LA PASSION DU CHRIST : Definitive Edition

[Nicolas]

Les bonus proposeront :

DVD 1


Le commentaire de Mel Gibson, Caleb Deschanel et John Wright sur le montage original
Le commentaire audio des producteurs sur le montage original
Un commentaire "Théologique" avec Mel Gibson accompagné de deux prêtres, toujours sur le montage original
Bande originale du film isolée, accompagnée du commentaire du compositeur sur certaines scènes.

DVD 2


Le making of de la passion du christ en 21 parties :
- Evolution du script
- Les barrières du langage
- Jérusalem
- Inspiration artistique
- Le bon rôle
- Le mal personnifié
- La bonne manoeuvre
- Le réalisateur
- La photographie
- Maquillages et effets visuels
- Le tremblement de terre
- La crucifixion
- Jim encerclé
- Stopper la tension
- la post production
- Le montage
- La bande originale
- Les effets sonores
- Le marketing
- Voyage spirituel
- Au-delà de ligne

La légende
Deux scènes coupées
La bande annonce
Galeries d'images

Disponible en zone 1 le 30 janvier 2007

France
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Si c'est votre premier soir au Fight Club : vous devez vous battre !

[Pat 17]

Au niveau du film lui-même, qu'est-ce qui devrait changer ?

[rorschach]

[Pat 17]

[stefan]

[max zorin]

J'ai commandé l'édition simple cette semaine, je vais enfin découvrir ce film controversé! CR à suivre donc.
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And did we tell you the name of the game, boy?

[Nicolas]

[Snake Plissken ©]

[max zorin]

Bah c'est bon, j'ai vu la dernière tentation du Christ, je suis armé!
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And did we tell you the name of the game, boy?

[rorschach]

Les douze dernières heures de la vie du Christ. Rendu au Mont des Oliviers, Jésus prie après avoir partagé un dernier repas avec ses apôtres. Il résiste maintenant aux tentations de Satan. Trahi par Judas, Jésus est arrêté et emmené à Jérusalem, où les chefs des Pharisiens l'accusent de blasphème et lui font un procès qui a pour issue sa condamnation à mort..





Ou l'éléphant dans le magasin de porcelaine


Hé ben !! Tant de battage pour ça ? Les ricains sont vraiment des maîtres es(x) communication car ce film ne méritait pas autant de publicité gratuite.
Le premier mot me venant à l'esprit est : navrant.
Et encore je suis mitigé, ça dépend comment on voit le film.
Chacun sait que j'exècre la religion tout en étant fasciné par Elle. J'étais d'autant plus attiré par ce film dès sa mise en chantier. Une vie de Jésus en araméen, je trouvais ça séduisant. Etant fan de Braveheart, même si cela n'a rien à voir, je me suis dit: faut voir ce que cela va donner, ne critiquons pas avant de voir.



Puis les premières critiques sont tombés. Et surtout en lisant certaines critiques particulièrement élogieuses, je me suis dit: je vais être déçu, à coup sur. Cela n'a pas loupé.
Et encore, cela dépend de la manière dont on appréhende le film.
Si l'on va voir un film fantastique sur un quidam abandonné de tous, poursuivi par un démon androgyne et qui finit cloué sur une croix après une visité guidée des boucheries Bernard: c'est moyen
Si on va voir les dernières heures du Christ, c'est au-delà de la critique, c'est franchement désespérant. A ce niveau de platitude mêlé de gros sabots à destination des Forrest Gump on ne fait pas mieux.
Car quand même, traiter de cette manière l'événement historique sans précédent qui va conditionner les 2000 prochaines années de l'histoire occidentale et qui a eu des répercussions sur le monde entier il fallait le faire.



Des points positifs tout de même avant d'attaquer le gros morceaux des reproches.
L'usage de l'Araméen et du latin dans une grosse production hollywoodienne. C'est non seulement gonflé mais cela m'amène à penser que quelque part, la démarche de Gibson est sincère. Mais ce n'est pas le problème. Toujours est il que c'est vraiment un plus intéressant meme si l'usage du latin au lieu du grec est une erreur majeure.
Gros travail apparemment sur la diction vu que l'on a pas du tout l'impression que les acteurs récitent. Cela favoriserait une très bonne immersion si l'ensemble n'était à ce point gâché par le reste.
Les acteurs sont crédibles. James Caviezel et le reste du casting assurent une belle prestation. J'aime bien Pilate même si je trouve qu'il fait un peu trop G.I.
Belle reconstitution, je suppose, dans les décors les décors et costumes.
La musique, pure lacrymale estampillée kleenex n'est pas mauvaise en soi, je dirais même qu'elle est plutôt belle mais est totalement inappropriée. Ou non, elle est plutôt monstrueusement appropriée, par moment j'avais l'impression d'être à une émission de télé avec le gars hors champs qui brandit les panneaux: applaudissez, protestez, pleurez....
L'image est belle, la façon de filmer correcte même si ça sent la grue à des kms.



Toute cette somme de bons éléments devraient logiquement déboucher sur un bon film et sans surprise c'est totalement le contraire. C'est mauvais, archi mauvais, dans la forme et surtout le fond.
De quoi on parle ici ? Des dernières heures d'un homme (ou du fils de Dieu, c'est selon moi je préfère croire en l'homme) qui à décidé de sacrifier sa vie pour ses frères au nom d'un message d'amour universel ?
Ou de l'ignoble torture qu'il a subit pour accéder à son but ?
Où il est le message d'amour ? Où sont ses "saintes paroles" ? Rien !! Que dalle ? Deux ou trois phrases, hors contexte, (et mal joués de surcroît) saupoudrés comme un cheveux sur la soupe le long du film, vite expédiés entre deux lacérations et un coup de fouet.
Curieuse conception de la vie de Jésus par Mr Gibson qui arrive à en parler sans le faire parler, sans le faire délivrer son message ne serait-ce que le minimum syndical. "Prenez et mangez, prenez et buvez, car ceci est mon corps, ceci est mon sang, faites cela en mémoire de moi", "Nul serviteur n'est au dessus de son maître.....", "Aimez vos ennemis, car si vous n'aimez que ceux qui vous aiment, quel mérite avez vous ?" ET C'EST TOUT !!!!!!!
Bien sur, il y a quand même "avant que le coq chante 2 fois, tu m'auras renié 3 fois" et "Père , pardonne leur......." Faut pas déconner non plus !!
Curieuse conception de la religion que de transformer un acte de "vie" en hymne sacrificiel à la souffrance, car dans ce film il n'est question que de cela: Jésus renié, bafoué, humilié, battu, flagellé, fouetté, déchiré......j'en passe et des meilleures, et ceci avec un luxe de détail proprement hallucinant (âmes sensibles s'abstenir) mais surtout totalement inutile car n'apportant strictement rien d'autres que la description clinique et morbide d'un abattoir.



A un tel point que cela porterait franchement à sourire si le sujet traité n'avait une telle portée universelle.
Et je ne parle même pas des tics de réalisation, directement pour certains issus de Mad Max III: lorsque les pharisiens s'apprêtent à lapider la femme adultère: gros plan au ralenti sur le pied gauche de Jésus qui heurte le sol dans un nuage de poussière et fracas de basse. MDR !! tout à fait comme lorsque le géant fait son entrée dans le dôme du tonnerre.
La sortie du tombeau : plan à la Gérard Majax sur le suaire qui s'effondre qui comme si quelque chose venait de disparaître en dessous, puis Jésus sort du tombeau avec gros plan sur sa main droite percée à travers laquelle on aperçoit sa cuisse. J'ai cru que j'allais me pisser dessus de rire.
Pas mal d'autres scènes dans le même genre mais je vous laisse le plaisir de les découvrir et de vous marrer un bon coup.



Pourtant certains passages sont très intéressants, comme ce flash back au début qui montre une scène de jeunesse de Jésus lorsqu'il fabrique une table (au cas où on aurait oublié qu'il est charpentier), on le voit rieur, joueur, à l'opposé de l'imagerie populaire coincée. Ca, j'ai bien aimé, un des rares moments vraiment original.
Dans l'optique "film fantastique" on peut aussi apprécier l'aspect de Satan et ses apparitions dans la foule. Par contre le plan final sur sa défaite et son cri de rage est non seulement esthétiquement immonde mais de plus du dernier ridicule et ajoute encore une pierre à cet édifice de manichéisme boursouflé.



Alors que je suis régulièrement en admiration devant la simplicité, l'humanisme confondant qui se dégage de L'Evangile selon Saint Mathieu de Pasolini (qui pour moi EST sans contestation possible la vision ultime et définitive) je ne peux qu'être extrêmement déçu par cette "pièce du boucher"
Alors que je verse toutes les larmes de mon corps au moindre geste de Enrique Irazoqui, à la moindre de ses phrases, je n'ai été que par deux fois très légèrement touché durant le film où je me suis même par trois fois surpris à regarder ma montre. Le bon larron évidemment "En vérité je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis" et ce court flash back pendant le Chemin de Croix où Jésus trébuche (J'ai d'ailleurs l'impression qu'il trébuche plus souvent que dans les Evangiles, pathos quand tu nous tiens....), Marie se souvenant d'une chute de Jésus enfant, mais ça ne compte pas, c'est le papa qui voit sa fille tomber qui a été ému. Sinon, rien. J'ai fait preuve du proverbial détachement, ce qui est tout de même un comble sur cette histoire.



Au final bien sur un film extrêmement décevant même si je n'en attendais plus grand chose. Content néanmoins de l'avoir vu pour satisfaire ma curiosité.
Je reste dubitatif quant à l'objectif de Mel Gibson dans cette entreprise.
Quitte à me montrer méprisant (ça ne serait pas la première fois n'est ce pas) j'ai l'impression que c'est une grosse mécanique de conversion ou destinée à raviver la Foi au sein d'une population crédule et à l'esprit critique peu développé. Je n'en dirais pas plus. Qui a dit "mustélidés" ?

Pour finir, je balaye d'un revers de la main les accusations d'antisémitisme prêtés au film. Chacun sait que je suis assez tatillon sur le sujet. Marketing que tout cela.

A voir par curiosité, comme un exercice réussi de mauvais goût.





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moi, j'avais bien aimé, et je ne suis pas partisant de ce genre de film
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A mon sens, c'est un chef-d'oeuvre. Je ne peux pas être plus en désaccord avec Rorschah.
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[rorschach]

[max zorin]

Ah ah... des opinions opposées??? Il me tarde de visionner ce film, faut que je trouve deux heures où je suis tout seul, ma femme refuse de regarder ce film!
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[Vance]