Diana Krall

[SJ]

Comme je sais que vous êtes nombreux à apprécier cette chanteuse, je vous informe de la prochaine sortie de son nouvel album intitulé "The girl in the Other Room" sur le label Verve et qui sera dans les bacs le 9 avril 2004.

Pour cet album D.Krall quitte les standards pour un répertoire actuel dont une partie est co-écrite par Elvis Costello. Egalement présent Mose Allison, Tom Waits, Joni Mitchell, Cris Smither,.... Jazzman magazin.

A écouter.
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Sandrine
HC : Denon 2900, Sydney AR12
Hifi : Mc 352, Ear 868, PEL Maestral, MT CD3 et cablerie MPC Audio

[Lobo]

Ben si y'a tom WAITS, moi ça me va
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Panasonic 42PX60EN-PS3 slim-Marantz 5001B-Rotel RC 971-Classic 8.0b-wharfedale 9.1-Nitendo Wii-
"La branlette c'est mortel!" D. CARRADINE (08/12/1936-03/06/2009)

[Laurent Hoppl@]

Merci pour l'info.

Sinon, tu as fait une petite faute de frappe dans le titre .
Tu peux encore la corriger, c'est pas Diane, mais Diana
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(Mes DVD's)

[SJ]

[Denise]

Sur tes conseils j'ai emprunté mercredi à la sonothèque "The look of love" et "Love scenes". J'ai beaucoup aimé "The look of love" sur lequel on retrouve "Besame mucho" et "Cry a river", pour laquelle j'ai la VF de Viktor Lazlo "pleurer des rivières" sur l'album "Club désert". Une voix magnifique également...

[dadoul]

Merci Sandrine pour l'info !!!

Je vous conseille également le DVD "Live in Paris", une petite bombe de sons, et une image de TRES bonne qualité (assez rare sur les concerts, en général !!!)
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Marantz SR5400OSE, tannoy Mx3, Tannoy Mxc, Tannoy Studio pour les effets, et Titan 11.3

[SJ]

[SJ]

Diana Krall - 'The Girl in the Other Room'
Track listing:
1. "Stop This World" (Mose Allison)
2. "The Girl in the Other Room" (music and lyrics by Diana Krall and Elvis Costello)
3. "Temptation" (Tom Waits)
4. "Almost Blue" (Elvis Costello)
5. "I've Changed My Address" (music by Diana Krall, lyrics by Diana Krall and Elvis Costello)
6. "Love Me Like a Man" (Smither)
7. "I'm Pulling Through" (Herzog)
8. "Black Crow" (Joni Mitchell)
9. "Narrow Daylight" (music by Diana Krall, lyrics by Diana Krall and Elvis Costello)
10. "Abandoned Masquerade" (music by Diana Krall, lyrics by Elvis Costello)
11. "I'm Coming Through" (music by Diana Krall, lyrics by Diana Krall and Elvis Costello)
12. "Departure Bay" (music by Diana Krall, lyrics by Diana Krall and Elvis Costello)

Patience, patience,.......
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Sandrine
HC : Denon 2900, Sydney AR12
Hifi : Mc 352, Ear 868, PEL Maestral, MT CD3 et cablerie MPC Audio

[sxmichel]

Bonjour,

Merci de l'info j'ai tout les CDS et le DVD également, surper son mais image moyenne ( tu as la version Zone 1 ou 2 ?? il semblerais qu'elle soit meilleure en zone 2dadoul).)

A bientot pour l'écoute du dernier.

Bye Bye

[dadoul]

[sxmichel]

Salut

Le mien en tout cas est en Zone 1 ( NTSC ) je l'ai acheter aux US.

Bye. à +

[dadoul]

ok !!

il faut que je vérifie le mien, mais ca doit etre un Z2, je pense...
acheté en grande surface.
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Marantz SR5400OSE, tannoy Mx3, Tannoy Mxc, Tannoy Studio pour les effets, et Titan 11.3

[dadoul]

arpès vérification, il s'agit d'un toute zone !!!!

voilà !!!
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Marantz SR5400OSE, tannoy Mx3, Tannoy Mxc, Tannoy Studio pour les effets, et Titan 11.3

[SJ]

Nouvel album de Diana Krall en écoute sur :

www.vervemusicgroup.com

Bonnes écoutes
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Sandrine
HC : Denon 2900, Sydney AR12
Hifi : Mc 352, Ear 868, PEL Maestral, MT CD3 et cablerie MPC Audio

[ViperTheSniper]

[SJ]

Lu dans 20 mn ce matin : Diana Krall

Concert gratuit au studio 104 de la Maison de la Radio
le Lundi 12 avril 2004 à 20 heures (les invit à retirer
dès demain 11 heures dans le grand hall de l'établissement).

Avis aux amateurs (rices)
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Sandrine
HC : Denon 2900, Sydney AR12
Hifi : Mc 352, Ear 868, PEL Maestral, MT CD3 et cablerie MPC Audio

[Bob le bricoleur]

Nouvel album ecoute ce jour....pas convaincu que la miss cherche a se renouveller! Du "diana krall" sans chi-chi, perso je prefere Norah Jones qui n'hesite pas ,elle, a en prendre des risques.
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deux amis mais des bons: Anakin et Al.
http://www.amnesty.asso.fr
http://www.wwf.fr
http://www.greenpeace.org/france_fr/
"Surfez intelligent!"

[Denise]

Un article dans Télérama de cette semaine :

La métamorphose de Diana Krall

Jazz naturel
Elle s'est rendue célèbre avec des reprises très glamour. Aujourd'hui, la blonde Canadienne à la voix de satin s'émancipe au contact d'Elvis Costello. Plus mûre, plus spontanée aussi.


Ce pourrait être le titre de son nouveau disque : Portrait de Diana Krall à 39 ans. En fait, il s'intitule The Girl in the other room - la fille dans la chambre à côté - par opposition peut-être à ce qu'elle fut : the girl next door, la voisine chic fille... C'était l'image donnée, à ses débuts, par cette Canadienne toute de santé et de vigueur, quand Ray Brown l'avait découverte, jouant du piano et chantant dans des petits clubs de jazz de province. Lui, l'ex-époux d'Ella Fitzgerald, le « boss » incontesté de la contrebasse, n'appréciant rien autant que le swing, avait repéré chez cette blonde timide dans la vie mais énergique sur scène ce qu'il faut à une vraie jazzwoman : ténacité, résistance à la fatigue, vaste connaissance des songs, et une voix qui retient, avec un grain aguicheur. C'était en 1993, le disque s'appelait Stepping out, ce qui peut se traduire par sortir du rang, s'avancer. Cette première apparition, suivie bientôt d'une deuxième, Only trust your heart, définissait bien cette belle fille saine : intrépidité garçonnière, sentimentalité de college girl qui ne se fie qu'à son coeur. Elle avait déjà commencé à « payer ses dettes », comme on dit dans le monde du jazz : galérer avant de réussir. La route, les clubs de province, les bars d'hôtel, les soiffards qui n'écoutent pas ou alors sifflent trop fort. Et la seule chose qui vous fait tenir, nuit après nuit : l'amour du jazz. Quant à l'amour tout court, autant se contenter de le chanter.

En 1990, à Zurich, au bar d'un hôtel international, un tromboniste à peu près inconnu, Vince Benedetti, vient l'écouter après l'avoir conduite par hasard en taxi. Elle a 25 ans, et pour galérer, elle galère. Il l'engage pour un disque en quintet be-bop où elle fait son boulot, accompagne, prend quelques solos, chante deux chansons. Le disque ne sortira que treize ans plus tard, à la faveur de la gloire qui a saisi la Canadienne, laquelle entre- temps a changé d'image. Lorsque nous la découvrons, nous, à Paris, au Jazz Club Lionel Hampton, en 1996, elle est toujours cette fille pleine de vitalité, elle chante avec allant des airs rendus célèbres dans les années 50 par Nat King Cole, avec la même formule du trio piano, contrebasse et guitare, et les mêmes arrangements, I'm an errand girl for rhythm, qui lui va comme un gant, ou Frim Fram Sauce qu'elle interprète comme un garçon déluré. Mais à côté de ces morceaux où elle swingue dur, il y a les ballades où une autre Diana Krall s'étire : une voix de nuit, de caresses, une voix de fumée, d'héroïne de film noir, de série B, une voix de jazz à l'époque où le jazz au cinéma signifiait exclusivement sexe, alcool, mauvais garçons et amours vénales. Le charme tient à ce que sur d'anciens tubes comme Boulevard of broken dreams, ou une ballade triste à pleurer comme You're looking at me, on entend aussi l'amoureuse blessée, l'espoir de la rencontre ultime et on y croit. La voilà devenue blonde sulfureuse. Quand elle chante, dans l'album Love Scenes, Peel me a grape, la chanson à double entente un peu salace qu'a rendue célèbre Blossom Dearie, on se dit qu'elle est mûre pour la pop blanche avec cette image de blonde à voix noire (comme la Série Noire).

Mais ce n'est pas la voie qu'elle va choisir. Les deux disques qui la rendent fameuse dans le monde et se vendent par millions, When I look in your eyes, puis The Look of love, avec les arrangements haute couture de Johnny Mandel et Claus Ogerman, des maîtres du satin, donnent consistance à un autre cliché, qu'elle abhorre tout autant : la blonde soyeuse à la voix de velours. En réalité, elle est une amoureuse, et ses chansons, elle les pioche dans l'American Songbook, le répertoire des standards de Broadway, les airs de Cole Porter, des frères Gershwin, d'Irving Berlin, de Rodgers and Hart. Mais elle les choisit avec un art consommé de ce qui convient à sa tessiture assez étroite, et surtout à sa sensibilité de femme qui a roulé sa bosse et s'est (apparemment) beaucoup cabossée. I've got you under my skin, du premier album, période satin, The Look of love, du deuxième, sont des hits qu'on va entendre partout. Clint Eastwood fait appel à elle pour interpréter la chanson du générique de son film Jugé coupable, Woody Allen prend The Look of love pour la BO de Anything else. Celle qui disparaissait un peu dans toutes ces draperies parfumées au Chanel, c'était la jazzwoman, la pianiste.

Comment continuer quand la quarantaine approche, que l'art vous intime de répondre à ses exigences ? C'est la question à laquelle elle a envie de répondre, lors de notre rencontre à New York, en février, dans un hôtel chic de Soho. La veille, elle est montée sur le podium, blonde et nette, en veste noire et jeans, pour une demi-heure de tour de chant au piano, entre plat et dessert, à un bruyant banquet d'entreprise. Elle aurait donc encore à « payer ses dettes » ? Elle rit : « Ça payait bien. Mais je ne dirai pas combien. Manhattan est cher, surtout quand on y vit parce qu'on aime les films de Woody Allen. Nous vivons tout près d'ici. » Nous, c'est « Elvis » et elle. Depuis décembre dernier, Elvis Costello, 49 ans, légende british du rock intelligent, est le premier mari de Diana Krall ; elle est sa troisième femme. Il vient de publier un disque éblouissant de musicalité, North, avec cordes et cuivres, et Lee Konitz pour un solo de saxophone. Ensemble, ils ont composé paroles et musique de six des douze chansons de son nouvel album à elle. Et elle y reprend l'une de ses plus belles réussites à lui, Almost blue. « J'aurais sans doute pu enregistrer encore un album de standards, mais il n'aurait pas été bon. Il me fallait avancer, avec ma vie aussi. A peu près au moment où ma mère est morte, Elvis est arrivé, avec cette force incroyable. Non pas qu'une personne en remplace une autre, mais ces événements ont changé ma vie. J'ai fait ce disque plutôt que de descendre à la cave et de jeter des verres contre les murs... Bien sûr, le public voudrait m'entendre chanter les chansons qu'il connaît. Mais je ne les sens plus de la même façon. J'ai essayé d'expliquer ça, un soir. Les gens semblaient avoir envie de dire : "On a payé nos places. Bouclez-la et chantez. On n'est pas votre psy". »

Avec Elvis Costello, pour chaque nouvelle chanson, elle a d'abord parlé longuement. Et pour évoquer ses années d'étudiante, elle l'a emmené au Bradley's, ce bar de jazz devenu bar de sports, où une table de billard a remplacé le piano. « Je voulais qu'il voie l'endroit où les pianistes Jimmy Rowles, Kenny Barron et les autres grands venaient jouer en duo avec un contrebassiste ; moi, je n'en perdais pas une note... Après, on a écrit I've changed my address, où je dis ma fidélité à ce jazz-là, celui des standards, et en même temps mon besoin d'inventer autre chose. Je la chante dans les graves de ma voix, en pensant à celle de Jimmy Rowles. C'est lui qui m'a encouragée à chanter, et m'a appris à "écouter" les paroles comme si je les avais écrites. Il avait été l'accompagnateur de la plus grande de toutes, Billie Holiday. A elle, je rends hommage avec I'm pulling through, une chanson à laquelle elle donnait son sens plein : "Je fais tout pour m'en sortir". » Comment appeler la nouvelle période de Diana Krall ? Après les années sympa, les années King Cole et les années satin, les années « Fini la mascarade » ? C'est le titre de l'une de ses nouvelles chansons, la plus émouvante.


Michel Contat





et un site officiel (en anglais) http://www.dianakrall.com/

[Denise]

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[Denise]

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