Musique Classique

[Denis95]

[Pat 17]

[Denis95]

[Pat 17]

Ecouté à l'instant

Arvo Pärt -De Profundis (Harmonia Mundi - SACD Multicanal Hybride)



Belle ouverture de l'image sonore : bien que les choeurs soient résolument placés à l'avant de la scène sonore, les surrounds reproduisent avec brio la réverbération de la chapelle dans laquelle a été enregistrée l'oeuvre, tout en restant d'une rare discrétion : on les oublie, on ne les entend pas, et pourtant elles sont là. Naturel enchanteur des voix et des quelques instruments (orgue et percussions). En revanche, beaucoup trop de souffle, très perceptible, surtout pour un enregistrement récent (1996).

Quant à l'oeuvre elle-même, j'ai été ravi, surtout par le "De Profundis" d'ouverture, ainsi que le "Magnificat" de clôture. C'est l'un des rares enregistrements de musique classique contemporaine que j'ai pu apprécié, l'intense harmonie qui s'en dégage étant à des lieux de la cacophonie version Bartok.

Cette musique d'inspiration religieuse (presque entièrement chantée en Latin) est d'une grande douceur (un seul passage évoquait une réelle montée en puissance), et sait surtout admirablement composer entre ses interprètes : les choeurs dialoguent entre eux, avant de se retrouver à l'unisson ; choeurs masculins et féminins, masculins entre eux, soli, la variation est importante. L'orgue (présent sur quelques morceaux seulement) ne fait que remettre en valeur les voix, d'où un usage souvent concentré sur le positif, plus apte à se fondre dans un choeur féminin.

Moins solennelle qu'un chant grégorien (voire même messin ), cette musique se distingue par une paisible sérénité. Difficile de revenir dans notre monde quand les voix se taisent pour de bon...

[Pat 17]

Ecouté hier :

Bizet: Carmen Suites, Grieg: Peer Gynt Suites - Royal Philarmonic Orchestra (SACD Hybride Membran)



CARMEN SUITE NO. 1

1. Prélude 3:26
2. Intermezzo 2:37
3. Seguidilla 1:51
4. Les Dragons d?Alcalo 1:30
5. Les toréadors 2:11

CARMEN SUITE NO. 2

6. Marche de contrebandieros 3:51
7. Habanera 2:07
8. Nocturne 5:41
9. Chanson du toréador 2:44
10. La garde montante 3:39
11. Danse bohème 4:52


PEER GYNT SUITE NO. 1, OP. 46

12. I. Morgenstemning (Morning Mood) 4:21
13. II. Åses Død (The Death of Åse) 5:15
14. III. Anitras Dans (Anitra?s Dance) 3:30
15. IV. I Dovregubbens Hall (In the Hall of the Mountain King) 2:24

PEER GYNT SUITE NO. 2, OP. 55

16. I. Bruderovet. Ingrids Klage (The Abduction of the Bride: Ingrid?s Lament) 4:51
17. II. Arabisk Dans (Arabian Dance) 4:37
18. III. Peer Gynts Hjemfart. Stormfull Aften på Havet (Peer Gynt?s Homecoming: Stormy Evening on the Sea) 2:51
19. IV. Solveigs Sang (Solveig?s Song) 4:57

Acheté à la FNAC lors d'un passage en France, j'avais failli ne pas le prendre : regrouper l'exhubérance latine de Carmen à l'austérité sauvage de Peer Gynt, cela à de quoi surprendre (d'ailleurs, le passage de la piste 11 à la piste 12 surprend vraiment ! ). Mais je recherchais une interprétation SACD de Peer Gynt, car cette musique rafraichissante, transcription symphonique du folklore norvégien par Grieg, se prête admirablement au multicanal.

L'enregistrement est un peu surprenant : de qualité certes, les soli se détachant admirablement de la scène, positionnés différemment selon les sections concernées. Le son est très propre et fidèle à la sonorité des instruments. Le relief restitué sur la version multicanale écoutée est convaincant, car relativement naturel, surtout pour une prise de son qui a été effectuée dans une église. Tout au juste peut-on remarquer du souffle sur cet enregistrement de 1993. Par contre, lorsque l'ensemble de l'orchestre s'exprime, curieusement il semble un peu distant, voire même relativement étouffé... Du coup, les dialogues entre orchestre et soli s'en trouvent relativement déséquilibrés, ce qui est vraiment dommage...

L'interprétation est très correcte, sans surprise bonne... ou mauvaise. Tout au plus pourrais-je regretter un tempo un peu rapide sur la somptueuse piste 12 (ma favorite dans l'oeuvre de Grieg) : la majesté et la sérénité qui s'en dégagent habituellement s'en trouvent ici quelque peu affectées. A noter que pour Carmen, il ne s'agit bien sûr que d'extraits (tous les morceaux les plus célèbres y sont), en version instrumentale seulement. Peer Gynt y figure dans son ensemble.

Un bon SACD au final, mais qui n'a rien d'exceptionnel.

[Pat 17]

Ecouté aujourd'hui

François Couperin - Les Concerts Royaux (Alia Vox- SACD Hybride)



Premier Concert
1 - Prélude (Gravement)
2 - Allemande (Légèrement)
3 - Sarabande (Mesuré)
4 - Gavotte (Notes égales et coulées)
5 - Gigue (Légèrement)
6 - Menuet en trio

Second Concert
7 - Prélude (Gracieusement)
8 - Allemande fuguée (Gayement)
9 - Air tendre
10 - Air contre fugué (Vivement)
11 - Echos (Tendrement)

Troisième Concert
12 - Prélude (Lentement)
13 - Allemande (Légèrement)
14 - Courante
15 - Sarabande (Grave)
16 - Gavotte
17 - Muzette (Naïvement)
18 - Chaconne lègere

Quatrième Concert
19 - Prélude (Gravement)
20 - Allemande (Légèrement)
21 - Courante françoise
22 - Courante à l?italiene
23 - Sarabande (Très tendrement)
24 - Rigaudon (Légèrement et marqué)
25 - Forlane. Rondeau (Gayement)

J'avais pris de SACD de confiance, tant les enregistrements de Jordi Savall chez Alia Vox sont superbes. Et cela n'a pas manqué, une fois encore, il suffit de fermer les yeux pour se retrouver à l'Abbaye de Saint-Michel-en-Thiérache où a été enregistré ce disque.

J'avais hésité cependant à l'acheter, du fait du programme ; je n'aime pas trop le baroque français, que je trouve trop guindé car toujours composé pour la Cour et ses canons très rigides. Cela n'a pas manqué, avec cette série de concerts composés pour un Louis XIV mourrant (les derniers concerts datent d'ailleurs de 1715, année du décès du Roi-Soleil). Pas désagréable pour autant, surtout que certains airs (notamment les plages 6, 24 et 25) sont particulièrement réjouissants, mais dans l'ensemble se dégage un air un peu trop convenu, quoique pas désagréable pour autant.

[Denis95]

[Pat 17]

[Denis95]

[Pat 17]

[Vance]

[Pat 17]

[Vance]

[SJ]

Aujourd'hui, j'ai franchi un petit pas vers la musique classique et plus particulièrement vers les musiques anciennes avec l'achat de l'album suivant :



On ne pourra pas me reprocher de ne pas persévérer
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Sandrine
HC : Denon 2900, Sydney AR12
Hifi : Mc 352, Ear 868, PEL Maestral, MT CD3 et cablerie MPC Audio

[Pat 17]

[Stephane.r]

en ce moment, ce qui me fait vibrer et les HP aussi , c'est la Toccata en Ré mineur et Fugue de JSB

un terrible morceau d'orgue.
_________________
bien amicalement

le chevalier des temps oubliés...

[Pat 17]

[Pat 17]

Juste écouté

Phantômes - An Organ Spectacular (SACD hybride multicanal / Oehms Classics)



1. J.S. Bach - Toccata und Fuge d-moll BWV 565
2. Rossini - Ouvertüre zu Guglielmo Tell (Wilhelm Tell, Oper in 4 Akten) (arr. Edwin H. Lemare)
3. Vierne - Phantômes
4. Rota - Sonata per Organo - Allegro guisto
5. Rota - Sonata per Organo - Adagio
6. Rota - Sonata per Organo - Allegretto calmo con grazia
7. Rota - Sonata per Organo - Allegro
8. Williams - Star Wars - Main title
9. Williams - Star Wars - Princess Leila
10. Williams - Star Wars - The Imperial march
11. Williams - Star Wars -Yoda's theme
12. Williams - Star Wars -Throne room und End title
13. Schneider - Toccata "Schlafes Bruder"

J'aime bien faire des essais, de temps en temps, en dehors des sentiers battus. Ici il s'agissait d'un triple essai : sur l'interprète, Harald Feller, organiste bavarois. Sur le label, Oehms Classics, dont je n'avais jamais entendu parler. Sur la programmation, car Star Wars à l'orgue, cela piquait ma curisosité.

D'un point de vue technique, cet enregistrement sur un orgue moderne de Memmingen, en Allemagne, n'est pas le meilleur que j'ai pu écouter, ni le pire, tant s'en faut. Certains registres sont très bien captés, d'autres moins, les passages "tutti" sollicitant les diverses parties de l'instrument étant relativement flous et un chouia caverneux. Dommage, car l'instrument, largement inspiré des orgues romantiques françaises du XIXème siècle, a une extraordinaire richesse dans sa registration.

C'est d'ailleurs cette richesse qui a permis de risquer l'adaptation de "Star Wars" dans une Egile, mais nous y reviendons plus tard.

Premier morceau, la très classique Toccata et Fugue en Ré Mineur de J.S. Bach. Interprétation classique, plus proche de la sobriété d'une Marie-Claire Alain (Feller a d'ailleurs été son élève) que de l'exhubérance d'un Ton Koopman. Très bonne interprétation, qui ne deviendra pas pour autant ma référence ; elle permet de situer le jeu et l'approche de Feller par rapport à une oeuvre que je connais presque par coeur : une certaine émotion et précision sont au rendez-vous, mais l'interprétation reste un peu austère (au niveau du toucher) et surtout le tempo est un peu trop rapide à mon goût.

Je passerai sur les oeuvres contemporaines (je l'avoue, la musique classique contemporaine me barbe, mis à part quelques trop rares chef d'oeuvres), qui sont au menu des pistes 3, 4, 5, 6, 7, et 13, ainsi que de l'ouverture de Guillaume Tell de Rossini : les transcriptions de musique symphonique ou d'opéra faits pour orgue sont rarement satisfaisants (j'ai un autre disque concernant Wagner à l'orgue, qui m'a laissé de marbre).

Passons à Star Wars, la curiosité de cet enregistrement. Premier point, je comprends le choix de l'orgue : avec ses 4 claviers manuels, il permet une richesse de registration impressionnante. Son influence française lui donne ensuite une variété de sons très large, au point même de permettre de registrations presqu'entièrement basées sur des jeux d'anche, ce qui est très inhabituel, mais ici intéressant pour transcrire les pièces pour cordes. L'aspect plus traditionnel de l'instrument pour les jeux à pied, permet comme c'est souvent le cas de remplacer aisément les vents (jeux de flûtes, trompettes, cors, hautbois sont largement mis à contribution). Deuxième point, et ce n'est pas neutre, c'est Feller lui-même qui a commis cette transcription. Il n'y a pas mieux qu'un compositeur qui interprète sa propre partition (quel dommage que l'on ne puisse écouter Bach interpréter du Bach...).

Au final, la petite demi heure de musique magistrale de science fiction interprété sur l'un des plus vieux instruments au monde (si l'orgue utilisé à moins de 10 ans, ses ancêtres remontent jusqu'au troisième siècle avant Jesus-Christ) dans une Eglise luthérienne de surcroît et un vrai bonheur.

L'habileté trouvée dans la registration des différentes parties de l'orchestre initialement utilisées par John Williams fait mouche. Mis à part l'utilisation à 2 ou 3 reprises de (vraies) cimbales, tout le reste est convaincant, la majesté de l'orgue ajoutant à celle de la marche impériale, l'aspect grandiloquent du thème principal étant admirablement servi par la taille presque démesurée de l'instrument.

Une photo permet de mieux apprécier les grandes orgues en question :



Au final, je suis content de mon choix, même si la moitié de la programmation de présente pas d'intérêt (en ce qui me concerne) et si l'enregistrement était perfectible. Un bon moment cependant, passé à son écoute.

[Denis95]

Me voici de retour (temporairement).
A l'occasion du nouveau film de Malick, le nouveau monde, je viens de decouvrir un petit chef d'oeuvre de Mozart, le concerto 23 pour piano. Si quelqu'un pouvait me recommander un interprète et un éditeur ...
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Denis95
1 . Cambridge 752BD, Rotel RSX1562, B&W CM10 CMC2 DS3 DB1, JVC DLA N5, TVIX 4100
2 . DVD Yam, Ampli Yam, WDTV, DD 3To, Davis 130RE, sub Yam, Panasonic 42"
3 . Bluray Pana, Ampli Onkyo, Cabasse Eole 2, Panasonic 50"

[Pat 17]

Denis, Welcome Back

Désolé de ne pas pouvoir t'aider, je connais assez mal Mozart... en dehors de ses oeuvres les plus courantes...