Myrtilles

[SJ]

Est une nouvelle venue sur la scène fançaise. Elle sortira son premier album "Murmures" chez AZ le 31 janvier prochain.

Pas de matraquages publicitaires pour cette artiste qui à néanmoins, à tort ou à raison, bonne presse. En effet a plusieurs reprise je suis tombée sur des petits articles "vantant" la fraicheur de la chanteuse qui proposerait un chant entre pop et folk feutré et acoustique.

Sur le papier, cela a l'air interessant. Reste soit à attendre la sortie soit déniché une écoute sur le web pour une première impression.

Pour la petite histoire, elleest originaire de Fontainebleau et c'est grace à son fiancé qui a écumé toutes les maisons de disque, qu'aujourd'hui son cd voit le jour. Mathieu Chédid à cosigné un titre sur cet album caractérisé de "savoureux".

A suivre donc ...
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Sandrine
HC : Denon 2900, Sydney AR12
Hifi : Mc 352, Ear 868, PEL Maestral, MT CD3 et cablerie MPC Audio

[SJ]

Allez j'en rajoute une couche :

Oui, c?est son vrai prénom. Elle l?aime bien et elle a raison? Venue au monde un certain 15 février 1980, Myrtille vit jusqu?à l?âge de 17 ans dans une ville située au c?ur de la forêt de Fontainebleau. Fascinée par les trésors de cette nature qui l?entoure et passionnée de danse depuis toute petite, Myrtille s?intéresse aussi au dessin et à la peinture, encouragée par sa mère peintre et professeur d?arts plastiques, et à la musique, grâce à son père musicien et artisan.Elevée dans un climat plutôt alternatif, la jeune Myrtille prend très rapidement part aux interminables « jam sessions » familiales au coin du feu, accompagnant son père, son frère et sa s?ur aînés, mais aussi des musiciens brésiliens, amis de la maison. Toute la petite famille écoute de la musique des années 70 (Simon and Garfunkel, Joan Baez, Otis Redding, etc), de la chanson française (Brassens, Gainsbourg, Brel), de la musique brésilienne (Caetano Veloso, Chico Buarque, etc), africaine (Youssou n?Dour, Touré Kunda, etc) et caribéenne (roots reggae, biguine). Avec le temps, la sensibilité musicale de Myrtille s?affine. A 12 ans, elle compose sans prétention ses premières chansons au piano et à la guitare. Parmi ses influences : Tracy Chapman, Erykah Badu et Sade.Viendront ensuite les voyages, l?envie d?explorer le monde - principalement celui des tropiques? A quinze ans, Myrtille part trois mois aux Antilles, vers une partie de ses racines... À seize ans, son ami lui fait découvrir le Brésil ? pays de son enfance. Ce voyage marquera le début d?une longue histoire avec la culture brésilienne. Elle en maîtrise aujourd?hui la langue et prend plaisir à en interpréter les standards. A dix-huit ans, Myrtille décide de partiren Guyane pour flirter de plus près avec la forêt amazonienne, puis à dix-neuf, au Sénégal. Autres rencontres, autres découvertes: «Tu ne peux que tomber sur des musiciens, là-bas ». Elle repartira ensuite au Brésil l?année suivante.En parallèle, toujours la danse. Après un bac arts plastique, Myrtille en fait son unique activité. « J'ai pratiqué différents styles : du classique à l?afro-brésilien, du contemporain au moderne, entre réflexion et ressenti du corps. Un mélange de chaud et de froid, en quelque sorte ». Tout en enseignant et en montant des créations chorégraphiques, Myrtille suit des études universitaires d?arts du spectacle.En entrant dans sa vingtaine, Myrtille reçoit deux cadeaux. De son père, une guitare retrouvée dans un grenier et réparée pour elle. Et du ciel, un petit garçon à la "face de miel"... « J?apprécie d?être une jeune maman, je n'ai pas encore perdu le contact avec ma propre enfance ».

Myrtille se met alors à composer de plus en plus, forgeant son identité musicale et développant un style très personnel, impressionniste, à la sensualité légère. Ce sont les moments de vie, d?amour, des sensations qui l'inspirent. Sous sa plume, comme dans le vers de Baudelaire, "Les parfums, les couleurs et les sons se répondent". Ici, pas de jeux de mots gratuits, pas de complaisance dans l'état d'âme. Son écriture est ouverte sur le monde.Elle enregistre des maquettes, poussée par son fiancé, qui démarche les maisons de disques. Plusieurs portes vont alors s?ouvrir: « J'ai choisi AZ après avoir passé deux heures avec Valéry Zeitoun. Il m'a convaincue que j'allais pourvoir faire les choses comme je l'entendais. »Très vite, c'est l'enregistrement de l'album (septembre 2003), en deux mois, avec pour co-réalisateurs Olivier Lude et MaximeGaroute. Horaires de folie. Parmi les musiciens, Myrtille bénéficie des précieux services de l?anglais Lewis Taylor, Albin de la Simone et M: « Il venait tout juste de finir son album, il était surbooké, mais il est venu parce que les réalisateurs de mon disque sont deux de ses copains. Il a été très simple, très humble, et en même temps, il a une façon incroyable de venir poser les deux notes parfaites qui changent tout ! Pareil pour Albin de la Simone, il connaissait mes réalisateurs. Ils forment un petit groupe très soudé».

Un album frais et léger.

Le résultat, c'est un disque étonnamment frais, léger au bon sens terme, qui respire le printemps. Il flotte un parfum aérien sur les chansons de Myrtille, un charme subtil, sans maquillage. Les titres sont simples : "La pluie", « L?ombre », "Murmures", "Petit homme" (dédié à son fils), "Les pages"... Elle ne cherche surtout pas à vous épater, à vous en mettre plein la vue. Et puis, décidément, sous ses airs réservés, on la soupçonne d'aimer le monde entier, jusqu'à la moindre petite feuille du plus petit arbre. Son album est de ceux qui repoussent les murs, qui agrandissent l'espace. À vous de le savourer.

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Sandrine
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[Guy]

Il y a vraiment des gens qui donnent n'importe quoi comme prénom à leurs enfants.
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Une présence tranquillisante

[SJ]

Autant l'avouer tout de suite, toutes les présentations faites du premier album de Myrtille sont vrai !! Forte de ces lectures et bien décidée à m'en emparer dès le pied posé ce matin à Montpar, il a fallu que je me fasse violence et attendre 16 h 00 et un petit détour sur les Grands Boulevards pour me l'appropprier. Auparavant, une écoute rapide et non significative sur le site de la fnac n'a eu pour effet qu'une impatience grandisante !

Ainsi donc tout est vrai. "Farandole de morceaux entre pop et folk feutrés et acoustiques" .Chansons simples et naturelles, légères et chaudes joliment mises en musique.

Plus musical que (le nom m'échappe, Carla Bruni ?) l'ancienne mannequin moins intimiste mais tout aussi poétique, léger et plus enjoué que Keren Ann, Myrtille réchauffe le coeur gentillement, simplement.

L'ensemble n'a pas l'impact émotionnelle que j'ai érpouvé avec l'album de Lénou, néanmoins le contexte est différent et ces deux albums se complètent. Celui de Myrtille est vivifiant, l'atmosphère et l'ambiance distillée sont paisibles et revigorants en même temps.

La voix a du caractère, étrangement je la sens provenir de la gorge mais sonne assez montante. Elle n'est pas disciplinée et juste telle les vocalistes actuelles mais a ce petit quelque chose d'articulée et une once, un semblant d'accent style anglais ou comme Axelle Red, attachant. J'aurai aimé plus de notes dans la voix, de variations et sur certains passages un peu plus de douceur.

Musicalement, cela reste simple mais terriblement efficace. Aucune des 12 plages que contient cet album ne se ressemble. Pop, acoustiques, funky, jazzy et un titre plus bossa ..écrites et composées pour la majorité par Myrtille elle-même. La principale collaboration est celle de Mathieu Chédid pour le titre "Murmures" pour l'écriture et à la guitare sur d'autres.

Le livret intérieur contient les paroles des chansons imprimées sur fond de photos de Myrtille et de paysages qui sont tout autant de l'art que le contenu du Cd. Couleurs chaudes, printanières et sensuelles.

Plus j'écoute cet album, plus je pense qu'il s'agit là d'un trésor scintillant et éblouissant. Une vague de fraicheur fortifiant l'âme.

Que dire de plus sinon de l'écouter attentivement, de vous laisser imprégner par l'inspiration d'une jeune maman sur le magnifique "Petit homme", se laisser porter par "Quelques chose dans l'air" (premières notes pouvant rappeler Ella Ella de F. Gall), rêver au gré de "Murmures" avec ces accords de guitares enjouées,. s'émouvoir sur "La Pluie" ,......

Artiste à découvrir !
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Sandrine
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Hifi : Mc 352, Ear 868, PEL Maestral, MT CD3 et cablerie MPC Audio

[Denise]

Ecouté ce midi. La voix me fait penser un peu à France Gall. Une sorte d'écho un peu sourd. C'est difficile à expliquer. L'album m'a bien plu, mais je vais l'écouter plus sérieusement plusieurs fois je crois. En tout cas les rhytmes accrochent bien l'oreille et les refrains sont entrainants...

encore une découverte signée Sandrine....

[Chani]

Un petit up !

Je viens de découvrir par hasard, et c'est avec bonheur que je me suis laissée porter par l'album. Une bouffée de fraicheur qui m'a mis du baume au coeur.
Chanson préférée de l'album : petit homme

[SJ]

Tout comme l'album de Lenou, celui de Myrtilles continue d'enchanter mes oreilles au quotidien
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Sandrine
HC : Denon 2900, Sydney AR12
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