qu'il finit par rendre le spectateur lui-même indifférent. Il se limite à quelques mimques,quelques mouvements de tête que le réalisateur met pitoyablement en valeur. Mais l'oscar de la pire inteprétation revient inconstestablement à Philippe Caubère que je connaissais très peu jusque là malgré une assez bonne réputation. C'est simple, je n'ai jamais vu une caricature aussi mauvaise de Robert de Niro. Franchement, par moment, on croirait voir José Garcia lorsqu'il mimait De Niro sur le plateau de Nulle Part Ailleurs, c'est dire. Entre grimaces, mouvements de têtes, haussements des épaules et langage châtié, rien ne nous est épargné et on franchit aisément le ridicule à plusieurs reprises. Même un débutant aurait fait mieux.
Sans doute est ce par curiosité malsaine, voire voyeurisme, toujours est-il que le film se regarde sans ennui. Mais tout de même, quel gâchis.

Little children (6): Interessant film qui se situe à mi-chemin entre American Beauty et des séries comme Desperate housewives ou Weeds notamment parce qu'il décrit la vie d'un quartier très fermé en apparence paisible, troublé par le retour en son sein d'un pedo.phile récemment relâché. Cet événement va provoquer l'émoi dans le quartier et revéler des vérités enfouies jusque là. A la manière d'American beauty, le film dénonce les préjugés mais également le malaise d'une certaine société américaine qui par excès de puritanisme préfère rejetter les problèmes plutôt que des les affronter. L'apparente perfection de cette communauté se fissure rapidement.
Superbe interprétation de Kate Winslet.

01/ Apocalypto 8
02/ Rocky Balboa (7)
03/ Le serpent (7)
04/ Little children (6)
05/ A la recherche du bonheur (5)
06/ Pars vite et reviens tard (4)
07/ Bad times (4)
08/ Jacquou le Croquant (4)
09/ Truands (4)
10/ Hollywoodland (4)
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"S'il peut saigner...
...on peut le tuer"

[Lorenzo007]

TAXI 4

Bouuuuhhh le gros film caca bien vide et dans lequel il ne se passe rien. 5 minutes d'action, une ode à la conduite dangereuse et à la fumette de substances illiictes ainsi qu'à la beauferie (c'est simple, il n'y avait que des cons dans la salle, ce genre de films doit s'adresser à eux).
Ce n'est jamais drôle et même les personnages Belges sont à côté de la plaque (à propos, les Belges sont représentés comme des bouffeurs de frites et de vulgaires pisseurs...film raciste !).

Besson a annoncé que c'était le dernier, y a intérêt !

0/10

Prochaines séances : Letters From Imo Jiwa, Hannibal Rising et Ghost Rider.
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Les critiques presses ne savent pas de quoi elles parlent, elles méritent que je leur donne des leçons de cinéma !

[Rano]

[Donald Duck]

[Mikes]

[Lorenzo007]

LETTERS FROM IWO JIMA

Après l'excellent Flags of Our Fathers, Clint Eastwood sort enfin le second et dernier épisode de sa saga sur la bataille d'Iwo Jima, mais cette fois-ci, du point de vue Japonais (à noter que le film a été tourné dans cette langue et qu'il n'existe aucun doublage).
Eastwood rend un magnifique hommage aux soldats qui ont combattu pour leur pays en les humanisant, rendant au film une force émotionnelle jamais atteinte dans le cinéma de guerre et mettant de côté le clivage "gentils Amércains/méchants Japonais" en nous montrant avant tout des êtres humains confrontés à l'horreur et à l'absurdité de la guerre et impuissants face à une telle situation.
A l'instar du premier opus, ce film fonctionne par flashbacks, même si la structure narrative est moins éclatée et moins perturbante que dans "Mémoires...". La mise en scène du Grand Clint est sobre, digne, sublime et les acteurs sont très crédibles, notamment l'excellent Ken Watanabe.
Un pur chef-d'oeuvre, et plus que probablement un des plus grands films de guerre de tous les temps.

10/10

Prochaines séances : Hannibal Rising, Notes on a Scandal et Ghost Rider.

MAJ de mon classement en fin de semaine.
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Les critiques presses ne savent pas de quoi elles parlent, elles méritent que je leur donne des leçons de cinéma !

[Rano]

Lorenzo tu carbure au ciné
en tout cas merci des critiques.
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[stefan]

Bobby (7/10) : J?ignore s?il s?agit de la première réalisation d?Emilio Estevez, mais toujours est-il que ce film fait déjà preuve d?une certaine maîtrise voire même d?une certaine maturité pour un « jeune » réalisateur. Je n?avais absolument rien lu sur ce film et je m?attendais à un film dans la lignée de JFK ou de Nixon d?Oliver Stone.
Ma première surprise a été de constater qu?aucun acteur n?interprétait le rôle titre et que le film tournait non pas autour de Kennedy mais autour d?un certains nombres de personnages qui ne semblent au premier abord n?avoir aucun lien entre eux. Mais l?étonnement laisse rapidement la place au plaisir que l?on prend à suivre le destin des ces personnages au cours de cette journée fatidique d?autant plus que tous se révèlent très attachant mais pour des raisons différentes. Ces personnages sont également le moyen d?aborder un certain nombre des malaises de la société américaine.
Mais le film prend toute sa signification lors d?un final dont la reconstitution est à la hauteur des émotions suscitées. Ces 10 dernières minutes illustrent tous les maux, toutes les inquiétudes de l?Amérique de la fin des 60?s marquée avant tout par la crise du Vietnam. Bobby porte un regard plein de nostalgie sur une Amérique en manque de repères, en manque de modèle, en manque de guide. Un film profondément émouvant et politiquement très engagé à l?heure où les USA vivent une nouvelle crise cette fois-ci sur fond de guerre en Irak.


01/ Apocalypto 8
02/ Rocky Balboa (7)
03/ Bobby (7)
04/ Le serpent (7)
05/ Little children (6)
06/ A la recherche du bonheur (5)
07/ Pars vite et reviens tard (4)
08/ Bad times (4)
09/ Jacquou le Croquant (4)
10/ Truands (4)
11/ Hollywoodland (4)
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"S'il peut saigner...
...on peut le tuer"