[DVD] The Texas chainsaw massacre : the beginning

[rorschach]

1969, en pleine guerre du Vietnam. Dean a été tiré au sort pour partir se battre et son frère aîné, tout juste rentré du front, est prêt à y retourner pour le protéger. Avant l'échéance fatidique, les deux frères et leurs petites amies, Bailey et Chrissie, se retrouvent en virée au Texas, décidés à prendre du bon temps.
Lorsqu'un motard les agresse, leur vie bascule. Pris en chasse, ils tentent de s'enfuir, mais la course finit en accident. Chrissie est éjectée du véhicule. De loin, elle assiste à la tentative de vol du motard sur les siens et à l'arrivée salvatrice du shérif Hoyt.
Pourtant, elle ne tarde pas à découvrir que derrière ce sauveur se cache un bourreau. Celui qui était censé venir en aide à ses amis va les conduire droit en enfer. Les autres membres de la terrifiante famille Hewitt n'habitent pas loin. Face à l'horreur, Chrissie est le dernier espoir de ceux qu'elle aime.




Lors de l'annonce du projet, je me demandais vraiment l'interet de faire une suite au remake très réussi produit (à mon grand étonnement) par Michael Bay. Apparament, la production n'avait pas envie à priori de se lancer dans une suite mais les fans du film auraient lourdement insistés pour une préquelle racontant les origines de Leatherface. L'idée fit son chemin et un script fut commandé à Sheldon Turner, auteur du scénar de The Longest Yard, le remake d'une comédie sportive avec Adam Sandler.
Pouah !! Ca fait peur non ?



Pourtant à la prod on retrouve Michael Bay bien sur mais aussi Kim Henkel et Tobe Hooper, les deux comparses pervers responsables du TCSM original et de ses différentes suites et revival. Là, ça rassure.
En fait l'histoire est relativement simple à imaginer: famille pourrie, enfance plus que difficile, perversité naturelle, famille d'adoption de cinglés (du pur redneck texan), métier dans la filière viande :> ...
Cela n'empeche pas de se vautrer..



Au passage, je vais y aller de mon petit couplet contre Hostel. Non, c'est justifié. Hostel nous a été vendu comme le film le plus dégueulasse de tous les temps (et Hostel 2 prend le meme chemin) et ce fut un pétard mouillé (moi je dis une daube). Donc Hostel s'impose, de lui meme et selon ses auteurs, comme la référence en la matière.
TCSM: the beginning est peut etre un des trucs les plus cradingues que j'ai jamais vu. Vraiment un truc de malade, gerbant à souhait.
J'ai vu pas mal de films nauséeux, notamment dans du bis underground mais comme c'est .......é par l'amateurisme et le manque de moyens c'est rarement crédible (mais fun tout de meme). Ici nous avons 15 patates sur la table ce qui permet de réaliser un ovni couillu et particulièrement poisseux.



Tout d'abord, cette préquelle évite l'écueil de l'enfance, rapidement évacué par un long générique très bien foutu qui met immédiatement dans l'ambiance et on rentre tout de suite dans le vif du sujet par le début de "carrière professionnnelle" de Leatherface.
Deux jeunes couples (avec nanas court vétues) vont croiser la route du shérif Hoyt et de son cinglé de neveu Thomas. Et ça va etre l'enfer !
Le rhytme ne décroit pas, la tension augmente au fur et à mesure dans la boucherie la plus innommable jusqu'à la naissance presque fantasmagorique de Leatherface.



Image brulée, style sec et sans fioritures, photographie soignée dans le genre craspec, prises de vue efficace. FX sanglants du meilleur effet.
Sans etre un grand film, cette séquelle par un jeune réalisateur (qui n'était meme pas né lors du premier) est une bien belle surprise.
A voir mais franchement pas pour les ames sensibles.



Techniquement :



Encore une superbe édition signée New Line (comme souvent)
Pas de défauts de compression, image parfaitement saturée, précision dans la définition et les couleurs.
Coté son c'est un festival avec une VO DD 5.1 EX et DTS 6.1 EX.
Les deux sont à la fois puissante, distillant de très nombreux effets avec subtilité ou créant la surprise par des effets de basse d'une grande lourdeur. Saisissant !!
Malheureusement, pas de sous titres français sur cette édition Z1



Bonus :



# Commentary by director Jonathan Liebesman and producers Andrew Form and Brad Fuller
# Deleted and extended scenes with optional commentary
# "Down to the Bone" behind-the-scenes featurette
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Notre chtit forum

[TWIN]

Je viens de me commander le z1 canadien qui, changeant d'éditeur au passage, est annoncé comme renfermant VF et STF (même chose que pour The illusionist)...
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[Nicolas]

ça va pas tarder pr moi aussi ! effectivement seul le canadien a de la VF + sous titres
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[Lorenzo007]

C'est vraiment gore ?
m....... alors, voilà une chose qui m'emmerde surtout pour un Texas Chainsaw Massacre.
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Les critiques presses ne savent pas de quoi elles parlent, elles méritent que je leur donne des leçons de cinéma !

[Zardoz]

[Lorenzo007]

Bah, j'ai jamais imaginé un TCM gore au fait. Si on regarde l'original, c'est l'ambiance malsaine qui fait peur, il n'y a rien de sanguinolent.
Je préfère donc voir un film bien crade et poisseux plutôt que de grosses giclées de sang pendant plus d'une heure et demie.
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Les critiques presses ne savent pas de quoi elles parlent, elles méritent que je leur donne des leçons de cinéma !

[Lobo]

Miam!!!!!
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"La branlette c'est mortel!" D. CARRADINE (08/12/1936-03/06/2009)

[Rano]

[rorschach]

[Shaka]

[STIFLER]

Où trouve t'on l'édition cannadienne ? Vous dites qu'elle a des sous titres francais, mais il y a toujours les pistes 5.1 EX et les DTS ES 6.1 ? Merci
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[Nicolas]

Cinebox. Commandé a 18h30 en arrivant ce soir expédié a 20h33

reçu ce mail "
Votre commande a été traitée. Votre film est expédié."

il traine pas eux !

comment est le boitier ? amaray, fourreau ?
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[TWIN]

[STIFLER]

[Nicolas]

je devrais l'avoir en milieu de semaine prochaine
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[Nicolas]

reçu samedi soir soirée Terrible en vue !!!
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[Nicolas]

Bon voilà c'est enfin vu !

Et bien c'est vraiment excellent. D'office un grand 9/10. On est ds l'un des plus grand survival de ces dernières années...ds la lignée du premier en plus gore (mais pas tant que ça si on a vu la passion du Christ), le film nous présente la 6ème génération de la famille Hewitt.

Ceux sont vraiment des barges, des cinglés de première qui ne reculent devant rien face au un soleil Texan qui visiblement a du trop chauffer. Mention spéciale au Sheriiff Hoyt, véritable psychopate.

Certains regrettreront que l'on insiste pas plus sur Thomas Hewitt mais le prégénérique est habilement bien fait...on y apprend ce qu'on veut savoir rapidement.

On se prend (pr ma part) en pitié pour Thomas Hewitt on se dit que le pauvre gamin n'a vraiment jamais eu de chance (mère monstrueuse, naissance ds la crasse absolue : un abattoir sur le plancher, abandon du rejeton vivant !! ds un papier journal ds une poubelle puante), défiguré a la naissance, son mal de s'arrangera pas...recueillit chez les Hewitt, il passe son enfance a se mutiler, rejeter du monde extérieur, il devient solitaire, n'obéit qu'a ceux qui lui ont tendut la main...on apprend pourquoi il porte son masque, pr essayer de ressembler aux autres au lieu de mettre son bandeau...bref, une vie horrible)



Comment peut on survivre a un tel traumatisme ?

un des + grands films de survival des 20 dernières années :bravo:
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[TWIN]

Bon, je confirme : édition canadienne VOSTF DTS & DD 5.1 et VFQ 2.0.

The texas chainsaw massacre : the beginning est sans doute l'un des films les plus gores et malsains que j'ai jamais vus. Hyper efficace dans l'horreur et le dégoût, il se positionne stylistiquement à la frontière entre le poisseux du chef-d'oeuvre de Tobe Hopper et l'approche néo-horrifique de son remake, le tout dans une ambiance jusqu'aubout-iste et nihiliste au possible (cf. le finale ahurissant qui renvoie à la poubelle tous les codes et situations déjà-vues des minutes précédentes et des films du genre en général). Autant dire que les images sont diablement composées et très intéressantes dans leurs lumières. Malheureusement, l'histoire n'a rien de bien original, car, là aussi (et c'est le revers de la médaille), elle vire beaucoup dans le mimétisme de scènes complètes du film de Hooper ainsi que du remake. Je me pose également certaines questions quant au statut et à la construction iconique d'un Leatherface qui fait foi de la monstration la plus explicite dans le champ, sans aucun contrepoids moral ou autre réflexion sociale que l'efficacité d'une angoisse viscérale. Le poids de l'argument commercial d'un tel film prônant un style d'horreur hyper contemporain face à un certain public ado avide de sawisme faisant bien pencher la balance d'un certain côté de la réponse... Bref, un film terrifiant, pas parfait à cause de son script étrangement brassé et schizophrène, mais très intéressant lorsqu'il fait état d'un certain cinéma d'horreur actuel et de son rapport à certaines tranches de publics.
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[STIFLER]

Il est sorti en HD DVD ?
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[TWIN]

Aucune idée.
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