[DVD] L'empire des sens

[Pat 17]

Vous me croirez si vous voulez, mais c'était la toute première fois que je voyais ce film. Quand il était sorti dans les années 70 j'étais trop jeune pour aller le voir (je ne savais d'ailleurs même pas qu'il existait), et au moment où il a fini par sortir en vidéo... cela ne m'intéressait pas plus que cela...



Film
Son : (VOST DD 2.0)
Image :

La qualité de l'image m'a surpris, compte tenu de l'âge du film : une colorimétrie chatoyante, pas de bruit vidéo, un bon piqué d'image. Ce DVD se situe dans la frange où le dessus du panier de la SD peut en remontrer à des films en HD mal encodés sans la moindre difficulté. Le son est correct, mais de toute façon l'histoire ne se prête pas à des effets spectaculaires.

Le démarrage du film laisse à penser à un film érotique traditionnel : multiplicité des partenaires, des situations, pas de quoi mériter la réputation sulfureuse et le scandale immense qui ont entourés sa sortie en salles.

Il faut avancer dans l'histoire pour se rendre compte que ce film est bien autre chose. D'ailleurs, et ce n'est pas par pur hasard, il est plus classé parmi les drames que parmi les films érotiques... L'histoire en effet se resserre progressivement autour du couple à la base du film. La relation décrite est plus celle d'un amour destructeur que la description graphique de leur sexualité. D'ailleurs, si les scènes chaudes sont nombreuses, très nombreuses, c'est plus pour souligner l'obsession qui les lie l'un à l'autre, avant de décrire leur descente aux enfers, que pour le simple plaisr de montrer des scènes de jambes en l'air.

Ce qui m'a également marqué dans ce film est le décalage entre les époques : beaucoup des scènes tournées dans les années 70 seraient proprement impossibles à tourner aujourd'hui dans un film traditionnel. En fait, les détails très visibles permettraient sans problème de classer le film en X. Le plus paradoxal en la matière est que finalement ce film "classique" est plus explicite qu'un film porno japonais avec ses multiples mosaïques.

Plus encore, certaines scènes seraient de nos jours totalement censurées, notamment celles mettant des enfants en présence de nudité.

Il y a bien sûr de nombreux points à côté desquels j'ai du passer : la culture japonaise a des référentiels très différents des notres, et je dois avouer que ce pays ne fait pas partie de ceux que je connais le mieux...

Il n'empêche que de mon avis, il serait dommage de ne le considérer que comme un film licencieux : il va beaucoup plus en stigmatisant le danger qu'il peut y avoir en orientant une relation amoureuse sur le seul aspect charnel.

[Dark Vador]

Alors c'était pour ça le viagra
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[max zorin]

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