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[CR] Vos Séances Ciné 2007
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gantz



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MessagePosté le: Mar 16 Jan 2007 09:28    Sujet du message: Répondre en citant

Salut ! Merci Vance, Max Zorin et Zardoz pour votre chaleureux accueil Very Happy

Une grande année (VF) - jeudi 11 janvier - 14h

Avec une grande année Ridley Scott donne dans la comédie dramatique matinée de romance. La réalisation est dynamique et la photo chaleureuse met assez bien en valeur la Provence de carte postale fantasmé par le réal. Là ou le bât blesse c?est que l?histoire sent vraiment le réchauffé, on a l?impression de l?avoir vu mille fois et en mieux. Aucun clichés sur la vie, l?amour et les vraies valeurs ne nous sont épargnés, le pire restant le traitement accordé aux personnages. Si Russell Crow (bien qu?irritant) et Marion cotillard sauvent de justesse leurs personnages, on ne peut pas en dire autant des seconds rôles qui sombrent dans la caricature la plus grotesque, il reste malgré tout la jeune Abbie Cornish qui interprète la petite cousine et qui est La révélation du film. En bref et comme le dit si bien Dewey (Malcolm) «Je ne m?attendais à rien mais je suis quand même déçu».

Ma note : 3/10

Prochaine critiques : Bad times, Fur - Portrait imaginaire de Diane Arbus

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gantz



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MessagePosté le: Mar 16 Jan 2007 11:41    Sujet du message: Répondre en citant

Salut !

Bad times (VF) - dimanche 14 janvier - 11h

Amateur de polar mainstream hyper stylisé made in Hollywood, passez votre chemin, ici on a affaire à du cinéma indépendant pur jus.
Le casting est des plus attrayant, une desperate housewiwe et un ancien croque mort venus s?encanailler et accessoirement prouvé une bonne fois pour toute qu?ils sont de vrais bons acteurs, le tout dominé par la performance enragé de Christian Bale ni plus ni moins l?un des acteur les plus intense de sa génération.
Derrière la caméra David Ayer insuffle a son premier film une belle énergie genre plans tournés à l?arrache et rythme soutenu qui ne débouche malheureusement sur pas grand chose.
En effet si dans le premier tiers le film fait presque illusion avec ses personnages de glandeurs qui cherchent un job s?en vraiment s?en donner les moyens préférant la dope et la picole a la distribution de CV, sur la longueur cela devient vite lassant. On attend donc que le film décolle, en vain le réalisateur également scénariste se préoccupant plus du portrait psychologique - plutôt réussi d?ailleurs puisque jamais Ayer ne cherche a rendre ses personnages plus sympathiques qu?ils ne le sont en réalité - que de proposer une vraie intrigue, terminant leur parcours sur une note pessimiste et un peu artificiel. A croire que le film et cette fin n?existe que dans le seul but de s?interroger sur la moralité de cette histoire
Au final un film parfois pertinent dans son propos ( les problèmes psychologique et de réinsertion de son héros) handicapé par un scénario répétitif et au bout du compte un peu vain (un comble pour un scénariste).

Ma note : 4/10

Prochaine critiques : Fur - Portrait imaginaire de Diane Arbus, Le dernier des fous .

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MessagePosté le: Mar 16 Jan 2007 16:29    Sujet du message: Répondre en citant

gantz a écrit:
Salut !

Bad times (VF) - dimanche 14 janvier - 11h

Amateur de polar mainstream hyper stylisé made in Hollywood, passez votre chemin, ici on a affaire à du cinéma indépendant pur jus.
Le casting est des plus attrayant, une desperate housewiwe et un ancien croque mort venus s?encanailler et accessoirement prouvé une bonne fois pour toute qu?ils sont de vrais bons acteurs, le tout dominé par la performance enragé de Christian Bale ni plus ni moins l?un des acteur les plus intense de sa génération.
Derrière la caméra David Ayer insuffle a son premier film une belle énergie genre plans tournés à l?arrache et rythme soutenu qui ne débouche malheureusement sur pas grand chose.
En effet si dans le premier tiers le film fait presque illusion avec ses personnages de glandeurs qui cherchent un job s?en vraiment s?en donner les moyens préférant la dope et la picole a la distribution de CV, sur la longueur cela devient vite lassant. On attend donc que le film décolle, en vain le réalisateur également scénariste se préoccupant plus du portrait psychologique - plutôt réussi d?ailleurs puisque jamais Ayer ne cherche a rendre ses personnages plus sympathiques qu?ils ne le sont en réalité - que de proposer une vraie intrigue, terminant leur parcours sur une note pessimiste et un peu artificiel. A croire que le film et cette fin n?existe que dans le seul but de s?interroger sur la moralité de cette histoire
Au final un film parfois pertinent dans son propos ( les problèmes psychologique et de réinsertion de son héros) handicapé par un scénario répétitif et au bout du compte un peu vain (un comble pour un scénariste).

Ma note : 4/10

Prochaine critiques : Fur - Portrait imaginaire de Diane Arbus, Le dernier des fous .

A+


Salut à toi Gantz, bienvenu sur le forum... Je sens que l'on va bien s'entendre car grâce à toi je n'ai pas besoin de rédiger un CR de Bad times puisque je ne ferai que répéter ce que tu dis... Je suis entièrement d'accord avec toi concernant ce film surtout en ce qui concerne la première partie franchement insupportable... Voir Christian Bale et Freddy Rodriguez parler et gesticluer comme des "jeunes" est rapidement agaçant...

Mon année ciné 2007 débute avec les films suivants...

Arrow Bad times (4/10): voir ci-dessus pour le CR

Arrow Hollywoodland (4/10): Malgré une très bonne idée de départ, le film sombre rapidement dans l'ennui car on retrouve ici tous les "clichés" du film de "dectective privé qui se mêle ce qui ne le regarde pas": detective privé sans envergure qui a délaissé sa famille, passage à tabac, fausses pistes, personnages troubles... bref tout y est... Après la sortie du Dalhia Noir, ça sent la redites... Finalement, le plus interessant dans ce film est l'étrange destin de l'interprète de Superman joué de manière très convaincante par Ben Affleck... C'est trop long, on s'ennuie et les multiples rebondissements particulièrement prévisibles finissent pas lasser.

Arrow Le serpent (7/10): Certes l'intrigue n'est pas spécialement originale, mais le film est d'une simplicité et d'une efficacité redoutable. Le film démarre fort et se termine encore plus fort... C'est prenant et les comédiens y sont pour beaucoup, en particulier Clovis Cornillac plus machiavélique et inquiétant que jamais.

1/ Le serpent (7)
2/ Bad times (4)
3/ Hollywoodland (4)
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Lorenzo007
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MessagePosté le: Mer 17 Jan 2007 16:01    Sujet du message: Répondre en citant

TRUANDS

Je l'attendais avec impatience malgré les critiques incendiaires parues dans divers torchons, et j'ai finalement bien aimé mais pas adoré car le nouveau Schoendoerffer a des défauts. Après une première partie haletante nous mettant immédiatement dans le bain (fusillades, règlements de compte, torture à la perceuse), le long-métrage est victime d'une chute de rythme assez conséquente au risque de devenir totalement inintéressantes, mais c'est lors de SPOILER la libération de Philippe Caubère FIN SPOILER que le film reprend ses esprits, même si c'est pour un court instant. Autre défaut : une fin bâclée pompée sur celle de Casino et un plan final tellement lent qu'il en devient ridicule. Mais venons aux points positifs.
La violence : oui, Truands est violent mais il n'y a pas de quoi l'interdire aux moins de 16 ans et la manière dont les femmes y sont traitées ne m'a pas du tout choquée (les mafieux sont toujours contents avec du fric et des femmes). Les acteurs sont très bons sauf Ludovic Schoendoerffer qui est à côté de la plaque et pas du tout crédible en bras droit de Caubère, qui bouffe ses camarades de jeu par sa présence et son jeu académique.
Au final, on a un film de genre assez bon dans l'ensemble mais qui aurait eu plus de gueule si sa seconde partie n'était pas aussi rébarbative.

7.5/10

MAJ de mon classement lundi prochain.
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MessagePosté le: Ven 19 Jan 2007 15:39    Sujet du message: Répondre en citant

Arrow Apocalypto (8/10): Après le souffle épique de Braveheart et la "dérangeante" Passion du Christ, Mel Gibson confirme avec Apocalypto qu'il est non seulement un grand réalisateur mais également un réalisateur à part... On a tellement parlé de ses deux derniers films pour leur violence et leur crédibilité historique qu'on en a trop rapidement oublié la portée essentielle à savoir une reflexion profonde sur l'homme et ses croyances.
Mais pour commencer, saluons le courage de Mel Gibson pour avoir imposer à nouveau une langue morte dans un film "américain" et pour nous proposer une histoire à la fois originale et engagée.
Apocalypto c'est "tout en un": un film d'action particulièrement intense, un survival pur et dur, un drame familial, voire même une sorte de documentaire anthropologiste qui propose une reflexion sur les fondements d'une civilisation (mode de vie, liens familiaux, liens sociaux, croyances...) et sur les raisons de son "extinction".
Pendant plus de 2h15 on est totalement immergé non seulement grâce à la beauté des images, mais également grâce à l'ampleur de la reconstitution et surtout grâce aux nombreux sentiments que suscitent le film: joie, peur, colère, espoir... Sentiments qui culminent lors d'une tetanisante séance de sacrifices rituels qui illustre à merveille ce que l'homme est capable de faire de plus cruel, d'inhumain au nom d'une croyance.
Si Apocalypto jette un regard peu conciliant sur une partie de cette civilisation c'est pour mieux accentuer le contraste avec son héros. Car il s'agit bien d'un héros: un homme qui pourrait se battre par vengeance mais qui se bat pour sa survie, celle de sa famille et de son peuple par le biais de sa descendance.

Visuellement le film est superbe: scènes d'action, scènes de foule et scènes intimistes sont filmées avec la même passion qui confère à l'ensemble des allures de film à grand spectacle dans la plus pure tradition hollywoodienne. On pense forcément à Predator pour cette manière de filmer la jungle comme un élément participant à l'action du film et non comme un simple décor, on pense également à Mission, au Dernier des Mohicans...

Vivement le prochain film de Mel Gibson en espérant qu'il y mettra autant de hargne que lors de ses trois premiers films.

1/ Apocalypto 8
2/ Le serpent (7)
3/ Bad times (4)
4/ Hollywoodland (4)
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Vance
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MessagePosté le: Sam 20 Jan 2007 14:16    Sujet du message: Répondre en citant

Apocalypto : sauvage et beau, quoique parfois facile. Arrow 8/10
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MessagePosté le: Dim 21 Jan 2007 08:43    Sujet du message: Répondre en citant

Little Miss Sunshine: tout simplement jubilatoire. Un film libérateur.
(Ce film est à l'affiche en Autriche alors qu'il est déjà sorti en dvd en France, d'où mon cr dans le topic rubrique dvd.) Wink
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And did we tell you the name of the game, boy?
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MessagePosté le: Dim 21 Jan 2007 13:34    Sujet du message: Répondre en citant

CASHBACK

Ne connaissant pas les courts métrages, je suis allé voir le long par pure curiosité et j'ai adoré ! L'idée de suspendre le temps pour mieux assouvir sa passion pour la peinture de la beauté féminine (ici, la nudité n'a rien de vulgaire, elle donne un esthétisme plutôt romantique et respectueux envers la femme) est très bien exploitée, et les nombreux gags ne tombent jamais à plat provoquant parfois de francs fou-rires. Dommage que la fin soit prévisible, c'est seul défaut du film.
On ne s'ennuie pas une seconde devant ce mélange d'humour, d'amour et de poésie mis en scène avec talent et efficacité. On en redemande.

8/10

Prochaines séances : Pars Vite et Reviens Tard (avant-première lundi soir), Blood Diamond & The Illusionist. Mon classement sera MAJ lorsque j'aurai vu ces trois films. Wink
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gantz



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MessagePosté le: Dim 21 Jan 2007 15:43    Sujet du message: Répondre en citant

Salut !

Fur - Portrait imaginaire de Diane Arbus (VO) - dimanche 14 janvier - 18h


Après avoir fait succomber Maggie Gyllenhaal au plaisir sado-masochiste de son patron dans le très remarqué La secrétaire, Steven Shainberg s?intéresse à la vie ou plutôt l??uvre de Diane Arbus. Diane Arbus décédé au début des années 70 a été une photographe célébré pour ses clichés sortant de l?ordinaire privilégiant les marginaux, freaks et autres personnages atypiques, ce film en est un vibrant hommage.
C?est donc comme le dit le titre à un portrait imaginaire que nous convie le talentueux Steven Shainberg réussissant à la fois un portrait de femme subtil et touchant et une relecture moderne et intelligente et de La belle et la bête situé dans les années 50.
Dire que Nicole Kidman est magnifique est un doux euphémisme tant elle se glisse avec grâce et retenue dans les habits de la photographe éprise de liberté et désireuse de briser les carcans sociaux et moraux dominant cette période.
Mise en scène avec sobriété le film n?évite cependant pas quelques séquences un peu «too much» (les scènes de « bain » et de « rasage » notamment se la joue au peu trop film d?auteur à mon goût).
Fur - portrait imaginaire de Diane Arbus est bien un film d?auteur rigoureux et émouvant très recommandable mais surtout indispensable aux nombreux fans de la belle Nicole Kidman.

Ma note : 6/10


Le derniers des fous (VF) - mardi 17 janvier - 15h

Martin a 11 ans?, sa mère vit cloîtrée dans sa chambre, son frère aîné se noie dans l'alcool et son père, dominé par la grand-mère, assiste en spectateur impuissant à la déchéance familial?. Mistigri, son chat, et Malika, la bonne lui procurent un peu de réconfort,? Martin 11 ans est décidé à en finir avec cette confusion. (source CBO)
Avec un tel pitch et surtout une affiche sur laquelle on voit un enfant, un flingue à la main, l?amateur de cinéma « déviant « a de quoi se réjouir. Adaptation d?un roman de Timothy Findley Le derniers des fous est en fait un drame psychologique, véritable allégorie sur le passage de l?enfance à l?age adulte comme en témoigne de très nombreuses scènes parfois pertinentes ( le cartable jeté dans la rivière ou le « coup du redoublement » ) parfois maladroites ( les scènes avec la petite fille ).
La réalisation est intéressante mais très austère, le traitement très art et essai est finalement assez pompeux et le jeu théâtral de la plupart des comédiens rendent ce film relativement inaccessible aux spectateurs lambda et risque même de laisser bon nombres de cinéphiles complètement de marbre.

Ma note 3/10

A+

Next : Cashback, Apocalypto
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gantz



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MessagePosté le: Lun 22 Jan 2007 17:06    Sujet du message: Répondre en citant

Salut !

Cashback (vf) - dimanche 21 janvier - 11h

Photographe de formation, Sean Ellis livre un film d?une remarquable maîtrise et d?une plastique irréprochable. Sur le thème archi rebattu de la séparation amoureuse, Ellis ajoute sa touche personnel par le biais d? une fantaisie visuel qui consiste pour son héros de pouvoir geler le temps et ainsi de profiter à loisir des corps féminins, véritable source d?inspiration de cet artiste en devenir.
Les amateurs des campagnes d?affichage Aubade seront ravis tant les nombreuses courbes féminines sont parfaitement mise en valeur et la plastique des mannequins parfaite.
Mais réduire ce film à un simple défilé de jolies filles serait une grave erreur tant le réalisateur également scénariste brosse avec talent un portrait réaliste et empathique de la jeunesse via une galerie de personnages tous plus attachant les uns que les autres.
Les acteurs sont convaincants même si la palme revient à la formidable Emilia Fox qui trouve la un rôle à la mesure de son talent.
Glissant progressivement de la comédie indé un peu bran chouille à la romance la plus émouvante, Sean Ellis mérite avec son premier long sincère et sensible ,l?attention des amateurs de cinéma décalé, novateur et esthétique.

Ma note 7/10

Next : Apocalypto, L?incroyable destin de Harold Crick

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MessagePosté le: Lun 22 Jan 2007 22:16    Sujet du message: Répondre en citant

PARS VITE ET REVIENS TARD

Wargnier étant habitué aux fresques historiques, le voir se lancer dans le polar avait de quoi révéiller ma curiosité, surtout avec un casting cinq étoiles. Son incursion dans un genre assez casse-gueule est surprenante et réussie, grâce à une véritable ambiance de thriller, un rythme soutenu (assez lent et c'est tant mieux, ça permet de faire évoluer l'enquête et de garder le suspens le plus longtemps possible), une superbe mise en images et un scénario en béton. Les acteurs sont remarquables, surtout José Garcia en flic désabusé et un peu perdu; ainsi qu'Olivier Gourmet en crieur public fort charismatique. J'ai également bien aimé le petit côté surréaliste qui nous donne l'impression de changer d'époque (il s'agit ici de la peste noire) tout en restant moderne dans la narration.
Cela dit, une fin un peu trop bâclée et le personnage de Camille pas assez développé (et pourtant important !) sont les seuls défauts de ce polar intéressant et intrigant qui se regarde avec beaucoup de plaisir.

7.5/10
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MessagePosté le: Mer 24 Jan 2007 10:14    Sujet du message: Répondre en citant

BLOOD DIAMOND

Bizarrement, un film d'Edward Zwick est toujours très attendu sauf Blood Diamond, qui ne bénéficie pas d'une énorme promo et qui s'est royalement planté au box-office US. Pourtant, le film ne manque pas de qualités, bien au contraire. Zwick nous emmène au Sierra Leone, qui, en 1999, était encore sous le régime dictatorial de la R.U.F, la milice qui tue les villageois pour le plaisir de tuer. Le film contient des images choc afin de mieux dénoncer plusieurs choses : les conditions de vie misérables, la dictature ainsi que la traite des enfants soldats, montrés ici comme de véritables machines à tuer, donnant au spectateur la chair de poule. Les scènes d'action sont longues, spectaculaires, mais Zwick n'a pas lésiné sur le réalisme : une violence sèche à la limite de la boucherie (le sang gicle), caméra à l'épaule bien nerveuse ont de quoi clouer le spectateur dans son fauteuil pendant 2 H 20.
Les acteurs jouent à merveille : Di Caprio brille par une présence et un charisme impeccable, Honsou apporte de l'émotion et Jenifer Conelly sublime les paysages par sa beauté.
Dommage que la fin soit typique du cinéma de Zwick : héroïsme à gogo et happy end prévisible mais c'est bien peu tant Blood Diamond est un film d'action vachement efficace et parfois émouvant, porteur d'un message qu'il est nécessaire de faire passer plus souvent.

8/10
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MessagePosté le: Jeu 25 Jan 2007 13:15    Sujet du message: Répondre en citant

THE ILLUSIONIST

Ces temps-ci, la magie au cinéma a la cote. Après Le Prestige de Nolan, c'est au tour de The Illusionist de pointer son nez sur nos écrans. Sur papier, l'ensemble semblait être intéressant tant tout est différent du Prestige, mais la déception est au rendez-vous.
En fait, il s'agit d'une histoire d'amour bien mièvre suivie d'une enquête policière très classique, le tout sur fond de magie. Pour son premier long-métrage, Neil Burger rate le coche : mise en scène froide et d'une platitude assomante, photographie aux couleurs sépia agressive pour la rétine (ça va pendant un quart d'heure, mais pas pendant 1 H 45, quelle horreur !), rythme un peu lent et jamais soutenu, le tout dans une ambiance pas si sombre que ça qui risque bien de faire dormir le spectateur lambda.
Sans oublier le twist final tellement prévisible que j'en ai bien ri, je déteste me faire avoir d'une telle manière.
Seuls le remarquable quatuor d'acteurs (Norton-Giamatti-Biel et Sewell) ainsi que l'excellent score de Philip Glass sauvent cet Illusioniste mollasson face auquel Christopher Nolan n'aura pas de mouron à se faire.

4/10

MAJ de mon classement ciné 2007 :

1. Fur : Un Portrait Imaginaire de Diane Arbus (9/10)
2. Cashback (8/10)
3. Blood Diamond (8/10)
4. Pars Vite et Reviens Tard (7.5/10)
5. Truands (7.5/10)
6. The Illusionist (4/10)
7. A Good Year (3/10)


Prochains films : Rocky Balboa, Bobby et Inland Empire.
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MessagePosté le: Ven 26 Jan 2007 23:32    Sujet du message: Répondre en citant

Classement des films vus en 2007:

1 Rocky Balboa 8,5/10

2 Eragon 4,5/10


Eragon: Je suis allé le voir car mon ciné ne passait plus Hollywood land. Je savais à quoi m'attendre, héro sans charisme, univers pompé maladroitement et scénario pévisible. Seul le dragon et Jeremy Irons parviennent à sortir leur épingle du jeu.

Rocky Balboa: Agréable surprise, Sylvester Stallone est vraiment touchant dans ce film qui montre que la vieillesse n'est pas une fin en soi.
On retrouve l'esprit du premier et on se prend à vouloir se lever et crier "Allez Rocky" pendant le combat final!
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stefan
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MessagePosté le: Dim 04 Fév 2007 21:50    Sujet du message: Répondre en citant

Arrow Jacquou le Croquant (4/10): Malgré de très bonnes intentions dans la reconstitution histrorique des décors et de la vie quoitidienne rurale dans le milieu du XIXème siècle il faut bien admettre que l'ensemble manque de souffle épique, de passion... C'est parfois un peu long et l'interpretation n'est pas toujours très convaincante ce qui est franchement regrettable quand on voit le casting. Le méchant de service notamment est de loin le plus décevant.

Arrow Pars vite et reviens tard (4/10): Nouvelle deception... Pourtant la BA était particulièrement glauque et laissait pésager un film mystérieux, sombre, inquiétant à la manière des Rivières Pourpres...
A l'arrivée on a le sentiment que de nombreux aspects du film ont été sous-exploités (la paranoïa autour de la peste notamment) et que le mystére est maladroitement révélé. L'ensemble est trop sobre alors que le film aurait davantage du baigner dans une atmosphère fantastique.
Pourtant tout semblait réuni pour un bon film.
Spoiler: Franchement, vous y croyez à Marie Gillain en tueuse implaccable ? Moi non...

1/ Apocalypto 8
2/ Le serpent (7)
3/ Pars vite et reviens tard (4)
4/ Bad times (4)
5/ Jacquou le Croquant (4)
4/ Hollywoodland (4)
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MessagePosté le: Lun 05 Fév 2007 17:31    Sujet du message: Répondre en citant

ROCKY BALBOA

Il a fallu attendre plus de quinze ans pour que le boxeur le plus touchant de l'histoire du cinéma revienne sur nos écrans. Pourtant, le pire était à craindre : le cinquième épisode était tellement mauvais que tout le monde avait peur que Stallone s'en inspire, et les 60 ans de l'Etalon Italien risquaient d'enlever toute crédibilité à ce Rocky Balboa. Fort heureusement pour les fans de la saga et pour les simples cinéphiles, ce grand retour est loin d'être un ratage, il enterre profondément un cinquième opus de sinistre mémoire.
Veuf et has been total, Balboa décide de renfiler les gants pour un ultime combat de boxe face au champion du monde des poids lourds contre lequel ses chances de victoires sont nulles. Cependant, Rocky VI est plus une superbe leçon de vie qu'un film sur la boxe.
Malheureusement, Stallone n'a pas pu éviter certains clichés (Dixon est un gangsta-boxeur qui roule en Ferrari tunée et écoute du rap à plein tubes; ou encore les relations père-fils qui se renouent pour de bon alors qu'elles furent houleuses auparavant) mais son film est rempli d'émotion, de nostalgie, de fraîcheur et de sensibilité. Sa performance d'acteur est phénoménale en plus de réussir sa mise en scène avec brio.
Un dernier round qui fait plaisir à voir et qui confirme que Stallone est loin d'être fini.

8/10


BOBBY

Dans une Amérique baignée dans le macarthisme et dans une guerre inutile qui s'enlise de jour en jour, les Américains gardent espoir de voir leur pays changer grâce à un homme : le Sénateur Robert Kennedy, frère du regretté JFK.
Toute sa vie, cet homme s'est battu pour que les USA soient un modèle de démocratie ainsi que pour combattre les inégalités sociales (qui sont ici montrées sous forme d'inégalités entre différentes "ethnies").
Le film relate sa venue à l'hotel Ambassador en Californie, le soir où il fut assassiné.
Le film choral d'Estevez décrit des destins qui finiront par se croiser (c'est à la mode à Hollywood, et ça plaît à l'Académie des Oscars) le temps d'un soir, le temps d'un cauchemar éveillé dont les USA auront difficile à s'en remettre. Grâce à un casting de luxe (tous les acteurs y sont remarquables), Bobby à le mérite de passionner tant il est encore d'actualité.
Seul bémol : malgré que la fin soit magnifique, elle est parfois trop longue, à l'instar du discours du Sénateur. Ceci dit, Estevez réussit un film risqué qui porte à réflexion sur la vision de notre monde actuel, très proche de celui de 1968.

8.5/10

Je ferai une MAJ de mon classement jeudi.

Prochaines séances : Nue Propriété, La Vie des Autres, Inland Empire, Odette Toulemonde et The Last King of Scotland.
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MessagePosté le: Mar 06 Fév 2007 16:34    Sujet du message: Répondre en citant

NUE PROPRIETE

Le cinéma Belge a toujours eu le vent en poupe et est apprécié par les grands cinéphiles du monde entier. L'annonce de sortie de Nue Propriété faisait espérer un vent de fraîcheur dans notre paysage cinématographique grâce à un trio d'acteurs talentueux et un nouveau metteur en scène présentant son style : Joachim Lafosse.
Malheureusement, Nue Propriété est une grosse déception. Je ne mets pas le talent de Lafosse en doute, mais ce n'est pas en aligant d'interminables plans séquences pendant plus d'une heure et demie qu'on est un génie du cinéma. C'est lent, mou, ennuyant et surtout prétentieux, et ce n'est jamais beau. Si il ne veut pas, dans le futur, avoir une étiquette de faiseur de bouillies indigestes "chiantifiantes" à la Dardenne brothers, il devrait vite changer son fusil d'épaule et se crédibiliser rapidement.
Heureusement qu'Isabelle Huppert ainsi que les frères Rénier sont remarquables, c'est le seul point positif du film (c'est pour cela que je donne quand même la moyenne).

5/10

DAS LEBEN DER ANDEREN (La Vie des Autres)

F.H.Von Donnersmarck a eu l'excellente idée de réaliser un film d'espionnage sur la Stasi, police d'état Est-Allemande des années 80. Une période oubliée, et décrite ici avec intelligence, beauté et justesse. On reprend le concept de "Big Brother is watching you" mais dans une dictature socialiste où la liberté d'expression et la vie intime n'existent plus. Après le choc provoqué par le superbe "Der Untergang" il y a deux ans, le cinéma Allemand prouve une fois de plus son génie indéniable avec un film brillant, émouvant (mention spéciale à Ulriche Mühe qui crève littéralement l'écran pendant plus de deux heures) et nécessaires pour les générations futures.
Brillant !

9/10

MAJ de mon classement ciné jeudi soir.

Prochaines séances : Inland Empire, A la Recherche du Bonheur, Odette Toulemonde et The Last King of Scotland.
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max zorin
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MessagePosté le: Mar 06 Fév 2007 17:14    Sujet du message: Répondre en citant

Lorenzo:

Citation:
DAS LEBEN DER ANDEREN (La Vie des Autres)

F.H.Von Donnersmarck a eu l'excellente idée de réaliser un film d'espionnage sur la Stasi, police d'état Est-Allemande des années 80. Une période oubliée, et décrite ici avec intelligence, beauté et justesse. On reprend le concept de "Big Brother is watching you" mais dans une dictature socialiste où la liberté d'expression et la vie intime n'existent plus. Après le choc provoqué par le superbe "Der Untergang" il y a deux ans, le cinéma Allemand prouve une fois de plus son génie indéniable avec un film brillant, émouvant (mention spéciale à Ulriche Mühe qui crève littéralement l'écran pendant plus de deux heures) et nécessaires pour les générations futures.
Brillant !


9/10

Justement, j'entendais des allemands la semaine dernière discuter de ce film, ils parlaient de chef-d'oeuvre. Par contre, ils ont employé le titre francais, du coup, j'ai cru qu'il s'agissait d'une production francaise! Wink
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gantz



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MessagePosté le: Mar 06 Fév 2007 19:02    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
BOBBY

Dans une Amérique baignée dans le macarthisme et dans une guerre inutile qui s'enlise de jour en jour, les Américains gardent espoir de voir leur pays changer grâce à un homme : le Sénateur Robert Kennedy, frère du regretté JFK.
Toute sa vie, cet homme s'est battu pour que les USA soient un modèle de démocratie ainsi que pour combattre les inégalités sociales (qui sont ici montrées sous forme d'inégalités entre différentes "ethnies").
Le film relate sa venue à l'hotel Ambassador en Californie, le soir où il fut assassiné.
Le film choral d'Estevez décrit des destins qui finiront par se croiser (c'est à la mode à Hollywood, et ça plaît à l'Académie des Oscars) le temps d'un soir, le temps d'un cauchemar éveillé dont les USA auront difficile à s'en remettre. Grâce à un casting de luxe (tous les acteurs y sont remarquables), Bobby à le mérite de passionner tant il est encore d'actualité.
Seul bémol : malgré que la fin soit magnifique, elle est parfois trop longue, à l'instar du discours du Sénateur. Ceci dit, Estevez réussit un film risqué qui porte à réflexion sur la vision de notre monde actuel, très proche de celui de 1968.

8.5/10


Très bonne critique pour ma part, la fin beaucoup trop démonstative m'a vraiment gonflé.

Bobby (vo)

Bobby, écrit et réalisé par Emilio Estevez revient sur les dernières heures ayant précédé l?attentat perpétré contre Robert Kennedy et dans lequel il trouva la mort.

Le récit construit de façon très intelligente entremêle les différents protagonistes qui sont tous à un tournant de leur vie et dont les histoires plus ou moins dramatiques trouveront leur point d?orgue au moment de l?attentat qui non seulement bouleversera leur vie mais également celle de tous les américains.

Le racisme, l?engagement (politique comme amoureux), l?infidélité ou la vieillesse sont autant de thèmes traité par Estevez qui à la manière d?un Paul thomas Anderson passe d?un personnage a un autre baladant sa caméra à travers les couloirs de l?Ambassador (le lieu du drame) avec un talent certain et sans artifice.

Le casting réunit énormément d?acteurs très connus et rend les premières minutes particulièrement ludiques, le spectateur s?amusant à mettre un nom sur chacun des visages croisés dans le film.

Bobby serait une comédie dramatique très réussie si seulement Emilio Estevez ne finissait pas par traiter son film avec trop d?emphase et un enthousiasme débordant trahissant son propre engagement politique.

A travers les dernières (et interminables) minutes du film qui mélange le vrai discours prononcé par Kennedy et les images d?archives à celles de la reconstitution de la fusillade le film se termine en véritable pamphlet pro parti démocrate, beaucoup trop démonstratif et qui de manière peu subtil est censé entré en résonance avec les évènements actuels.

Ce film ouvertement pro démocrate fini par agacer car Emilio Estevez après un début très convainquant manque (beaucoup) de retenu et finit par imposer ses idées politiques sacrifiant du coup l?aspect purement cinématographique du projet.

Ma note : 4/10
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Lorenzo007
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MessagePosté le: Mer 07 Fév 2007 21:10    Sujet du message: Répondre en citant

A LA RECHERCHE DU BONHEUR

Les journalistes ont-ils de la m°°°° dans les yeux ? Affirmer que ce film est "aussi beau" que du Capra alors que ça en est une mauvaise copie est une insulte au génie réalisateur de "It's a Wonderful Life" ! Pendant presque deux heures, on nous fait sous-entendre que l'argent ne fait pas le bonheur (ce qui n'est pas faux), que si on veut avoir une belle vie professionnelle, il faut la mériter et que la débrouillardise est la meilleure manière de s'en sortir.
En plus de cet horrible discours sur le mérite, Gabriele Muccino signe une horrible daube d'une mièvrerie dégoulinante et bourrée de gros clichés totalement dépassés (le personnage de Smith est un type brillant mais il est mis à la porte de chez lui parce qu'il est noir...énervant !) et d'une longueur parfois interminable.
Heureusement que Will Smith joue bien, mais ça ne suffit pas à rendre cette comédie dramatique intéressante.
A fuir !

2/10

J'irai voir Inland Empire la semaine prochaine.
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