Casino Royale [2006]

[max zorin]

Lorenzo:

[Willem Belasco]

[rorschach]

Sec, nerveux, spectaculaire, pas de gadgets à la con, un Bond classieux mais brutal et sans états d'ame, bien plus conforme au personnage d'origine.
Bon film.
Le meilleur Bond ?
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Notre chtit forum

[max zorin]

Rorschach:

[Spooky]

J'ai du mal à le décréter meilleur Bond, mais sûrement l'un des meilleurs !
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[Willem Belasco]

Enfin je l'ai vu.
Un très bon James Bond. Et pourtant, même avoir toutes les critiques positives que j'ai pu lire ici, c'est avec un léger scepticisme que je me suis installé dans le fauteuil du ciné.
Je ne vais pas me lancer dans un CR détaillé du film en lui-même, cela a déjà été fait et mes propos ne feraient que reprendre ce qui a déjà été dit.

J'avoue avoir tout d'abord eu du mal à me familiariser avec cette gueule de boxeur et cette voix qui (je trouve) manque singulièrement de virilité et de charme.
Et puis, plus le film avançait et plus je suis parvenu sans aucun effort paticulier, à faire abstraction des 40 années de James Bond.
Comment ce miracle a-t-il bien pu se produire ? Parce que Casino Royale est ainsi fait qu'il vous fait qu'il parvient à vous captiver en vous faisant découvrir en profondeur et sous toutes les coutures le célébrissime agent secret de Sa majersté.
Une découverte qui m'a fait apprécier ce personnage au point de, comme je l'ai dit, totalement oublier tous les autres acteurs qui ont eu l'honneur d'interpréter le rôle.

Casino Royale est-il LE meilleur film James Bond ?
En terme d'adaptation du roman, c'est fort possible. Mais en tant que 21ème film de la franchise, surement pas.
Ce film ne peut être considéré comme le 21ème film. Casino Royale est un nouveau départ. Un second souffle à une franchise qui, ces dernières années, s'était noyée dans la facilité du spectaculaire.
Il est aux films James Bond ce que Batman Begins fut aux 4 films qui l'ont précédé.
Disons que pour l'instant, Casino est LE meilleur James Bond de cette "nouvelle" direction de la franchise. En même temps, puisqu'il est le premier, c'est un peu normal.
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"You have never experienced Shakespeare until you have read him in the original Klingon"
Chancelier Gorkon (Star Trek VI The Undiscovered country)

[max zorin]

Seigneur Belasco:

[Willem Belasco]

[Lorenzo007]

Le respect chronologique n'a jamais été le fort de la série.
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Les critiques presses ne savent pas de quoi elles parlent, elles méritent que je leur donne des leçons de cinéma !

[Vance]

[max zorin]

C'est vrai, la chronologie n'est pas respectée, mais peu importe, chaque film possède un contexte et une histoire autonomes, James Bond est un héro intemporel. On doit l'accepter et ne pas trop se poser de question!
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And did we tell you the name of the game, boy?

[max zorin]

Xanderross:

[max zorin]

Stefan:

[max zorin]

Xanderros:

[KLANK]

[max zorin]

Klank:

[Spooky]

Il faut reconnaître que, depuis que le MI6 est revenu à ses premiers amours, les voitures sont des plus magnifiques !!!

Pour en revenir au contexte, je ne suis pas tout à fait d'accord, puisque dans divers James Bond, on trouve des références au mariage par exemple.
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[Willem Belasco]

[Spooky]

Même hier soir, dans Le monde ne suffit pas, il y avait une pseudo référence, même si ce n'était pas explicite
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[Vance]

Violent, iconoclaste, séduisant, Casino Royale m?a complètement bluffé, malgré une chanson de générique désagréable et quelques légères baisses de rythme. Sans doute grâce à la réalisation efficace, énergique, sans fioriture mais sachant magnifier les décors extérieurs (le Montenegro, Venise, le lac de Côme) pour mieux se concentrer sur les personnages. Sans doute aussi à la prestation de chacun, d?un Bond viril, presque bestial, à une Vesper envoûtante, qui se révèlent dans des tête-à-tête cyniques et malins, où chacun cherche la faille de l?autre. Sans doute surtout à la volonté des producteurs de sortir Bond du carcan dans lequel il était enfermé, de remettre les compteurs à zéro mais sans faire table rase du passé, en reprenant les codes et en les adaptant, en réinventant le personnage, en dispatchant ses critères de reconnaissance entre clins d??il appuyés et hommage respectueux (le smoking, les répliques, l?Aston Martin, la boisson).

Bond ne fait plus rire mais peut-être cruellement drôle, n?est pas parodique mais se pose en digne héritier, n?est pas invulnérable ou infaillible, mais redoutable et compétent. Cela faisait bien longtemps (depuis la première fois que j?avais vu Opération Tonnerre dans un ciné) que je n?avais pas ressenti ce plaisir un peu coupable devant un film de la licence, cette envie d?en voir davantage, d?en prendre plein les yeux, tout en se passionnant pour cet agent hargneux et brutal, pendant britannique d?un Jack Bauer dont il partage la férocité et la résistance, mais pas la motivation. Craig en a fait un homme surentrainé mais encore fragile, séduisant mais pas séducteur (et ça fait toute la différence), calculateur mais pas encore tacticien, méthodique mais pas froid : ce Bond aux origines mystérieuses partiellement dévoilées, qui entretient des rapports énigmatiques avec M, va évacuer ce qui peut encore faire de lui un être pouvant se mêler aux autres et mener une vie normale. Sa rencontre avec une femme qui se dérobe et le magnétise va le façonner et le préparer à ce qu?il deviendra par la suite.

Certaines séquences sont haletantes, d?autres étonnent par leur candeur et leur sensibilité : du cinéma pour ceux qui aiment le cinéma.
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Marge: This is the worst thing you've ever done.
Homer: You say that so often that it lost its meaning.