[DVD] la Couleur pourpre

[Vance]

la Couleur pourpre, Steven Spielberg (1985)

DVD collector z2, version belge



Au début du XXe siècle, dans le sud des Etats-Unis. Célie et Nettie sont deux s?urs noires, inséparables malgré les vicissitudes de leur condition. En effet, Célie, à 14 ans, a déjà accouché des enfants de son beau-père, enfants qu?on lui a aussitôt enlevés. La voici donnée à un fermier du coin, afin qu?elle s?occupe de sa maison. Mais il s?intéresse d?un peu trop près à Nettie, bien plus jolie qu?elle. Cette dernière ne se laisse pas faire et doit quitter leur maison, ce qui brise le c?ur de Célie. Mais Nettie promet de lui écrire. Le temps passe, Célie reste toujours docilement au service de cet homme sans c?ur et attend des nouvelles de sa s?ur, la seule personne qui l?ait jamais aimée?

Dans un style parfois ampoulé et au travers de situations pas toujours crédibles, Steven Spielberg offre une ?uvre ambitieuse portée par une interprétation étonnante : le premier grand rôle de Whoopi Goldberg, extrêmement convaincante en Célie, éclabousse l?histoire de ces Noirs plus ou moins bien intégrés, ou les femmes n?existent que pour servir leur mari. Le résultat, quoique parfois longuet, est une chronique passionnante, véhiculée au gré de scènes bucoliques auréolées d?un peu de poésie, entre le Tennessee et l?Afrique : la photo d?Allen Daviau et une musique tout en retenue de Quincy Jones y sont pour beaucoup. Danny Glover étonne dans la peau de cet homme brutal et maladroit, incapable de se rendre compte à quel point Célie lui est indispensable. Spielberg joue sur les couleurs, des compositions de champ élaborées, une caméra parfois virtuose. S?il n?évite pas quelques clichés et facilités nuisant à certaines scènes (l?interpellation de Sophia est ratée), il signe une ?uvre qui emporte l?adhésion dans le dernier quart d?heure, porté par un gospel jubilatoire. La fin dégage énormément d?émotion et souligne la maîtrise d?un sujet difficile. Grande ?uvre.

Image nettoyée, lumineuse et sans anicroche. Du grain est présent, surtout sur les fonds de ciel d?un bleu intense. Les couleurs bénéficient d?une belle tenue même si l?on peut déplorer un contraste perfectible. Changement de couche indétectable.

La VF est bonne, même si elle manque de l?ampleur du 5.1. Le problème vient du doublage : si Danny Glover jouit du doubleur de Mel Gibson, les personnages féminins (nombreux) sont moins convaincants. Whoopi n?a pas cette voix chaude qui empreint la VO de cette présence inimitable. Le 5.1 apporte une spatialisation sans artifice mais qui donne plus de profondeur aux chansons.

Menu fixe un peu indigeste pour cette édition spéciale. Le disque 1 fournit 3 bandes annonces. Le second est plein de documentaires assez riches sur l?adaptation de cette ?uvre qui a obtenu le prix Pulitzer ? l?un d?entre eux est consacré entièrement à la réalisation, un autre à l?interprétation - que complète une grande galerie de photos séparée en deux parties.
Bel amaray avec volet intérieur, avec une très classieuse jaquette pourpre et argent sous un surétui en carton blanc (celle que je vous ai trouvée n'est pas la même). Un livret publicitaire et deux disques à la sérigraphie soignée mais très sobre (juste le titre et quelques informations sur fond pourpre).
_________________
Marge: This is the worst thing you've ever done.
Homer: You say that so often that it lost its meaning.

[max zorin]

Vance:

[Vance]

[max zorin]

C'est à n'y rien comprendre! Les deux éditions sont collector, mais n'ont pas le même visuel!
Ton visuel correspondrait à l'édition de 2001 (ce qui me chiffinne car mon Z2 allemand date de cette époque et a une image pourrave), alors que ta description correspondrait plutôt au deuxième visuel...
_________________
And did we tell you the name of the game, boy?

[max zorin]

Pardon, après vérification, mon Z2 allemand est plus vieux que ca, il date de 1998... Ce qui explique l'image pourrie. Par contre, il a le même visuel que l'édition que tu as critiqué.


_________________
And did we tell you the name of the game, boy?

[Zardoz]

[Vance]

[max zorin]

Vance:

[Pat 17]

Curieusement, je n'ai jamais accroché à ce film. Curieusement, car c'est encore un cocktail qui aurait du me plaire : le réalisateur, l'actrice principale, le thème, tout était là pour que cela soit pour moi un succès.

Et puis non, la mayonnaise n'a pas pris...

[max zorin]

Les films de Spielberg sont souvent comme ca: soit on accroche, soit on rejète totalement le film. Ca été le cas avec AI, Minority Report et Amistad en ce qui me concerne.
_________________
And did we tell you the name of the game, boy?