Cheval de guerre - Steven Spielberg (2012)

Guinness60

Pis ne pas aimer le Ruban Blanc c'est un peu comme pas aimer respirer.

castortroy11

lebow

Fantomas2016

Gort

Guinness60

En même temps Spielberg ça n'a jamais rimé avec originalité si?

castortroy11

Guinness60

C'est un grand cinéaste mais quand je vais voir un de ces films je sais à quoi m'attendre. Je me doute qu'il va pas filmer un arbre pendant 12 minutes.

Dark Vador

udok

Ma critique n'est pas de la provoc' et le ruban blanc -je le maintiens-est l'un des films les plus ennuyeux de tous les temps et alors chacun son avis!

Comme signalé Bernard Achour de LAL a mis 1/5 à Tintin comme d'autres "gros" films que soit disant tout le monde a aimé, personne n'a tiqué en disant qu'il n'aime rien ou qu'il a des goûts bizarres et ses critiques vont bien plus loin que les miennes(Catch 44 avec Bruce Willis est une escroquerie par exemple) et on ne dit pas que c'est de la provoc' ou alors vous n'osez pas et vous vous écrasez? j'opte pour la 2ème option.

J'aime bien Spielberg et des films comme ryan,munich mais ces derniers films sont catastrophiques et le choc de la déception est énorme.

hanz landa

Dark Vador

hanz landa

Ben comme tu le dis si bien, c'est que si l'esprit BD n'est pas respecté...j'ai peur ! Car j'ai justement toutes les BD !! Wink

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Moi quand on m'en fait trop, j'correctionne plus, j'dynamite...j'disperse...et j'ventile...

shacard · Nombre de messages : Inscrit le: 04 Sep 2003 Messages: 1509

Vue en famille hier soir. Tout le monde a ete decu.

Je ne pense pas que ce soit le duree du film qui pose probleme. Il n'y a pas vraiment de passage ou l'ennui domine totalement mais un rythme plus rapide (au debut) n'aurait pas fait de mal.
Mais je n'ai rien ressenti pour les personnages humains. Choix d'acteurs ? Doublage francais ? (c'etait dans un complexe de cinemas ou nous n'etions jamais alle et le son manquait cruellement de vie malgre un grave assez beau).
Mise en images trop "tout public" par rapport au sujet qu'est le premiere guerre mondiale ? Par exemple la scene de la traversee au galop du champ de bataille de nuit dont les consequences sont finalement bien legeres.

La conclusion de Ma Dame (cavaliere en complet) : "je ne pense pas l'acheter en blu-ray". Et pourtant elle voulait le voir, ce film; des mois qu'elle m'en parlait et ca faisait 5 ans au moins qu'on avait plus mis les pieds au cine.

A+

Dark Vador

J'ai vu la BA, le film ne m'attire pas du tout, pourtant, le sujet m'intéresse mais je trouve que l'acteur principal est peu charismatique et j'ai ressentie peu d'émotion au peu d'images que j'ai vu. Confused

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castortroy11

Lorenzo007

Quand on ressort de la projection de Cheval de guerre, on se dit que Steven Spielberg n'avait pas l'intention de nous livrer un chef-d'oeuvre mais plutôt un film très personnel qu'il réussit à transformer en un très grand film.

Le long-métrage commence très doucement avec la présentation d'une famille paysane Anglaise on ne peut plus modeste. Famille dans laquelle le patriarche décide d'acheter un magnifique cheval aux enchères quitte à s'endetter au point de ne plus être en capacité de payer le loyer au riche propriétaire contre qui il s'est battu pour obtenir l'animal.
Lorsque son épouse se montre plus que dubitative concernant son achat, leur enfant, Albert, un adolescent, décide d'élever seul Joey, son futur ami qu'il ne voudra plus quitter, au point d'être délaissé par ses parents.
Ces vingt premières minutes n'offrent absolument rien de nouveau dans l'oeuvre globale de Spielberg, puisqu'il traite une fois de plus de l'abandon d'un enfant par ses parents, ce trauma familial qui lui est si cher, sauf qu'ici il est transposé dans le cadre d'un conflit mondial, laissant le sentimentalisme que tout le monde craignait au placard tant la pudeur et la subtilité sont bien plus présentes que n'importe quelle charge de mièvrerie boursouflée.
Mais ces qualités n'empêchent pas à cette première heure de demeurer plutôt longue, au risque d'ennuyer le public surtout venu pour voir un familial, d'autant plus que War horse n'a rien de cela.

En effet, la seconde partie du film, qui rentre en plein dans cet horrible conflit, n'a rien de familiale tant les hantises de Spielberg concernant la guerre nous sautent aux yeux.
Bien que les scènes d'action, toutes fluides et superbement filmées comme des peintures abstraites animées, sont le "négatif" de Saving Private Ryan dans la mesure où la violence n'est pas du tout frontale mais bien suggérée (aucun corps déchiqueté ni boyaux à l'air), le golden boy d'Hollywood a le mérite d'y insérer une tension incroyable, comme peut en témoigner la séquence dans laquelle le "loueur" de Joey se fait aider par un soldat allemand afin d'enlever les barbelés dans lesquels le cheval s'est fait prisonniers en circulant à travers les tranchées (véritable morceau de bravoure), peut très bien finir par une éventuelle mort de l'un des soldats, il n'en sera rien.
Malheureusement, j'ai trouvé dommage que les soldats allemands parlent un anglais parfait plutôt que de les voir parler dans leur propre langue, car le problème de communication étant assez récurrent chez Spielberg, il en sera donc tout autre.

Quant à la fin du film, elle rend hommage à ce grand cinéma Américain comme les productions de David O'Selznick ou encore celui de John Ford et plus particulièrement La prisonnière du désert, avec ce ciel rougeoyant et funèbre sur lequel les personnages se découpent en ombre chinoises pour des retrouvailles qui n'ont rien de joyeuses malgré qu'Albert et Joey se soient retrouvés.

Malgré quelques longueurs et une partition de John Williams peu inspirée pour le coup, Cheval de guerre multiplie les morceaux de bravoure et constitue un véritable tournant dans la filmographie de Steven Spielberg, qui confirme qu'il en a encore dans le ventre et surtout, beaucoup d'histoires à raconter.
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Les critiques presses ne savent pas de quoi elles parlent, elles méritent que je leur donne des leçons de cinéma !