[DVD - BRD - etc...] Derniers Visionnages

[Sypnos]

[SHREK83]

L'inspecteur Harry....que dire de plus...
Techniquement, plutôt satisfait, bien qu'il faudra que je revisionne en VO, visionnage en famille, la VF bien que mixée bas et plutôt datée et plate s'en sort pas trop mal, je pense que la VO sera bien sûr plus claire et dynamique, à vérifier donc...
Pour l'image c'est globalement bon sauf quelques plans étonnamment mauvais, je penche pour des défauts de prise de vue (flous de tournage) mais ça se tient en projection....


C'est du Grindhouse dans l'intention, du série B pour certain, c'est plein de défauts mais c'est du Brain off jouissif, que je préfère à certaines choses, me suis marrer, quant à acheter, je préfère aussi le prêt ou la location....
La technique est au dessus du film mais ce n'est pas difficile....



C'est pas mon cinéma, c'est certainement trop ciblé pour que je fasse partie des spectateurs comblés..... encore un film issu de la littérature "jeunesse", je suis quand même allé jusqu'à la fin....qui a dit que je n'avait pas de patience?
Techniquement c'est plutôt très bon, c'est du M6 avec ses travers habituels pour le son, l'image est belle, mais bon vous avez compris que c'est un prêt et que je n’achèterai pas donc....
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[stefan]

[Sypnos]

[Argento]

[Sypnos]

[Argento]

[Sypnos]

[Argento]

[Sypnos]

Le Raimi je l'ai mais c'est une des très très rare exception.

[Argento]

[Sypnos]

[Lorenzo007]

Nikita

Rien à redire, c'était vraiment la meilleure époque de Besson. Il y a une sacrée atmosphère qui en ressort, presque étouffante, grâce à un suspense rondement mené, des plans de malade (le Scope est utilisé à bon escient) qui sont la marque de fabrique de l'ami Luc, qu'ils soient larges ou très rapprochés. Anne Parillaud est extraordinaire, elle ne fait pas que dégager un charme fou et mortel, son côté éternelle ado à qui l'on vole l'innocence est très touchant.
Mon Besson préféré, définitivement.


Techniquement, le BRD édité par Gaumont n'a presque rien à se reprocher. La copie contient des minimes points blancs et deux ou trois griffures, mais l'ensemble est très bien défini, le grain d'origine a été conservé pour un plaisir visuel total.
Côté son, une piste DTS-HD MA 5.0, ça manque un peu de basses, mais les dialogues et la partition d'Eric Serra sont très bien restitués, ce qui donne un résultat loin d'être mauvais.
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Les critiques presses ne savent pas de quoi elles parlent, elles méritent que je leur donne des leçons de cinéma !

[max zorin]

Voilà bien l'exemple de CR intéressant qu'il est très dommage de trouver dans un topic fourre-tout où il sera lu par 2-3 forumeurs maxi et tombera pour toujours aux oubliettes, impossible de le retrouver par la suite.

Moi ce que j'en dis... Après faut pas se plaindre qu'il n'y a pas fréquentation. Quand 10 topics clignotent quand on se connecte, ca donne plus envie que de voir les seuls topics dernier dvd achetés /visionnés vivant.
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And did we tell you the name of the game, boy?

[max zorin]

Comme je l'ai dit ailleurs, une recherche et on trouve très vite:

http://www.annees-laser.com/forum/viewtopic.php?t=32134&highlight=nikita
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And did we tell you the name of the game, boy?

[Sypnos]

[max zorin]

bonne question à laquelle je ne peux malheureusement pas répondre.

Mais encore une fois, rien ne vous empêche de poster votre pochettes de titres achetés ou visionnés. Je trouve simplement dommage que lorsqu'on écrit un avis comme l'a fait Lorenzo, que celui-ci se perde instantanément après l'avoir posté. D'ailleurs, ca vaut pour tous les avis sur un film, développé ou pas. Tous les avis sont bons à prendre, à lire et à discuter.
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And did we tell you the name of the game, boy?

[Lorenzo007]

Le dossier noir (André Cayatte - 1955)

Mon premier contact avec le cinéma de Cayatte, il fallait bien que ça se fasse tant certains forumeurs ici m'ont donné l'envie.
Un jeune juge d'instruction arrive dans une petite bourgade relativement tranquille quand il décide de déterrer une vieux fait divers, qui chamboulera la vie des habitants.
Ce qui est très intéressant, c'est de voir comment Cayatte donne un aspect documentaire à son oeuvre, en montrant, d'une part, la vétusté d'un Palais de Justice, et donc, la précarité de cette justice par un manque de moyens qui peut se réveler effrayant, ce qui est dû à longue reconstruction citadine d'après-guerre, afin de rentrer dans le monde moderne.
Mis à part ces détails, le film abord un thème important et que l'on retrouvera dans d'autres films de son auteur : la présomption d'innocence.
Cette même présomption qui ne semble pas exister dans la tête des policiers véreux et violents, n'hésitant pas à pousser une femme à bout, ou à frapper un suspect, contre lequel ils n'ont aucune preuves tangibles.

L'arrivée du Commissaire (excellent Bernard Blier) ne fera pas avancer les choses, mais permet à Cayatte d'instaurer une ambiance de plus en plus anxiogène et ce, jusqu'à l'ultime séquence.

Un polar engagé passionnant et bien rythmé, qui donne envie d'approfondir la filmographie du cinéaste.


Image :

Pour une collection de BRD à 10€, on peut dire que Gaumont n'a rien négligé du tout. La preuve avec une restauration 2K qui offre une copie propre et stable, très détaillée, avec des noirs profonds qui ne sont jamais bouchés. Merci pour ce respect du consommateur, en espérant que d'autres éditeurs en prennent de la graine.

Son :

Les puristes seront aux anges avec cette piste HD en Mono d'origine, admirablement remasterisée, malgré un léger souffle pendant le générique du début. Les dialogues sont d'une clarté éclatante, à aucun moment on ne les sent étouffés ou mal retravaillés, un pur bonheur auditif !



Le miroir à deux faces (André Cayatte - 1958)

André Cayatte abandonne, le temps d'un film, la justice et des dysfonctionnements, son manque de moyens et son refus d'évolution pour nous parler des apparences, de la beauté, de la laideur, de la chirurgie esthétique. Oui, c'est assez rare pour le souligner, surtout dans la France de 1958, parler d'un tel sujet est assez révélateur de l'ambition de Cayatte. Son ambition de changer les mentalités, de faire évoluer les moeurs tout en restant pudique, me fait penser qu'il en avait de très grosses pour en arriver là.
Il donne le ton dès le début. Un homme normal, joué par Bourvil, se rend au commissariat de police et avoue un meurtre. S'ensuit alors le déroulement de l'histoire par un très gros flashback.
On découvre le personnage interprété par Michèle Morgan, une femme au physique disgracieux, pourtant aimée par son mari Bourvil. La vie de ce dernier bascule lorsqu'il est victime d'un accident de voiture, provoqué par un spécialiste en chirurgie esthétique qui le remettra sur pied, avant de jeter son dévolu sur son épouse, avant de soumettre à Bourvil une proposition indécente qu'il refusera : embellir sa femme.

S'ensuit un formidable chassé-croisé dans lequel les mensonges sont légion. En plus de dénoncer la perte de la beauté naturelle par le biais de la chirurgie esthétique, Cayatte pose des questions sur ce couple. Quel sera son avenir ? Est-ce que changer de visage reste une preuve d'amour ou peut détruire un mariage ? A partir de ceci, Cayatte change complètement l'atmosphère de son film, passant du romantisme à l'angoisse pure, transformant, par la même occasion, un époux aimant en véritable ordure qui ne reconnaît plus sa femme. Cela donne une tension de plus en plus palpable, jusqu'à cette formidable scène en plan-séquence dans laquelle Bourvil, rond comme la Pologne, insulte sa femme de tous les noms d'oiseaux avant de commettre une tentative de viol qui brisera son mariage pour de bon.
Bourvil était débutant à cette époque, on le connaissait pas encore pour ses rôles comiques qui ont fait déplacer des millions de spectateurs. Il livre une prestation solide et inattendue, voire flippante, face à une Michèle Morgan sublime et d'une incroyable sensibilité.


Image & son :

Cf. Le dossier noir



Le glaive et la balance (André Cayatte - 1963)

Trois hommes sont arrêtés et suspectés d'avoir enlevé et tué un petit garçon en plus d'avoir demandé une rançon à sa richissime maman.
Cayatte revient donc avec un "film justice", en appuyant encore plus sur le thème omniprésent du Dossier noir,à savoir la présomption d'innocence. Parmi les trois suspects, deux d'entre-eux seraient coupables, et le troisième serait innocent. Il est judicieux d'utiliser le conditionnel, tant Cayatte, par un scénario finement écrit et une mise en scène fabuleuse, doublée par une atmosphère tendue, va interpeller le spectateur afin qu'il se transforme en juge, et éventuel bourreau en cas de culpabilité évidente.
Si notre imagination se révèle bouillonnante pendant la deuxième partie (le film met du temps à démarrer par la présentation de ses trois protgaonistes), Cayatte en profite pour pousser un sacré coup de gueule, et pas des moindres. Le peuple scande "à mort", à cause d'une presse manipulatrice et d'une justice aveuglée par la solution extrême, sans avoir la moindre preuve tangible de culpabilité.

En tant qu'ancien avocat, Cayatte va même jusqu'à filmer une longue scène de délibération, dans laquelle les jurés n'arrivent à se mettre d'accord sur le verdict à prononcer. Certains se montrent radicaux, d'autres sont plus mesurés. Cela donne une séquence angoissante mais tellement riche dans son écriture que le film vaut la peine d'être visionné uniquement pour cela.
Cayatte conclut son film par une note d'espoir, hélas de courte durée, afin d'estomaquer le spectateur de par sa brutalité, pour que nous nous posions la question suivante : qui est réellement coupable ?

Le trio d'acteurs est excellent, trois caractères différents, trois coupables idéaux, trois innocents indéniables. Anthony Perkins n'est pas doublé et se montre juste et digne, Brialy est fabuleux en escroc, et Salvatori est génial en suspect taciturne.


Image et son :

La même chose que les deux films précédents, il suffit juste de préciser qu'il est en Scope.


Coup de tête (Jean-Jacques Annaud - 1979)

Un film sur le foot ? Que ceux qui n'aiment pas ce sport se rassurent, il n'en est pas vraiment un, tant le ballon rond est utilisé comme toile de fond, et reste tel quel jusqu'à la fin.
Bien avant ses productions ambitieuses, Annaud dresse le portrait d'un type simple, sans histoire, joueur de foot et ouvrier à l'usine du village, jusqu'au jour où il se fera injustement accusé de viol.
Mais quand il marque le but de la qualification en coupe de France, il devient le héros local, et tous ceux qui lui ont craché dessus se mettront à ses pieds, sans savoir ce que Perrin envisage de faire.
Sa vengeance est impitoyable. En effet, il est humilie tout le monde, révèle la vérité pour finalement ignorer ces mêmes personnes, issues d'une société cynique et outrageusement égoïste.
Ces séquences sont finement écrites, et mise en scène avec une telle rage que l'on adhère directement à l'histoire.
Patrick Dewaere, une fois de plus fabuleux, respire la joie de vivre dans ce rôle positif.

Image :

Encore une restauration 2K de grande qualité offerte par Gaumont et les laboratoires Eclair ! Présenté dans son format anamorphique, le film propose des couleurs vives, contrastées et bien détaillées. Le match de foot, quant à lui, est un bonheur visuel avec ses noirs profonds et bien gérés.

Son :

Du Mono restauré judicieusement, la musique est bien restituée, il n'y a aucun souffle, ce qui donne un confort sonore absolu.



La maison assassinée (Georges Lautner - 1988)

Quand le Roi de la comédie populaire mais intelligente signe un polar sombre, il y a de quoi se montrer suspicieux. La peur de se retrouver face à une oeuvre pantouflarde qui ne passionne pas les foules et regretter d'avoir insérer le disque dans son lecteur.
Cette histoire de vengeance, adaptée du livre éponyme, se révèle au final plus qu'intéressante.
En effet, Lautner brouille les pistes et décide d'insérer un élément fantastique (la magie noire) pour assombrir son histoire.
Un choix judicieux, de par l'endroit de l'action. Un village campagnard est plus enclin à instaurer une ambiance angoissante qu'une grande ville.
Bruel est juste génial. Il incarne à la perfection cet être assoiffé de vengeance et meurtri par la guerre (la séquence de l'enterrement est annonciatrice de "Casser la voix"), qui ne peut rien faire face à cette mystérieuse personne qui le devance dans sa vengeance, personne qui aura un lien très important avec lui dans l'annonce du twist final, fort bien amené et jamais ridicule.
L'oeuvre la plus atypique de Lautner, assurément, et l'une de ses meilleures.


Image et son :

Dans la même veine que Coup de tête, à l'exception du mixage, puisque c'est en Stéréo.
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Les critiques presses ne savent pas de quoi elles parlent, elles méritent que je leur donne des leçons de cinéma !

[Sypnos]

Merci pour les retours.

Mais des posts dédiés seraient plus judicieux pour les recherches futures.

[SHREK83]

Ah oui bravo Lorenzo pour tes retours, des avis que je partage sur de nombreux points...
Oui il est vrai que des copier/coller dans les sujets des editions créés seraient le bienvenus, si tu trouves quelques minutes.....
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