James Bond XXIV : Spectre [2015]

[Lorenzo007]

Elle n'est pas si mauvaise Léa Seydoux, si elle s'investit à fond, et marre d'entendre qu'elle est pistonnée, je doute que les gens de sa famille ont tant d'influence pour la placer en tant que Bond Girl...
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Les critiques presses ne savent pas de quoi elles parlent, elles méritent que je leur donne des leçons de cinéma !

[Hans Landa]

[Lorenzo007]

Pour jouer chez Tarantino, dans MI4 ou Bond, je doute que papy soit assez puissants pour qu'il pousse les producteurs à engager sa petite fille. En France, peut-être, mais pour des productions mille fois plus importantes, j'en doute.
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Les critiques presses ne savent pas de quoi elles parlent, elles méritent que je leur donne des leçons de cinéma !

[scoubidou]

La seule chose que j'espère, c'est qu'elle joue la méchante qui meurt à la fin.
Je trouve Monica Bellucci trop jolie pour y rester.
Et puis ça diminuera mon attrait pour le film...
Et on évitera le cliché de la blonde jolie et précieuse contre la brune belle et méchante comme les belles mères dans les contes de fée...
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Scoubidoubidouhou !

[SHREK83]

[Hans Landa]

[SHREK83]

[Hans Landa]

[Lorenzo007]

Je suis en train de penser à mon futur CR que j'écrirai ici ce soir, il y a beaucoup de choses à dire, et elles sont plus que positives, mis à part deux défauts mais rien de bien grave sur 2h30.
Si vous préférez patienter jusqu'au 11 novembre (pas de chance pour mes amis Français), ne me lisez pas.
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Les critiques presses ne savent pas de quoi elles parlent, elles méritent que je leur donne des leçons de cinéma !

[Lorenzo007]

Finalement, un second visionnage, en étant moins excité, me permettra d'écrire un CR mieux construit et pas un avis "à chaud".
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Les critiques presses ne savent pas de quoi elles parlent, elles méritent que je leur donne des leçons de cinéma !

[hakim]

Sage décision. Surtout pour un fan !
On patiente.
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[kalach66]

Vu en avant-première cet APM,encore une réussite même si je le trouve moins réussi que skyfall et avec moins d'émotion, en tout cas on voyage(Mexico,Rome,Tanger...)

Ce qui m'a frappé c'est la réalisation remarquable peut être le meilleur Bond jamais filmé

[Fantomas2016]

ben encore des critiques dans le même sens que les précédentes du genre : réussi, mais un grand " Bond" en arrière quand même pour certains titres sur le dernier 007...j'espère que ca va pas être du même accabit que le Quantom of Solace ( normalement non ), mais le premier problème qui revient souvent, c'est la durée excessivement longue du film, tout le monde a l'air de s'accorder avec ça...

PS: m'en fout, je l'aurai en BR quand même celui là
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I'm sure, but alors i'm tout à fait sure, que c'est un coup de Fantomas .........

[The Edge]

perso, j'ai pas trouvé le film très long, ça passe super bien même...

le film n'est pas aussi bon que Skyfall, mais en est très prêt, mais il est largement mieux que Quanton, je te rassure
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[Fantomas2016]

[The Edge]

Pour la musique, c'est sur c'est pas Adèle, c'est pas aussi percutants .

J'adore l'acteur qui joue le méchant, dans Django il était excellent mieux que dans le spectre ,..
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[Hans Landa]

[Lorenzo007]

Voici ma petite critique, avec des spoilers inévitables :


La sortie d'un nouveau 007 est synonyme de beaucoup d'émotions différentes : impatience, excitation, dépaysement, etc.
Mais elle se traduit par une sensation de mauvaise appréhension, surtout quand le dernier opus était proche de la perfection, et que les scénaristes, Daniel Craig et surtout Sam Mendes, sont attendus au tournant.

Pendant six ans, nous avons assisté à la genèse de James Bond. Nous avons été les témoins de l'obtention de son statut de double zéro, de la vengeance de sa bien-aimée en abusant de son permis de tuer, pour enfin terminer sur certains éléments de son enfance, tout en faisant face à un ennemi qui venait de l'intérieur. Sam Mendes nous a donc vendu ce 24ème opus comme étant la suite directe de Skyfall, alors qu'il prend le spectateur à contre-pied pendant 2h30.
Et le premier détail qui nous permet de le dire, c'est le retour du fameux gunbarrel au début du film. Fini la genèse, Spectre est la première aventure "traditionnelle" de l'ère Craig. Pour montrer son amour à Maurice Binder, Mendes utilise l'ancien design du gunbarrel, celui utilisé pendant les quarante premières années de la saga, avec le sang CGI utilisé depuis 2006, avec une petite nouveauté : Bond "disparaît" en ombre chinoise, il faut avouer que l'effet est plus que réussi.
Première grande excitation de ce nouvel épisode, avant de lire que les morts sont vivants sur un écran noir, dans le but de lancer une incroyable séquence d'ouverture, la plus ambitieuse de toute la saga.

Nous sommes à Mexico City pour le Jour des Morts. Un plan séquence hallucinant durant plus de trois minutes montre un homme et une femme rentrant dans un hôtel (le même que dans Licence to Kill). Arrivés dans la chambre, 007 ôte son masque, embrasse la jolie Mexicaine, mais Bond à mieux à faire et la laisse. On aurait pu croire que Mendes allait opter pour une mise en scène plus classique, et bien non, il opte encore pour un plan séquence qui suit Bond sur les toits avant de faire exploser une baraque dans laquelle des terroristes avaient pour but de détruire un stade.
Mais 007 est chanceux, un homme s'échappe dans cette foule immense de personnes déguisées en squelettes et le poursuit afin de remplir sa mission. Alors que le type est récupéré par un hélicoptère, Bond grimpe dedans et s'en suit alors une baston mémorable, très immersive, extrêmement lisible, avant de se terminer après quinze minutes de folie, ce qui permet de lancer le générique.

Alors que celui de Skyfall montrait Bond au Royaume des Morts, celui de Spectre le bat à plates coutures, tant il se révèle sublime. Une pieuvre entoure les protagonistes, dans les flammes de l'enfer. Bond n'a jamais donc été aussi proche de l'horreur, au point de nous rappeler les visages de M, de Silva et de Vesper, qui partent en fumée, comme si Bond avait aimé, combattu, ou protégé ces personnes en vain. Hélas, la chanson de Sam Smith ne se fond pas bien dans l'ensemble, son orchestration est magnifique mais vocalement, il donne l'impression de s'être fait malaxé les burnes pendant l'enregistrement, il change de tonalité comme de chemise, il n'y aura pas de note finale qui subjuguera notre oreille, très loin d'Adèle et de Shirley Bassey.

S'ensuit alors un entretien dans le bureau de M. Ce dernier gronde 007 à propos de l'incident survenu à Mexico, avant de rencontrer Max Denbigh, que Bond appelle C. Un petit bureaucrate prétentieux qui estime que le programme 00 est dépassé, pensant que les drônes incarnent l'avenir. Son but est d'avoir un accès illimité aux données des services secrets de neuf nations, y compris la Grande Bretagne. On rejoint Skyfall qui tutoyait le mythe de l'agent secret vieillot et dépassé par le monde moderne, mais en abordant le thème d'une manière bien plus orwellienne.
Il n'y a aucun doute là-dessus, le scénario de Spectre est aussi bien écrit que celui de son prédécesseur. Pas uniquement porté par la peur d'un nouveau Big Brother, mais aussi par des dialogues succulents, magnifiés par cette relation Bond-Q (excellent Ben Whishaw), dont l'humour ravageur a failli provoquer un fou rire dans la salle.

Q, tout comme M et Moneypenny, ne sont plus de simples seconds rôles, ils aident Bond et se rendent sur le terrain, le 21ème siècle les a changés, en bien, et font partie intégrante de l'histoire.
Mais les autres personnages ont le mérite d'être tout aussi bien écrits et développés. Mention spéciale au personnage de Léa Seydoux, qui incarne la fille de Mr White (une ultime séquence magnifique entre Bond et lui, à la fin tragique). Une Bond Girl intelligente, à la beauté naturelle, amoureuse mais pas trop. Hélas, on ne peut pas en dire autant de Monica Belluci, présente pour moins de dix minutes, elle ne sert à rien mais se débrouille pas trop mal, le jeu de séduction auquel Bond et elle se prêtent est assez gracieux, mais beaucoup trop court.
Il est évident qu'un Bond sans un grand méchant n'est pas un bon Bond, et la présence de Christoph Waltz a de quoi susciter la curiosité. Sa première apparition, avec un "coucou" à la fois drôle et glaçant le classent déjà au panthéon des méchants inoubliables. Waltz s'amuse comme un petit fou, il est là pour ça, tout en cabotinant un peu, il a envie de détruire Bond par tous les moyens. Que ce soit en engageant un homme de main ultra baraqué qui ne prononcera qu'un seul mot, ou en torturant lui-même notre espion préféré.
Séquence durant laquelle nous verrons un chat blanc, et où nous découvrons également qu'Obrhauser s'appelle en réalité Bloferhauser. Et voilà, back to basics ! En même temps, pourquoi appeler un film Spectre sans révéler la véritable idendité de son fondateur ?
Vous l'aurez compris, Bloferhauser reviendra hanter 007 dans une prochaine aventure, pour notre plus grand plaisir, mais avec ou sans cheveux ?

Pour ce qui est de la technique pure, il faut encore saluer la magnifique photographie. Hoyte Van Hoytema succède à l'excellent Roger Deakins, il utilise avec intelligence le clair-obscur, comme lors de cette réunion du SPECTRE à Rome, ou quand Bond et Madeleine sont dans le QG Marocain du méchant, dans lequel nous apprenons que les méchants des trois opus n'étaient que de vulgaires pantins. Une révélation intéressante tant elle souligne la grande vulnérabilité de Bond, et la désuétude de son métier et surtout de son statut. Mais le SPECTRE surveille tout, y compris le MI6, merci Max Denbigh, personne intéressant mais hélas sous-développé, un bureaucrate arriviste infiltré par le SPECTRE, mais pourquoi ? Il aurait fallu dix ou quinze minutes supplémentaires afin de mieux connaître les véritables motivations du personnage, mais aussi pour avoir un autre méchant parfait.

Encore une très bonne mise en scène de Mendes, très posée, dépaysante comme jamais. Le ryhtme est toujours soutenu, le film n'est jamais trop long, à aucun moment nous ne rencontrons de "ventre mou".


En bref, Spectre est du même niveau que Skyfall, tout en étant plus traditionnel, mais peut facilement atteindre le top 10 de la saga, Daniel Craig EST James Bond, et on ne peut qu'espèrer une cinquième (et ultime ?) apparition dans le smoking de 007
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Les critiques presses ne savent pas de quoi elles parlent, elles méritent que je leur donne des leçons de cinéma !

[Fantomas2016]

en tout cas, en 1 semaine d'exploitation dans le monde, il s'est déjà remboursé les 300 millions de dollars ( 306 ).

Et encore, il n'est pas encore sorti dans tous les pays prévus....je pense qu'il va faire un bon score celui là aussi
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I'm sure, but alors i'm tout à fait sure, que c'est un coup de Fantomas .........

[Hans Landa]

En tous cas Lorenzo a aimé !!

Cool pour la critique du film !
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Pour que le DVD devienne un sous-verre ou un frisbee, aujourd'hui il serait utile que pour ça.