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The Illusionist (L'illusioniste) [2006/2007]

 
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YannH76
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MessagePosté le: Sam 11 Nov 2006 18:14    Sujet du message: The Illusionist (L'illusioniste) [2006/2007] Répondre en citant

The Illusionist (L'illusioniste) [2006/2007]



Réalisateur : Neil Burger
Casting : Edward Norton Paul Giamatti, Jessica Biel, Rufus Sewell, Eddie Marsan, Jake Wood, Tom Fisher, Aaron Johnson, Eleanor Tomlinson, Karl Johnson, Vincent Franklin, etc...
Score : Philip Glass

Synopsis
Vienne, dans les années 1900. Surgit un jour le charismatique et mystérieux illusionniste Eisenheim, qui ne tarda pas à devenir l'homme le plus célèbre de la ville, l'incarnation vivante d'une magie à laquelle personne n'osait plus croire...
Mais la gloire d'Eisenheim est intolérable au Prince héritier Leopold, dont la popularité décroît à mesure que grandit celle de ce showman consommé. Rationaliste convaincu, avide de pouvoir, le Prince a une raison supplémentaire de jalouser Eisenheim : ce dernier fut le grand amour de jeunesse de sa fiancée, la belle Sophie von Teschen, qui nourrit encore pour lui de très tendres sentiments.
Décidé à écarter ce rival, Leopold charge son homme de confiance, l'inspecteur Uhl, d'enquêter sur l'illusionniste et de dévoiler ses impostures. Une partie serrée s'engage entre les deux hommes...

Dates de sortie
Cinéma USA : 01 Septembre 2006
Cinéma France : 17 Janvier 2007
Cinéma Belgique : ??
Cinéma Allemagne : ??
DVD Zone 1 : 09 Janvier 2007
DVD Zone 2 - France : ??
DVD Zone 2 - Belgique : ??
DVD Zone 2 - Allemagne : ??

Wink
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DVD : 1107 / HD-DVD : 74 / Blu-ray : 176
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rorschach
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MessagePosté le: Sam 11 Nov 2006 18:28    Sujet du message: Répondre en citant

La tronche de Giamatti Shocked On dirait landru Laughing

Voilà un film que j'attends avec impatience (comme SM3 et 300)
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max zorin
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MessagePosté le: Sam 11 Nov 2006 19:18    Sujet du message: Répondre en citant

Moi aussi, d'autant qu'il se passe à Vienne. Wink
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And did we tell you the name of the game, boy?
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YannH76
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MessagePosté le: Sam 11 Nov 2006 20:50    Sujet du message: Répondre en citant

Bah, j'ai refait la fiche (pas encore complète car il manque les Trailers), pour annoncer la sortie du DVD Zone 1 justement, mais dont on ne sait pas encore les pistes sonores actuellements... Wink
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Sypnos
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MessagePosté le: Sam 11 Nov 2006 22:08    Sujet du message: Répondre en citant

Le passage de Jackman et Caine sur Canal m'ont bien donné envie de le voir celui-là...
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rorschach
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MessagePosté le: Mar 23 Jan 2007 21:38    Sujet du message: Répondre en citant



Vienne, dans les années 1900. Surgit un jour le charismatique et mystérieux illusionniste Eisenheim, qui ne tarda pas à devenir l'homme le plus célèbre de la ville, l'incarnation vivante d'une magie à laquelle personne n'osait plus croire...
Mais la gloire d'Eisenheim est intolérable au Prince héritier Leopold, dont la popularité décroît à mesure que grandit celle de ce showman consommé. Rationaliste convaincu, avide de pouvoir, le Prince a une raison supplémentaire de jalouser Eisenheim : ce dernier fut le grand amour de jeunesse de sa fiancée, la belle Sophie von Teschen, qui nourrit encore pour lui de très tendres sentiments.
Décidé à écarter ce rival, Leopold charge son homme de confiance, l'inspecteur Uhl, d'enquêter sur l'illusionniste et de dévoiler ses impostures. Une partie serrée s'engage entre les deux hommes...




Ayant loupé The Prestige au ciné je me suis rabattu sur le DVD de The Illusionist. Ben ouais quoi c'est du super David Copperfield pareil. Au passage je m'étonnerais toujours de la capacité d'Hollywood à produire en meme temps des projets très similaires voire carrément concurents.



Neil Burger, dont c'est le second film, adapte une nouvelle de Steven Millhauser: Eisenheim l?Illusionniste. N'ayant pas lu la nouvelle dont est issue le script je ne saurais dire si elle est plus dense ou aussi legère et finalement prévisible que le film.
Mais meme si l'histoire est assez cousue de fil blanc, l'interet principal réside dans l'ambiance de mystere qui baigne le film....et l'histoire.
Le scénario s'inspire (très) librement de l'incident de Mayerling où le 30 Janvier 1889, dans ce petit village au sud de Vienne, on retrouva les corps sans vie de l'archiduc Rodolphe, héritier du trône de l'Empire austro-hongrois; et de sa maîtresse Marie Vetsera. Assassinat politique (le jeune prince était un libéral), volonté de François Joseph de se débarasser d'un héritier encombrant et turbulent (these de la trahison hongroise) ou suicide romantique de deux amants à l'amour impossible. C'est cette dernière these qui est retenue par les historiens. Par manque de preuves, on ne saura jamais.



Bref, c'est sur ce canevas que brode The illusionist. Par de maîtresse mais une promise, Sophie Von Taschen (superbe Jessica Biel). Un prince libéral et réformateur mais aussi violent, comploteur et méprisant, (Rufus Sewel, barbichette de rigueur et tout gros) et bien sur Eisenheim l'illusioniste, ami d'enfance de Sophie, le grand amour de sa vie à qui adolescent il avait promis de faire disparaitre (à prendre au sens figuré). Avec son regard sombre et mystérieux, voire hypnotique, ce rôle de magicien est du pain béni pour Edward Norton qui porte ce film sur ses épaules.
Les scenes de magie ne sont pas très nombreuses mais d'une grande intensité et très bien agencés. On est scotché au siège ou au moins rivé sur la télé pour voir si ya un truc. A ce propos, le film a l'intelligence de ne rien expliquer. Pouvoir magique ou illusion, on restera dans l'expectative.
Les représentations du magicien sont filmés avec le maximum d'efficacité.



A part un scénario sans réelle surprise (il y a un truc forcément) The illusionist est un film qui se regarde avec grand plaisir, porté par un Edward Norton magnétique. Soulignons également encore une excellente partition de Philipp Glass qui donne de la puissance aux scenes de magie.
Ne serait-ce cette sale habitude actuelle de coller des filtres partout, je n'aurais de reéls reproches à faire. Alors là on est fin XIXeme donc évidemment tout le film baigne dans un sépia qui devient horripilant à force.

Notre ami Darky qui l'a vu en avant première à Deauville (se fait pas chier le prince des tenebres) pourrait peut etre nous dire ce qu'il en a pensé.


Techniquement :



Nickel le rendu image très fidele aux souhaits de la réalisation. La définition est sans défauts.
Peu généreux l'éditeur puisqu'il n'y a que seule piste, en VO DD 5.1 tout de meme. Harmonieuse, d'une très belle ampleur sur la BO, dialogues très clairs.
Malheureusement pas de sous titres français sur cette édition Z1.



Bonus :



# Commentary by writer/directed Neil Burger
# Making of The Illusionist featurette
# Jessica Biel on The Illusionist
# Theatrical Trailer
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Lorenzo007
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MessagePosté le: Mar 23 Jan 2007 22:26    Sujet du message: Répondre en citant

J'irai le voir en salles jeudi, mais je ne m'attends pas à quelque chose d'aussi bon que Le Prestige.
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TWIN
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MessagePosté le: Mer 24 Jan 2007 15:56    Sujet du message: Répondre en citant

Apparemment, l'édition canadienne a VF et STF.
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Lorenzo007
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MessagePosté le: Jeu 25 Jan 2007 13:16    Sujet du message: Répondre en citant

Ces temps-ci, la magie au cinéma a la cote. Après Le Prestige de Nolan, c'est au tour de The Illusionist de pointer son nez sur nos écrans. Sur papier, l'ensemble semblait être intéressant tant tout est différent du Prestige, mais la déception est au rendez-vous.
En fait, il s'agit d'une histoire d'amour bien mièvre suivie d'une enquête policière très classique, le tout sur fond de magie. Pour son premier long-métrage, Neil Burger rate le coche : mise en scène froide et d'une platitude assomante, photographie aux couleurs sépia agressive pour la rétine (ça va pendant un quart d'heure, mais pas pendant 1 H 45, quelle horreur !), rythme un peu lent et jamais soutenu, le tout dans une ambiance pas si sombre que ça qui risque bien de faire dormir le spectateur lambda.
Sans oublier le twist final tellement prévisible que j'en ai bien ri, je déteste me faire avoir d'une telle manière.
Seuls le remarquable quatuor d'acteurs (Norton-Giamatti-Biel et Sewell) ainsi que l'excellent score de Philip Glass sauvent cet Illusioniste mollasson face auquel Christopher Nolan n'aura pas de mouron à se faire.

4/10
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gantz



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MessagePosté le: Mar 06 Fév 2007 18:17    Sujet du message: Répondre en citant

Salut !

Très bonne critique Lorenzo (comme toujours)

voici mon opinion sur le film

L?illusionniste (vf)

L?histoire est peut-être trop classique et la fin décevante, il n?empêche que ce film au souffle romanesque et littéraire bénéficie d?une belle réalisation qui renvoie astucieusement aux premiers films du 20e siècle.

Sur le fond le film traite tout d?abord de l?illusion qui est l?essence même du cinéma et l?un des thèmes de prédilection des premiers cinéastes comme Georges Mélies qui d?ailleurs ont remplacé au fur et à mesure les magiciens et autres illusionnistes à cette époque.

Sur la forme le film est d?une totale cohérence avec des mouvement de caméra discret et précis à l?image des tours de l?illusionniste joliment mis en valeur par le réalisateur Neil Burger mais aussi par les fondues au noir qui servent souvent d?enchaînement donnant un aspect film muet. A noter également une belle photographie au couleurs «délavées» et aux tons sépias.

L?illusionniste est un film académique qui déçoit par son scénario qui manque probablement d?audace mais curieusement le film se suit avec un certain plaisir par son aspect vieillot et surannée à contre courrant des productions actuels

Ma note : 5/10
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TWIN
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MessagePosté le: Lun 12 Fév 2007 14:44    Sujet du message: Répondre en citant

Vu. The illusionist, sans arriver une seconde à la cheville de The prestige, s'est révélé être un plaisant divertissement, bien mené, à la mise en scène léchée et aux aspects formels particulièrement signifiants (quoique les images jaunies, brûlées et mal exposées peuvent devenir pesantes au bout d'un temps). Les prestations et tours d'Edwars Norton ont quelque chose de fascinant dans leur aura trouble. Je regrette néanmoins que l'histoire soit si prévisible et finalement bien peu originale, surtout que le traitement n'attise que trop peu les passions.
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